Des dirigeants d’Afrique australe, réunis samedi à Johannesburg lors d’un sommet consacré à la crise politique à Madagascar, ont appelé les parties à « s’engager à une résolution négociée pacifique », quatre jours après la suspension des pourparlers intermalgaches.
Un sommet extraordinaire de chefs d’Etat de l’Afrique australe s’est ouvert samedi à Johannesburg pour trouver une issue à la crise politique à Madagascar, après la suspension de négociations sous l’égide de la communauté internationale, a constaté une journaliste de l’AFP.
Le président malgache évincé, Marc Ravalomanana, a « applaudi » jeudi la décision de la Communauté de développement d’Afrique australe (SADC) de convoquer un sommet ce week-end sur la crise à Magadacacar.
La médiation internationale en vue d’une sortie de crise à Madagascar a annoncé mardi la suspension jusqu’à nouvel ordre des négociations qui rassemblaient les principales mouvances politiques du pays, lors d’une conférence de presse à Antananarivo.
Le président malgache évincé Marc Ravalomanana a estimé mercredi que « toutes les options, y compris une intervention militaire », doivent être envisagées pour « restaurer l’état de droit » à Madagascar.
Le chef de la transition à Madagascar, Andry Rajoelina, n’exclut pas d’être candidat à la prochaine élection présidentielle qui, a-t-il estimé dans un entretien à La Croix, devrait avoir lieu au plus tard en mars 2010.
Le président évincé de Madagascar a déclaré jeudi qu’il ne reconnaissait pas la condamnation à quatre ans de prison prononcé contre lui. Marc Ravalomanana était jugé par contumace pour « conflits d’intérêts » dans l’achat fin 2008 d’un avion présidentiel.
Le président déchu de Madagascar a été condamné mercredi à quatre ans de prison par contumace. Marc Ravalomanana a été reconnu coupable de « conflit d’intérêts » dans l’achat d’un avion présidentiel.
Seuls l’Afrique du Sud, le Botswana, l’Érythrée, Madagascar, Maurice, le Rwanda et les Seychelles peuvent être considérés comme de bons élèves dans la lutte contre le tabagisme.
Les diplomates se veulent rassurants. « Les négociations vont reprendre incessamment », disent-ils. Rien pourtant ne laisse entrevoir la bonne volonté des protagonistes. Le 20 mai, les discussions commençaient à Antananarivo. Le 22, « la mouvance Ratsiraka » suspendait sa participation. Le lendemain, « la mouvance Ravalomanana » émettait de « sérieuses réserves » et posait comme préalable le retour du président déchu. Refus des autorités de transition.
Le président déchu malgache a accusé la France de soutenir le régime d’Andry Rajoelina afin de « coloniser à nouveau » la Grande Ile. C’est la première fois que Marc Ravalomanana accuse aussi ouvertement Paris depuis que la crise politique a éclaté.
L’ancien président malgache Didier Ratsiraka, en exil en France depuis 2002, a demandé à sa délégation aux négociations de sortie de crise à Antananarivo de suspendre sa participation aux pourparlers, a indiqué le chef de sa délégation, Ange Andrianarisoa.
Les représentants des leaders politiques sont tombés d’accord sur des « principes » devant permettre à Madagascar de sortir de la crise politique. Le texte résulte de discussions entamées mercredi à Antananarivo sous l’égide des médiateurs internationaux.
Marc Ravalomanana trouve une nouvelle stratégie de communication : le président déchu de Madagascar a enregistré une vidéo diffusée sur le site Internet YouTube. En trois langues, il appelle les Malgaches et la communauté internationale à « mettre fin » au « régime putschiste » d’Andry Rajoelina.
Partira ? Partira pas ? Au-delà du cas Mamadou Tandja, plusieurs dirigeants africains en délicatesse avec la communauté internationale ou, tout simplement, en désaccord avec le politiquement correct tentent de donner des signes de bonne volonté.
Les Etats-Unis ont annoncé mardi qu’ils mettaient fin à leur aide économique à Madagascar en raison du caractère non démocratique de l’accession au pouvoir du nouveau président Andry Rajoelina.
Le président malagache déchu en mars dernier, au profit de son adversaire Andry Rajoelina, a déclaré qu’il espérait pouvoir rapidement rentrer dans son pays, dont il estime être toujours le chef d’Etat.
Le chef de la transition à Madagascar, Andry Rajoelina, a fait savoir mercredi qu’il ne serait pas candidat à la présidentielle prévue en 2010 si touts les ex-chefs d’Etat malgaches, dont le dernier évincé, Marc Ravalomanana, n’y participent pas.
Le président de la Haute Autorité de Transition (HAT) de Madagascar aurait annoncé qu’il ne sera pas candidat à l’élection présidentielle de 2010. Une information aussitôt démentie par son entourage, qui préfère laisser planer le doute.
Le chef de la transition à Madagascar, Andry Rajoelina, a annoncé mardi à des diplomates « qu’il ne se présenterait pas » à l’élection présidentielle que son régime a promis d’organiser, a indiqué mardi une source diplomatique française.
Florine Zafy, qui dirige le centre de santé de Sampona, une petite ville de la région d’Anosy, dans le sud de Madagascar, est aujourd’hui aussi désespérée que le paysage desséché qui l’entoure : après trois années consécutives de sécheresse et de maigres récoltes, des milliers d’habitants de la région se trouvent sur la pente glissante de la faim, que les enfants sont généralement les premiers à emprunter.
Le conseil consultatif de la communauté internationale sur Madagascar a annoncé jeudi soir que la Haute autorité de transition d’Andry Rajoelina était en mesure d’organiser des élections « avant la fin du mois de décembre 2009 ». L’instance de l’Union Africaine se demande cependant dans quelle mesure raccourcir le calendrier électoral servira la sortie de crise.
Le Premier ministre désigné du président évincé de Madagascar Marc Ravalomanana, Manandafy Rakotonirina, a été arrêté mercredi par des militaires loyaux au nouveau régime, a rapporté un correspondant de l’AFP.
Le Premier ministre désigné par le président malgache déchu Marc Ravalomanana a nommé mardi une partie de son gouvernement « légal ». Manandafy Rakotonirina devrait révéler le reste de son équipe ce mercredi.
Des militaires ont investi lundi les locaux de la Haute cour constitutionnelle (HCC) malgache, à Antananarivo, et arrêté trois membres de la sécurité accusés d’être restés fidèles au président évincé Marc Ravalomanana, a-t-on appris de sources concordantes.
Une personne est décédée vendredi après-midi pendant des affrontements entre forces de l’ordre et manifestants pro-Marc Ravalomanana, le président malgache poussé à la démission. Le matin, une femme avait trouvé la mort dans les heurts.
Une femme a été tuée vendredi à Antananarivo lors de la dispersion d’une manifestation en faveur de Marc Ravalomanana, le chef de l’Etat poussé à la démission. La victime serait décédée après avoir reçu une balle dans la tête.