Ancien ministre malgache des Sports puis de la Pêche, Ahmad Ahmad, nouveau président de la Confédération africaine de football (CAF), est présenté comme un homme plutôt discret. Mais efficace…
Le bilan du passage la semaine dernière du cyclone Enawo sur l’île de Madagascar a été revu à la hausse pour passer à 78 morts, a annoncé mardi soir le Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC).
Le cyclone Enawo a tué au moins 50 personnes à Madagascar et fait 300 000 sinistrés, selon un dernier bilan communiqué samedi par le bureau national de gestion des catastrophes (BNGC).
Selon un nouveau bilan communiqué par le bureau national de gestion des catastrophes (BNGC) dans la nuit de mercredi à jeudi, au moins cinq personnes sont mortes à Madagascar après le passage du cyclone Enawo. 12 000 sinistrés sont également à déplorer.
Hajo Andrianainarivelo est en colère. Le président du Malagasy Miara-miainga (MMM), l’une des principales composantes de l’opposition malgache, regroupée depuis 2013 au sein de l’alliance parlementaire Vondrona politika Miara-dia – Malagasy Miara-miainga (VPM-MMM), attend toujours que la Haute Cour constitutionnelle du pays accorde à son parti le statut d’opposant officiel au sein de l’Assemblée nationale.
L’alerte rouge aux vents et aux inondations a été décrétée par les autorités malgaches, après l’arrivée d’Enawo à la mi-journée sur les côtes du nord-est de l’île de Madagascar.
Cette semaine, l’argent des Africains vous emmène à Madagascar, à la rencontre d’Andry-Patrick, responsable de la rubrique culturelle d’un quotidien à Tananarive. Malgré un travail énergivore et peu rémunérateur, il continue de s’épanouir dans son métier. Il a accepté de nous détailler ses dépenses mensuelles.
Considéré comme une des fortunes les plus importantes du continent africain, le Malgache Ylias Akbaraly a repris l’entreprise fondée par son père sur son île natale dans les années 70. Et il l’a considérablement développée : en 20 ans, le nombre de ses salariés a été multiplié par 100 !
Le projet, encore en phase préliminaire, prévoit au moins 825 millions de dollars d’investissement pour le développement d’une centrale hydroélectrique de 200 mégawatts.
À l’issue de la première journée de la conférence des bailleurs et investisseurs pour Madagascar qui se tient à Paris jeudi et vendredi, la Grande Île a récolté plus de 6,4 milliards de dollars d’engagements.
Un comité conjoint chargé de la réalisation du plus grand projet d’aménagement de la Grande-île s’est réuni pour la première fois jeudi à Paris. Il a six mois pour monter le projet et le présenter aux bailleurs de fonds.
Au lendemain du XVIe sommet de la Francophonie, qui se tenait à Madagascar, le président Hery Rajaonarimampianina a reçu Jeune Afrique dans son palais d’Iavoloha, vaste bâtisse bâtie du temps de la république socialiste avec l’aide de la Corée du Nord.
L’émirat, qui n’avait jamais payé ses cotisations depuis son adhésion à l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) en 2012, a réglé les 3,3 millions d’euros qu’il devait. Mais d’autres pays ont toujours des arriérés de paiement.
Le XVIe sommet de la Francophonie s’est ouvert à Antananarivo, ce samedi 26 novembre. Plusieurs chefs d’État africains annoncés n’ont finalement pas fait le déplacement. Voici ce qu’il faut retenir de la cérémonie d’ouverture.
Une trentaine de chefs d’État et de gouvernement sont attendus à Antananarivo pour le XVIe sommet de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), samedi et dimanche. Jeune Afrique passe en revue les enjeux de cette réunion.
Fort des résultats de son tout jeune parti aux municipales puis aux sénatoriales, le président, Hery Rajaonarimampianina, a les coudées franches pour redresser le pays. L’économie repart, tout doucement, mais les Malgaches attendent toujours une amélioration de leurs conditions de vie.
Grande Île, île continent, île paradis… Par son histoire, son patrimoine et son exceptionnelle biodiversité, pour cette énergie vitale qui semble innerver l’île comme ses habitants, Madagascar bénéficie d’un capital sympathie hors du commun à travers le monde. Lequel fait parfois oublier le poids un peu trop lourd des traditions ou des clivages entre communautés, bien loin de l’image du melting-pot naturel qui prévaut dans les clichés.
L’ancienne magistrate, qui se veut apolitique, a été reconduite en avril dans ses fonctions de ministre des Affaires étrangères. Et elle entend bien, après une décennie tourmentée, faire rayonner la diplomatie malgache.
Suspendue de l’OIF de 2009 à 2014, Madagascar accueille cette année « son » sommet. Au programme : la croissance partagée et le développement responsable.
« Contrairement à tout ce que l’on a pu dire jusqu’à présent, le XVIe sommet de la Francophonie sera une belle fête de la langue et des valeurs communes », tient à assurer Béatrice Atallah dans un large sourire.
S’il y a bien un point qui inquiète les participants au sommet d’Antananarivo (26 et 27 novembre), comme ceux de toute rencontre internationale organisée ces derniers mois, c’est évidemment celui de la sécurité.
À 57 ans, le diplomate burkinabè est déjà un vieux sage de la Francophonie. Après son passage à l’Institut international d’administration publique de Paris (IIAP, qui fusionnera avec l’ENA en 2002), Malik Sarr crée en 1993 la Commission nationale de la francophonie au Burkina Faso – l’une des premières du continent.
Le pays s’efforce de se relever de la crise politique qui l’a isolé de 2009 à 2013, dégradant ses indicateurs économiques et sociaux. Pourra-t-il bientôt se passer des bailleurs de fonds internationaux ?
Spécialisé dans la collecte de plantes médicinales et la fabrication d’huiles essentielles, Sotramex se lance dans la production d’extraits bruts de plantes.
Les travaux de modernisation du premier port de commerce du pays vont être lancés l’an prochain. Avec le soutien de l’Agence japonaise de coopération internationale.
Or, nickel, cobalt, chrome, saphirs, rubis… Madagascar a déjà tout de l’eldorado. Et son potentiel reste considérable, avec de nouveaux projets, notamment dans l’uranium.
Nombre de marques de prêt-à-porter internationales, notamment françaises et italiennes, font confectionner leurs modèles dans les usines de la zone franche d’Antananarivo.