Actuellement fixée au 23 août, sans que cette date soit définitive car déjà plusieurs fois reportée, la course à la présidence à Madagascar réserve son lot de suprises ainsi que son lot de candidats. Parmi eux l’ancien Premier ministre, Camille Vital.
Londres a fini par céder. Plusieurs milliers de rescapés de l’insurrection Mau Mau au Kenya, dans les années 1950, vont être indemnisés. Une décision qui rouvre le dossier sensible des crimes commis par les anciennes puissances coloniales.
Contre toute attente, le Premier ministre malgache, Jean Omer Beriziky, a pris la tête du front opposé à une candidature du président de la Transition, Andry Rajoelina.
La suspension des financements internationaux et le rejet des candidatures d’Andry Rajoelina, Lalao Ravalomanana et Didier Ratsiraka par la communauté internationale ont poussé le Conseil des ministres à adopter un décret reportant au 23 août l’élection présidentielle. Le scrutin était initialement prévu le 24 juillet.
La Cour électorale spéciale (CES) de Madagascar rejette les différentes demandes d’invalidation des trois candidatures controversées de Didier Ratsiraka, Lalao Ravalomanana et Andry Rajoelina. Elle ouvre ainsi la voie au retrait de la communauté internationale du processus électoral.
Et si l’Afrique brillait en Coupe du monde ? Du 4 au 8 juin, trois poètes du Gabon, du Congo-Brazzaville et de Maurice représenteront le continent lors d’un tournoi mondial de slam, à Paris. Trois pionniers qui représentent une communauté en plein essor, animée par ses rêves de grandeur et ses influences des cultures traditionnelles.
Face à l’absence de solution politique et à la suspension des financements de la communauté internationale, la Cour électorale spéciale malgache évoque un « cas de force majeure », ouvrant la voie à un nouveau report de l’élection présidentielle sur la Grande Île. Mais la CES ne fait que constater un échec auquel elle a elle-même largement contribué.
Alors que Madagascar est dans un processus de sortie de crise, les élections prévues au mois de juillet pour confirmer ce virage est remis en question par la Cour Électorale Spéciale dans une lettre publiée aujourd’hui.
Au lendemain des célébrations du cinquantenaire de l’OUA, ancêtre de l’actuelle Union Africaine (UA), les chefs d’État présents ont tenu plusieurs réunions à huis clos, le 26 mai à Addis-Abeba. Au programme, le casse-tête du financement de l’institution, mais aussi les différentes crises qui agitent le continent, du Mali à la Centrafrique, en passant par Madagascar et la RDC.
Laurent Touchard travaille depuis de nombreuses années sur le terrorisme et l’histoire militaire. Il a collaboré à plusieurs ouvrages et certains de ses travaux sont utilisés par l’université Johns-Hopkins, aux États-Unis. Dans cette série en trois volets, il revient sur la participation des Africains aux combats de la seconde guerre mondiale. Deuxième partie : la guerre du désert, la reconquête de l’Éthiopie, Madagascar…
Dans un communiqué, l’armée et la police, et deux entités travaillant à une sortie de crise à Madagascar, invitent Andry Rajoelina, Lalao Ravalomanana et Didier Ratsiraka à une « réunion de réflexion », mercredi 22 mai, afin de les aider à prendre des « résolutions décisives ».
Aucun ne devait pouvoir y participer. Lalao Ravalomanana, ex-première dame, Didier Ratsiraka, ancien chef de l’État, et Andry Rajoelina, président de la Transition, sont finalement de la partie. Admis sur la longue liste des candidats à la présidentielle malgache, ils trustent le devant de la scène.
Business, sécurité, diplomatie… Un demi-siècle après la création de l’OUA – et un peu moins de trente ans après s’en être retiré -, le Maroc n’a jamais été aussi présent au sud du Sahara.
Le secrétaire général de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), Abdou Diouf, a fait part samedi de sa « profonde inquiétude », après la validation des candidatures d’Andry Rajoelina, Didier Ratsiraka et Mme Lalao Ravalomanana pour la présidentielle à Madagascar.
