Le nouveau round des tractations pour sortir Madagascar de l’impasse politique s’est soldé par un énième report. Le médiateur Joaquim Chissano a affirmé que les quatre mouvances s’entendaient sur un accord de principe mais qu’il restait à régler « des questions en suspens ».
À l’issue d’une visite de trois jours de Jean Ping à Washington, appelée désormais à se répéter chaque année, États-Unis et Union africaine ont convenu de « soutenir (leurs) intérêts mutuels et promouvoir (leurs) valeurs communes à travers un nouveau partenariat stratégique ».
La France a lancé cinquante et une invitations de chefs d’État pour le sommet de Nice, à la fin du mois de mai. Entre les exclus et ceux qui ont décliné l’offre, le point sur les personnalités attendues.
Alors que des rumeurs sur un possible coup d’État persistent à Antananarivo, l’armée vient d’appeler les hommes politiques à se remobiliser pour sortir de la crise. Les militaires demandent une « feuille de route précise que l’on peut vérifier ».
L’ex-chef de l’État, chassé du pouvoir en mars 2009, exige la reprise des négociations et espère toujours revenir à la faveur d’élections « transparentes ».
Alors que l’Union européenne est sur la voie de sanctionner le régime de transition malgache, le secrétaire d’Etat français à la Coopération tente une nouvelle médiation.
Un moment envisagé, le retour de Robert Nouzaret à la tête de la sélection nationale de football n’aura pas lieu. Sékouba Konaté, l’homme fort de Conakry, s’y est opposé…
Riche en or noir, le sous-sol africain attise les conflits entre États sur des gisements transfrontaliers. L’arbitrage est périlleux, car les enjeux économiques sont souvent colossaux.
En prévision des prochaines élections malgaches, décidées par Andry Rajoelina sans l’accord de l’opposition, une commission électorale indépendante a été formée. Aucun des trois postes dévolus aux opposants n’a été pourvu.
Un an après sa prise de pouvoir, Andry Rajoelina n’est plus, pour ses compatriotes, l’icône de la place du 13-Mai. L’Union africaine vient de lui infliger des sanctions. Mais, paradoxalement, ces difficultés lui donnent une certaine épaisseur.
Les membres de la Haute autorité de transition (HAT), soutenant le président Andry Rajoelina, veulent priver les personnalités de l’opposition du droit de quitter le territoire, ainsi que bloquer leurs comptes en banques locaux, en contrepartie des sanctions édictées mercredi contre le régime au pouvoir à Madagascar.
L’Union africaine a décidé mercredi d’imposer des sanctions à l’actuel homme fort de Madagascar Andry Rajoelina, un an après sa prise de pouvoir, ainsi qu’à une centaine d’autres personnalités de son régime pour leur entrave au processus de sortie de crise.
Pour la première fois, douze artistes subsahariens présentent leurs œuvres dans l’État hébreu. Les commissaires de l’exposition veulent ainsi familiariser les Israéliens avec le continent.
Le président de la Haute autorité de transition (HAT) à, Madagascar a choisit unilatéralement la date du mois de mai pour organiser une élection législative. Il présente ce scrutin comme la seule sortie de crise possible, alors que les mouvances de l’opposition décrient cette proposition.
Les difficultés économiques s’accumulent depuis le début de la crise politique à Madagascar. L’exclusion du pays de l’African Growth and Opportunity Act (AGOA) n’arrange rien.
Le vice-Premier ministre chargé des Affaires étrangères, Ny Hasina Andriamanjato, a décidé de quitter le gouvernement de transition. Il invoque son soucis d’aider le président de la HAT tout en regrettant que celui-ci ait choisit unilatéralement d’organiser des élections législatives.
Lors du 14e sommet de l’organisation panafricaine (Addis-Abeba, 31 janvier-2 février), le « Guide » libyen a cédé son fauteuil de président en exercice au Malawite Bingu wa Mutharika. Fini les foucades, place à la rigueur. Un autre style s’impose. Et, avec lui, le poids des pays d’Afrique australe.
L’homme fort de Madagascar, Andry Rajoelina, a réaffirmé jeudi sa volonté d’organiser au plus vite des élections pour sortir le pays de la crise politique, annonçant son intention de solliciter en ce sens la Commission européenne pour la démocratie et le droit.
Les trois mouvances opposées à Andry Rajoelina ont répondu favorablement à une proposition de compromis de l’Union Africaine (UA) pour relancer le processus de sortie de crise.
Le changement à la tête de l’Union africaine, où le guide libyen Mouammar Kadhafi a été remplacé par le président malawite Bingu Wa Mutharika, consacre l’influence des pays de l’Afrique australe. Notamment dans le dossier de la crise malgache.
Guinée, Côte d’Ivoire, Madagascar, Gabon, Kadhafi, la gouvernance, ses relations avec les chefs d’État… À la veille du 14e sommet de l’Union africaine, le président de la Commission s’est confié à Jeune Afrique.
Le président de la transition malgache a rencontré plusieurs responsables français. Cette visite intervient alors que le jeune leader est critiqué par la communauté internationale pour avoir annoncé unilatéralement la tenue prochaine d’élections législatives.