Les leaders malgaches, tombés d’accord il y a deux semaines sur un cadre de transition, se sont attaqués mardi à Maputo au mode de partage du pouvoir, qui s’annonce difficile, pour sortir Madagascar de la crise politique.
Les leaders malgaches devraient se retrouver les 25 et 26 août au Mozambique pour débattre de la répartition des postes-clés pendant la transition politique à Madagascar, seize jours après la signature d’un accord à Maputo, a-t-on appris mercredi auprès de la médiation internationale.
Quatre anciens collaborateurs du président malgache évincé Marc Ravalomanana, assignés à résidence depuis le 6 août, ont été libérés vendredi en début de soirée, a rapporté samedi à l’AFP un de leurs avocats Solo Ratrimoarivony.
Dans un entretien accordé à Jeuneafrique.com, le médiateur de l’Union Africaine (UA) pour la résolution de la crise malgache, aux côtés de l’ancien président Joaquim Chissano, d’Edem Kodjo et de Tiébilé Drame, revient sur le climat ayant prévalu à la signature, le 9 août, de l’accord de Maputo. Et évoque sa mise en application.
Les acteurs de la crise malgache, réunis au Mozambique, se sont mis d’accord dans la nuit de samedi sur la « déclaration de Maputo ». Ce texte fixe les règles de la transition.
Les leaders malgaches réunis à Maputo ont décidé de mettre en place un gouvernement de transition qui organisera des élections d’ici à fin 2010, mais ne se sont pas entendus dimanche, au dernier jour de leur « sommet », sur l’attribution des postes, sujet qui devrait être discuté mi-août.
Le Congolais Dieudonné Niangouna et le Malgache Jean-Luc Raharimanana invités officiels du Festival d’Avignon, une dizaine de pièces africaines programmées dans le « off »… la création théâtrale du continent a constitué l’un des volets majeurs de cette 63e édition.
Des pourparlers intermalgaches, auxquels participent pour la première fois l’actuel homme fort de Madagascar, Andry Rajoelina, et Marc Ravalomanana, qu’il a évincé en mars de la présidence, ont débuté mercredi à Maputo.
Les rivaux malgaches Andry Rajoelina et Marc Ravalomanana ont entamé des discussions mercredi à Maputo, pour la première fois depuis que le premier a évincé le second du pouvoir à Madagascar, en pleine crise depuis janvier.
Le leader de la transition à Madagascar Andry Rajoelina et le président évincé Marc Ravalomanana devaient entrer jeudi dans le vif du sujet pour tenter de régler à Maputo les points d’achoppement à la signature d’une charte de transition, après une première rencontre la veille.
Des poursuites judiciaires visant l’ancien président malgache Didier Ratsiraka ont été annulées jeudi lors d’un sommet sur la crise de la Grande Ile organisé à Maputo (Mozambique). Le cas du chef de l’Etat évincé Marc Ravalomanana, lui, fait toujours débat.
Les acteurs de la crise malgache, réunis à Maputo (Mozambique), se penchent sur une éventuelle aministie du président évincé Marc Ravalomanana. Il a été condamné en juin à quatre ans de prison par un tribunal malgache pour « conflits d’intérêts » dans l’achat d’un avion présidentiel.
Les acteurs de la crise malgache pourraient parvenir samedi à Maputo (Mozambique) à un accord de sortie de crise politique. L’accord concernerait la charte de transition.
Les acteurs de la crise malgache, réunis à Maputo, ont accepté les principes d’une transition politique. Mais plusieurs questions restent à régler concernant la composition de l’équipe qui doit diriger cette transition.
Le ministère de l’Intérieur de la transition malgache a nommé vendredi un nouveau maire pour Antananarivo. Edgard Razafindravahy remplace Michèle Ratsivalaka, contestée au sein de son équipe municipale.
Un sommet réunit mercredi à Maputo (Mozambique) les principaux acteurs de la crise malgache : le président chassé Marc Ravalomanana, le chef du régime de transition Andry Rajoelina, ainsi que les deux ex-chefs d’Etat Didier Ratsiraka et Albert Zafy.
Le Groupe international de contact (GIC) sur Madagascar, dirigé par l’ancien président mozambicain Joaquim Chissano, a obtenu mercredi des protagonistes de la crise la tenue d’une réunion le 5 août prochain à Maputo, pour une solution négociée des problèmes politiques qui frappent la Grande Ile depuis le début de l’année.
Le président de la transition à Madagascar ne participera pas à la réunion du Groupe de contact international sur la crise malgache qui doit s’ouvrir ce mardi à Addis-Abeba (Ethiopie). Andry Rajoelina a pris cette décision en raison des attentats qui ont endeuillé la Grande Ile ce week-end.
Une tentative d’attentat à la bombe a fait un mort et deux blessés dans la nuit de samedi à dimanche à Antananarivo. L’engin et d’autres découverts avant leur explosion devaient semble-t-il endommager divers bâtiments militaires et la télévision du chef de la transition Andry Rajoelina. Cinq suspects ont été arrêtés.
Le chef de la transition politique à Madagascar a proposé vendredi l’organisation d’une présidentielle d’ici fin 2009. Andry Rajoelina suggère d’abord l’organisation d’un référendum constitutionnel en septembre, et ensuite une élection présidentielle.
L’ex-président mozambicain Joaquim Chissano est arrivé jeudi à Madagascar pour prendre contact avec les acteurs de la crise politique. Le médiateur du conflit, nommé par les dirigeants d’Afrique australe, devrait rencontrer ce vendredi le président de la transition, Andry Rajoelina.
Le secrétaire d’Etat français à la Coopération Alain Joyandet a affirmé mercredi que le signal sonore repéré par des avions français sur les lieux du crash de l’Airbus de Yemenia provenait de « balises de détresse » plutôt que des boîtes noires, revenant sur de précédentes déclarations.
Les chefs d’Etat africains se retrouvent à partir de mercredi à Syrte, en Libye, sous la présidence de Mouammar Kadhafi qui met la pression sur son projet controversé de « gouvernement africain » alors que le continent est confronté à des crises menaçant la stabilité de plusieurs pays.
Négociations régime-opposition au point mort, isolement international du nouveau pouvoir: aucun scénario de sortie de crise ne se profile à Madagascar trois mois après l’éviction du président Marc Ravalomanana par l’ex-maire de la capitale Andry Rajoelina.
Alors que dans les plus hautes sphères de l’Etat, deux hommes se déchirent pour le pouvoir, les jeunes de Madagascar sont, eux, profondément bouleversés par de longs mois de crise politique et de violences, qui ont modifié tous leurs repères, et qui les laissent livrés à eux-mêmes.
Un sommet extraordinaire de chefs d’Etat d’Afrique australe consacré à la crise politique à Madagascar s’est ouvert samedi à Johannesburg, où le président évincé Marc Ravalomanana doit s’exprimer quatre jours après la suspension de négociations entre les différents camps.