Les principaux dirigeants politiques malgaches ont signé samedi matin à Addis Abeba un accord sur le partage du pouvoir pendant la transition qui doit conduire à des élections fin 2010, au terme de plusieurs heures de négociations dans la nuit sur la répartition des ministères.
Les discussions entamées mardi entre chefs politiques malgaches sont « encore plus difficiles que prévues », selon la médiation africaine qui cherche à aboutir à un partage du pouvoir avant les élections fin 2010.
L’ex-président mozambicain et chef de la médiation internationale dans la crise malgache Joaquim Chissano a jugé positives les premières discussions entamées dans la nuit de mardi à mercredi entre chefs politiques malgaches, évoquant à l’AFP des « avancées ».
Le président de la Commission de l’Union africaine (UA), Jean Ping, a renvoyé dos à dos mardi les dirigeants politiques malgaches, les appelant à prendre leurs responsabilités, lors de l’ouverture d’une réunion pour sortir la grande île de la crise politique.
Un sommet réunissant les quatre chefs de file des principales mouvances politiques malgaches se tiendra à Addis Abeba les 3, 4 et 5 novembre, a annoncé mardi le médiateur de l’Union africaine dans la crise malgache, Ablassé Ouedraogo, à des journalistes.
Les quatre principaux leaders malgaches pourraient se rencontrer en fin de semaine pour un nouveau sommet de sortie de crise. L’objectif sera notamment de régler la question de la formation du gouvernement d’union nationale.
Monja Roindefo, Premier ministre censé quitter ses fonctions après le consensus trouvé mardi entre les quatre mouvances politiques malgaches, a assuré ce samedi « continuer à accomplir sa mission ».
L’actuel homme fort de Madagascar, Andry Rajoelina avait annoncé vendredi qu’il nommerait prochainement comme Premier ministre Eugène Mangalaza, acceptant ainsi le consensus trouvé par les quatre principales mouvances malgaches. Le président déchu Marc Ravalomanana refuse toujours de reconnaître les dirigeants de la transition.
Réunies hier à Antananarivo, les mouvances politiques de Madagascar ont convenu du maintien d’Andry Rojoelina à la tête de la Hauté Autorité de Transition. Eugène Mangalaza, de la mouvance de l ‘ancien président Didier Ratsiraka est nommé premier minsitre.
L’actuel homme fort de Madagascar, Andry Rajoelina, a conditionné un partage du pouvoir avec l’opposition à la suspension des sanctions contre cette île de l’océan Indien, lors d’une déclaration à la Nation diffusée dimanche soir à la télévision nationale.
Le président du régime actuellement en place à Madagascar, Andry Rajoelina, a été empêché vendredi de s’exprimer devant l’Assemblée générale de l’ONU à la suite d’une intervention des pays d’Afrique australe.
Les forces de l’ordre ont dispersé samedi des groupes d’opposants anti-Rajoelina. Une députée proche du président évincé Marc Ravalomanana a été arrêtée.
Andry Rajoelina a formé un nouveau gouvernement ce mardi. Treize nouveaux ministres font leur entrée au sein de ce cabinet, déjà rejeté par les trois autres principales mouvances politiques du pays et par la médiation internationale.
L’armée de la Grande Ile ne souhaite pas assurer le pouvoir, préférant demeurer neutre, alors que les négociateurs préconisaient la mise en place d’un directoire militaire. Dès lors, les tractations pour une sortie de crise à Madagascar risquent d’achopper sur ce point crucial.
Réunies dans la capitale mozambicaine pour finaliser les accords du 9 août, les quatre mouvances politiques malgaches ne sont pas parvenues à s’entendre sur la répartition des pouvoirs au sein des futures institutions de la transition.
Le sommet de Maputo sur la crise politique à Madagascar a pris fin dans la nuit de jeudi à vendredi après trois jours d’intenses discussions sans que les quatre dirigeants malgaches trouvent un accord sur les nominations délicates du président de la transition et du Premier ministre.
Les négociations entre les quatre principaux chefs politiques malgaches achoppent sur la répartition des postes-clé du pouvoir. Au Mozambique, la médiation tente de trouver une sortie à la crise qui mine la Grande Ile depuis le coup de force d’Andry Rajoelina.
Les leaders malgaches, tombés d’accord il y a deux semaines sur un cadre de transition, se sont attaqués mardi à Maputo au mode de partage du pouvoir, qui s’annonce difficile, pour sortir Madagascar de la crise politique.