Plusieurs « couacs » et incidents ont été signalés, vendredi, lors du 1er tour de l’élection présidentielle malgache. Malgré cela, le scrutin était qualifié de très calme par les observateurs.
À Madagascar, la fin de la transition aiguise les appétits. Deux grosses affaires politico-financières ont défrayé la chronique dans les semaines précédant le premier tour de la présidentielle.
Le président sortant et son prédécesseur n’ont pas pu se présenter à l’élection qui a débuté ce 25 octobre ? Qu’à cela ne tienne, ils ont trouvé leurs poulains : Hery et Robinson.
Sans les principales figures de la politique malgache que sont Andry Rajoelina, Marc Ravalomanana ou Didier Ratsiraka, la présidentielle du 25 octobre n’en est pas moins disputée. Focus sur les neuf candidats qui ont le plus de chances d’être élus parmi les 33 en lice.
L’actuel homme fort du pays, Andry Rajoelina, et l’ancien président, Marc Ravalomanana, ne participent pas à la présidentielle de vendredi. Mais leur influence sur le scrutin reste déterminante.
L’enquête menée en France sur l’un des deux Français lynchés par une foule en colère sur l’île de Nosy Be, à Madagascar, démonte les « rumeurs » de pédophilie à son encontre.
Dans le cas où il remportrait l’élection présidentielle, Robinson Jean Louis, le candidat de Marc Ravalomanana a assuré qu’il comptait inviter l’ancien président à rentrer à Madagascar pour assister à sa cérémonie d’investiture. « Il sera l’invité d’honneur », a-t-il déclaré, lundi.
On savait qu’Andry Rajoelina soutenait Hery Rajaonarimampianina à la présidentielle malgache. Mais un autre Rajoelina a fait son appartition parmi les soutiens du candidat.
Les gendarmes malgaches ont procédé lundi à de nouvelles arrestations sur l’île touristique de Nosy Be, dans le nord de Madagascar. Trente-cinq suspects ont été interpellés depuis le lynchage, la semaine dernière, de trois hommes que des habitants accusaient d’avoir tué un enfant.
D’importantes forces de l’ordre étaient déployées samedi matin sur l’île de Nosy Be, à Madagascar, pour procéder à des arrestations après le lynchage de trois hommes – dont un Français et un Franco-Italien – soupçonnés par la foule de l’assassinat d’un enfant.
Jeudi 3 octobre tôt dans la matinée, trois hommes, soupçonnés d’avoir tué et mutilé un enfant de 8 ans, ont été brûlés par la population sur la plage d’Ambatoloaka, la principale station balnéaire malgache de Nosy Be. Alors que les circonstances précises de leur mort ne sont pas établies, Mathieu Pellerin, chercheur à l’Institut français des relations internationales (Ifri) et spécialiste de Madagascar, décrypte ce dramatique fait divers pour Jeune Afrique.
Soupçonnés d’avoir tué et mutilé un enfant de 8 ans, trois hommes, dont au moins un Français, ont été lynchés, jeudi, sur l’île touristique malgache de Nosy Be. Leurs corps ont été brûlés sur une plage par la foule.
Lundi, à Antananarivo, un homme est décédé à la suite de l’explosion d’une bombe qu’il confectionnait dans une maison, où tout un arsenal a été saisi. La gendarmerie malgache fait le lien entre cette affaire et les trois attentats, qui n’avaient pas fait de victimes, survenus depuis le 4 septembre.
Dans une intervention télévisée, Didier Ratsiraka, ancien chef de l’État malgache, a déclaré, le 11 septembre, que la France lui avait demandé son aide pour évincer le président Marc Ravalomanana en 2009.
Didier Ratsiraka et Andry Rajoelina, dont les candidatures à la présidentielle malgache ont été invalidée, n’ont pas encore donné de consignes de vote. Les élections sont prévues pour les 25 octobre et 20 décembre.
La Cour électorale spéciale (CES) a rejeté, mardi 27 août, la demande de Lalao Ravalomanana de l’autoriser à déposer une autre candidature pour l’élection présidentielle prévue le 25 octobre. Une requête jugée « irrecevable » car hors délai.
La Cour électorale spéciale a fixé, jeudi 22 août, la date de l’élection présidentielle malgache au 25 octobre. Un éventuel second tour jumelé avec les élections législatives sera organisé le 20 décembre. Un scrutin plusieurs fois reporté auquel ne participeront pas Andry Rajoelina, l’ancienne première dame Lalao Ravalomanana et l’ancien président, Didier Ratsiraka.
Madagascar, miné par une grave crise politique depuis quatre ans, a franchi samedi un nouveau pas vers l’organisation d’une élection présidentielle enfin reconnue par la communauté internationale, avec le retrait par la Cour électorale de trois candidatures « illégales ».
En appelant les entreprises à ne plus payer d’impôts, Noro Andriamamonjiarison s’attaque au régime de transition. Au point que certains lui reprochent de sortir de son rôle de patronne des patrons.
Le candidat à l’élection présidentielle malgache, Laza Razafiarison, sera jugé, vendredi 26 juillet, après avoir manifesté lundi contre le report du scrutin.
Guanomad, leader de la production d’engrais organiques à Madagascar, lève 3 millions de dollars auprès du Fonds africain pour les PME agricoles (AAF SME Fund).
Laza Razafiarison, candidat à l’élection présidentielle, a été arrêté mardi 23 juillet. La veille, il avait participé à une manifestation réclamant la tenue du scrutin, reporté deux fois, et la fin du régime de transition du président non élu Andry Rajoelina.
Marc Ravalomanana l’avait promis : il ne se représente pas à la présidentielle d’août 2013 à Madagascar. Mais il a lancé sa torpille, Lalao, son épouse…
Depuis plus de quatre ans, le pays traverse une grave crise politique, économique et sociale… Chronique d’un naufrage qui ne semble pas près de s’arrêter.
Le médiateur de la communauté de développement d’Afrique australe (SADC), Joaquim Chissano, a donné, samedi 13 juillet, jusqu’à la fin du mois aux trois candidats controversés de l’élection présidentielle malgache pour retirer leur candidature sous peine de sanctions.
Prolongation de la transition ou organisation rapide d’élections ? Pendant que la communauté internationale se divise sur le cas malgache, la population, elle, souffre.
Le processus électoral étant dans l’impasse, certains espèrent une intervention de l’armée. Mais rien ne va plus entre les officiers supérieurs et la troupe…