À l’approche de la présidentielle, le chef de l’État sortant, qui brigue sa propre succession, accuse ses rivaux de l’opposition de fabriquer une crise, parlant même de « personnes fomentant des troubles » dans la Grande Île.
Contraint de libéraliser la filière sous la pression des grands acheteurs internationaux, Tana tente d’éviter une chute des revenus des petits producteurs. Un dossier suivi de très près par Andry Rajoelina, à quelques semaines de la présidentielle.
« Seulement » treize candidatures validées pour la présidentielle des 9 novembre et 20 décembre prochains, contre trente-six en 2018. Et s’il suffisait d’un élu, « bien élu » et légitime, pour enfin remettre la Grand Île sur les rails du développement ?
Battu à plate couture en 2018, l’ancien président s’est lancé dans la course à la magistrature suprême, bien décidé à en découdre avec ses deux grands rivaux, Andry Rajoelina, le sortant, et son prédécesseur, Marc Ravalomanana.
Sa candidature désormais officielle et validée pour la présidentielle des 9 novembre et 20 décembre prochains, Andry Rajoelina se présente comme favori à sa propre succession. Mais le pays est-il prêt à le suivre ?
À Madagascar, après trois années catastrophiques, l’activité touristique reprend. Mais, selon Aina Raveloson, la présidente de la Confédération du tourisme de Madagascar (CTM), le secteur reste trop dépendant du monopole de la compagnie nationale, Madagascar Airlines, sur les vols intérieurs.
Alors que la campagne pour la présidentielle vient de débuter, certaines décisions validées par la Haute cour constitutionnelle (HCC) interrogent sur la suite du processus électoral. Et suscitent des inquiétudes.
L’Union européenne et les États-Unis ont annoncé suivre avec « la plus grande vigilance » les préparatifs de la présidentielle malgache, alors que dix candidats à l’élection dénoncent un « coup d’État institutionnel » en cours.
L’ancienne magistrate Fanirisoa Ernaivo et le RMDM-Diaspora, l’alliance des opposants malgaches à l’étranger qu’elle préside, continuent de se mobiliser contre la candidature du chef de l’État sortant, Andry Rajoelina.
Cette année, la Grande Île retrouve enfin des flux touristiques acceptables. Et, pour donner un réel coup d’accélérateur à la relance post-Covid, autorités et professionnels déploient de nouvelles stratégies afin d’attirer plus de visiteurs sur leurs terres encore largement méconnues.
Treize prétendants se présenteront au premier tour de l’élection présidentielle à Madagascar, dont le président sortant, Andry Rajoelina. L’intérim de ce dernier, confié au Premier ministre, Christian Ntsay, est d’ores et déjà contesté.
Vingt-huit candidatures, dont celles des trois derniers chefs d’État, ont été déposées pour la présidentielle malgache qui se déroulera les 9 novembre et 20 décembre prochains. Les dossiers seront examinés dans les prochains jours et devront être validés par la Haute cour constitutionnelle.
Alors qu’il annonce sa candidature à l’élection présidentielle de novembre, le président malgache revient sur les polémiques de ces dernières semaines, à commencer par la question de sa binationalité.
Le Conseil œcuménique des Églises chrétiennes de la Grande île (FFKM) a achevé, le 31 août, une série de consultations visant à soutenir le dialogue et à prévenir une crise post-électorale. Mais des doutes apparaissent déjà quant à sa neutralité.
La question de la double nationalité du chef de l’État continue d’agiter Madagascar, à un peu plus de deux mois de l’élection présidentielle. Visé par deux plaintes au sujet de sa citoyenneté française, il aurait été convoqué au tribunal d’Antananarivo. Mais la justice malgache a elle-même démenti.
L’arrestation de sa directrice de cabinet a pris de court le président malgache qui compte bien briguer sa propre succession en novembre prochain. Le bouleversement de ses équipes tombe au mauvais moment.
Après plusieurs semaines de polémique sur la double nationalité du président, la Haute Cour constitutionnelle s’est déclarée incompétente pour se prononcer. Une décision annoncée à la veille de l’ouverture officielle du dépôt de candidature pour la présidentielle du 9 novembre.
Inculpée de corruption, Romy Voos Andrianarisoa, directrice de cabinet du président malgache, risque jusqu’à dix ans de prison. Un nouveau coup dur pour Andry Rajoelina, à moins d’un mois de la clôture des candidatures pour la présidentielle.
Aux commandes du restaurant Le Marais, à Tananarive, le chef malgache multiprimé est à l’aise aussi bien avec le caviar qu’avec la brède mafane. Rencontre lors d’un vernissage à la fondation H.
Le Parquet national financier français vient d’abandonner les poursuites contre Maminiaina, dit « Mamy », Ravatomanga, conseiller officieux du président Andry Rajoelina, au terme de huit ans de procédure. Il était soupçonné de corruption, trafic de bois de rose et fraude fiscale.
Alors que deux expositions lui sont consacrées, cette étoffe longtemps boudée par la jeunesse réinvestit le vestiaire contemporain sous l’impulsion d’une nouvelle génération de designers de mode.
La polémique ne faiblit pas. Mais selon Joël Andriantsimbazovina, agrégé de droit, le chef de l’État n’a pas perdu sa nationalité malgache en devenant français, rien ne lui interdit donc de briguer la magistrature suprême.
Alors qu’à Madagascar les adversaires du chef de l’État questionnent son éligibilité, l’intéressé se défend. Une séquence périlleuse, à quelques mois de la prochaine élection, à laquelle il n’a toujours pas dit s’il se représenterait.
À l’occasion de l’ouverture de son nouvel espace à Tananarive, la fondation d’Hassanein Hiridjee accueille, jusqu’en février 2024, une vaste exposition consacrée à l’artiste tisserande Madame Zo. Découverte.
Sans nostalgie et en montrant un contexte socio-historique lourd, le réalisateur Robin Campillo raconte quelle était la vie sur la Grande Île dans les années 1970.
L’ancienne star de téléréalité, qui a effectué plusieurs voyages humanitaires sur le continent ces dernières années, est au centre d’une polémique depuis que le rappeur Booba l’accuse d’avoir voulu enlever un enfant à Madagascar.
Créée en 2017 à l’initiative du patron franco-malgache du groupe Axian, la Fondation H ouvre à Antananarivo un nouvel espace de 2200 m2. Son objectif : contribuer au rayonnement de la création africaine. Rencontre avec un mécène passionné.
Richard Randriamandranto a été « remercié » pour avoir condamné l’annexion d’une partie de l’Ukraine par la Russie, lors du vote à l’ONU. Un limogeage qui a provoqué la confusion sur la Grande Île.