Le Syndicat des journalistes malgaches, SJM, a envoyé une lettre aux représentants de la communauté internationale pour leur demander de soutenir la réouverture de 77 stations de radio et télévision fermées depuis 2009. À quelques semaines des élections prévues en juillet, les médias audiovisuels sont largement dominés par le pouvoir de transition.
La Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) a demandé vendredi aux trois principaux candidats à l’élection présidentielle malgache, dont l’actuel homme fort de Madagascar Andry Rajoelina, de se retirer afin d’éviter des troubles sur la Grande Ile.
Quatre ans après la prise du pouvoir par Andry Rajoelina et à moins de trois mois du premier tour prévu de l’élection présidentielle (24 juillet), la médiation inter-malgache qui s’est achevée dimanche 5 mai recommande une nouvelle période de transition, ce qui implique le report du scrutin présidentiel prévu en juillet. Une proposition forte dont la mise en œuvre demeure incertaine.
Coup de théâtre : contre toute attente, le président malgache de la Transition, Andry Rajoelina, s’est déclaré candidat à la prochaine présidentielle prévue en juillet. Et son dossier a été accepté…
La liste des candidats à la présidentielle de juillet à Madagascar a été dévoilée, vendredi 3 mai. Surprise : elle contient le nom de Andry Rajoelina, chef de la transition, ainsi que celui de l’épouse de Marc Ravalomanana, Lalao, et de l’ancien président, Didier Ratsiraka.
Le dépôt des candidatures à la présidentielle a pris fin, dimanche 28 avril. La Cour électorale spéciale doit statuer sur un nombre record de 49 dossiers. Et publier d’ici à la fin de la semaine la liste de ceux qui ont été validés. Un travail qui s’annonce laborieux.
Le pape François a reçu vendredi le président de l’autorité de transition malgache Andry Rajoelina, avec lequel il a évoqué la stabilité du pays, au cours d' »entretiens cordiaux », a annoncé le Vatican.
C’est dimanche 28 avril la date limite de dépôt des candidatures à la prochaine élection présidentielle malgache. Celle de Lalao Ravalomanana sera-t-elle validée?
L’ex-chef de l’État malgache, Marc Ravalomanana, a choisi son épouse Lalao pour se présenter à sa place à la présidentielle de juillet. Mais sa candidature sera-t-elle validée ?
Créé dans le sillage d’un magazine gratuit, No Comment Éditions a publié six titres en un an et demi. Fiction, humour, photo… Tous ont la Grande Île comme point commun.
Grosse pagaille dans les rangs du pouvoir. Andry Rajoelina ne sera pas candidat à sa succession lors de la présidentielle de juillet, et les appétits de ses alliés s’en trouvent décuplés.
Un Français, directeur général d’une grosse entreprise, enlevé par erreur, le 15 avril à Madagascar, a été libéré trois jours plus tard, après paiement d’une rançon, a-t-on appris auprès de la victime.
L’ancien président malgache Didier Ratsiraka, de retour définitivement dans son pays après onze ans d’exil, affirme qu’il est « le problème » de l’île. Mais il refuse d’annoncer s’il sera candidat ou non à la présidentielle prévue le 24 juillet.
Ils voulaient enlever le PDG d’Henri Fraise, une société de location-vente d’engins de chantiers, et ont par erreur kidnappé, le 15 avril, son directeur général. Les ravisseurs se sont excusés auprès de la femme de l’otage, un ressortissant français à Madagascar, mais ils réclament tout de même une rançon.
Les « nouveaux francs-maçons » africains voudraient emprunter une voie différente à celle de leurs aînés. Une voie qui passe notamment par la bonne gouvernance et le respect des droits humains, suivant le modèle tracé par Félix Éboué, Blaise Diagne, l’émir Abdelkader ou encore Victor Schoelcher… La révolution est en marche sur le continent.
La candidature de la femme de l’ancien président malgache, Marc Ravalomanana, est présentée comme une solution consensuelle par la mouvance de l’ex-chef de l’État. Elle pose pourtant déjà de nombreux problèmes.