Les forces de l’ordre malgaches ont eu recours à des tirs de sommation pour disperser jeudi midi une marche de plusieurs centaines de partisans du président évincé Marc Ravalomanana
36 blessés, dont un dans un état critique, ont été admis jeudi dans le principal hôpital d’Antananarivo à la suite d’affrontements entre forces de l’ordre et partisans du président évincé de Madagascar Marc Ravalomanana, a-t-on appris de source hospitalière.
Le ministre des Affaires Etrangères malgache Ny Hasina Andriamanjato a démenti les rumeurs que la Communauté de développement d’Afrique australe (SADC) a prévu d’envoyer des militaires à Madagascar pour réinstaurer l’ancien président Marc Ravalomanana, renversé le mois dernier par l’armée qui soutient le président malgache Andry Rajoelina.
Refus de dialogue, saisie des médias de l’« opposition », répression violente des manifestants. Les événements qui secouent Madagascar depuis qu’Andry Rajoelina la dirige rappellent ceux qui avaient poussé le président déchu Marc Ravalomanana à quitter le pouvoir et fuir le pays…
Réfugié au Swaziland depuis un mois, Marc Ravalomanana continue de revendiquer son titre et ses prérogatives de président élu. Le 10 avril, à Tripoli, où il était en visite, il a nommé Manandafy Rakotonirina Premier ministre.
Deux partisans du président évincé de Madagascar Marc Ravalomanana ont été tués lundi et au moins 13 blessés, en majorité par balle, à l’issue d’une manifestation violemment réprimée par les forces de l’ordre à Antananarivo, a-t-on appris de source hospitalière.
Madagascar instaure jusqu’au 31 décembre la gratuité du visa pour les touristes qui souhaitent visiter la Grande-Ile pour une durée n’excédant pas un mois. Le pays espère ainsi booster le secteur du tourisme, très affecté par la crise politique qui dure depuis janvier.
Le président évincé de Madagascar, Marc Ravalomanana, a désigné un nouveau Premier ministre « légal », a-t-il annoncé jeudi par téléphone à environ 15. 000 de ses partisans réunis à Antananarivo.
L’ancien président malgache a fait la promesse, jeudi, de « revenir le plus vite possible ». Marc Ravalomanana s’exprimait par téléphone pendant une manifestation de ses partisans à Antanarivo, la capitale.
Les autorités de la transition à Madagascar ont convenu d’organiser une élection présidentielle en octobre 2010. Cette décision fait suite aux assises nationales de jeudi et vendredi.
L’Organisation internationale de la Francophonie a annoncé jeudi la suspension de Madagascar. Elle sanctionne ainsi l’arrivée au pouvoir d’Andry Rajoelina, qu’elle qualifie de « rupture de l’ordre constitutionnel, donc de la démocratie ».
Les partisans du président malgache déchu Marc Ravalomanana boycottent les assises nationales qui se tiennent jeudi et vendredi. Ils contestent le fond des discussions de cette rencontre, qui doit notamment préciser les missions de la Haute autorité de transition d’Andry Rajoelina.
Andry Rajoelina a présenté mardi la composition de la Haute autorité de transition d’« ouverture » qui doit diriger Madagascar pendant au maximum deux ans. Le jeune politicien maintient donc le cap malgré les sanctions internationales condamnant la façon dont il a accédé au pouvoir.
La Communauté de développement d’Afrique australe (SADC) a suspendu lundi Madagascar de son organisation. En sommet au Swaziland, elle a ainsi sanctionné le départ forcé du président Marc Ravalomanana. Si « l’ordre constitutionnel » n’est pas rétabli, la SADC pourrait envisager « d’autres options ».
Maghreb, Françafrique, crises malgache et soudanaise, élection ivoirienne, « affaire Péan », relations avec l’Élysée… À la veille du voyage de Nicolas Sarkozy, le ministre français des Affaires étrangères fait le point sur les rapports entre Paris et le continent.
La Communauté de développement d’Afrique australe (SADC) se réunit ce lundi pour discuter de la crise politique à Madagascar et du marasme économique dans lequel est englué le Zimbabwe. La SADC pourrait décider de sanctions contre la Grande Ile: elle ne reconnaît pas son président de transition, Andry Rajoelina, arrivé au pouvoir après une démission forcée du chef de l’Etat Marc Ravalomanana.
Les forces de l’ordre malgaches ont violemment dispersé une manifestation de soutien au président déchu Marc Ravalomanana, samedi, à Antananarivo. Après avoir fait usage de gaz lacrymogènes, la police a procédé à des tirs de sommation très nourris. Au final, 31 personnes ont été blessées, pour certaines par balle.
Des milliers de partisans de Marc Ravalomanana ont manifesté samedi dans les rues d’Antananarivo, demandant une nouvelle fois le départ du président de transition Andry Rajoelina. La contestation se durcit : des représentants de fonctionnaires ont lancé un appel à la grève générale à partir de lundi.
Les partisans de Marc Ravalomanana accentuent la pression pour obtenir le départ du président de transition Andry Rajoelina. Outre les manifestations quotidiennes, une pétition demandant le retour du chef de l’Etat déchu a été lancée.
Des milliers de Malgaches multiplient les manifestations contre l’arrivée au pouvoir d’Andry Rajoelina. Si certains souhaitent le retour du président déchu Marc Ravalomanana, d’autres plaident pour une « troisième voie ». Dans le même temps, le chef de l’Etat démissionnaire, réapparu lundi au Swaziland, se préparerait à reprendre son poste.
Quelque 10.000 manifestants se sont réunis ce mardi pour demander le départ du président de transition malgache. C’est le deuxième jour consécutif qu’une marche est organisée contre Andry Rajoelina.
Plusieurs milliers de Malgaches se sont rassemblés mardi pour le deuxième jour consécutif à Antananarivo pour dénoncer la « prise de pouvoir illégale » du président de transition Andry Rajoelina.
Les condamnations se succèdent depuis l’accession au pouvoir du président de transition malgache. Andry Rajoelina est de plus en plus contesté sur la scène internationale, mais aussi chez lui…
Plusieurs milliers de personnes se sont rassemblées lundi dans le centre de la capitale malgache pour dénoncer la prise de pouvoir « illégale » d’Andry Rajoelina et réclamer le retour de l’ex-président Marc Ravalomanana, ont constaté des journalistes de l’AFP.
Andry Rajoelina, qui a pris les rênes du pouvoir à Madagascar, affirme dans une interview au Financial Times de lundi qu’il a le soutien de la population et refuse de céder à la pression de la communauté internationale qui réclame la tenue d’élections libres dans le pays.
APA-Antananarivo (Madagascar) Le président de la transition malgache, Andry Rajoelina, a gracié 37 prisonniers politiques montrant ainsi sa volonté de « tourner la page de l’histoire de Madagascar ».
Andry Rajoelina a prêté serment samedi à Antananarivo. L’ex-opposant de 34 ans devient ainsi officiellement président de la transition politique à Madagascar. Une nouvelle qui ne ravit pas tout le monde : 300 personnes ont manifesté pour dénoncer l’accession au pouvoir du tombeur de Marc Ravalomanana.
Andry Rajoelina a promis samedi d' »appliquer les règles de la bonne gouvernance ». Le président de transition malgache, qui s’exprimait lors de sa prestation de serment, voulait ainsi rassurer la communauté internationale, inquiète quant à son accession au pouvoir.