Les autorités de la transition à Madagascar ont convenu d’organiser une élection présidentielle en octobre 2010. Cette décision fait suite aux assises nationales de jeudi et vendredi.
L’Organisation internationale de la Francophonie a annoncé jeudi la suspension de Madagascar. Elle sanctionne ainsi l’arrivée au pouvoir d’Andry Rajoelina, qu’elle qualifie de « rupture de l’ordre constitutionnel, donc de la démocratie ».
Les partisans du président malgache déchu Marc Ravalomanana boycottent les assises nationales qui se tiennent jeudi et vendredi. Ils contestent le fond des discussions de cette rencontre, qui doit notamment préciser les missions de la Haute autorité de transition d’Andry Rajoelina.
Andry Rajoelina a présenté mardi la composition de la Haute autorité de transition d’« ouverture » qui doit diriger Madagascar pendant au maximum deux ans. Le jeune politicien maintient donc le cap malgré les sanctions internationales condamnant la façon dont il a accédé au pouvoir.
La Communauté de développement d’Afrique australe (SADC) a suspendu lundi Madagascar de son organisation. En sommet au Swaziland, elle a ainsi sanctionné le départ forcé du président Marc Ravalomanana. Si « l’ordre constitutionnel » n’est pas rétabli, la SADC pourrait envisager « d’autres options ».
Maghreb, Françafrique, crises malgache et soudanaise, élection ivoirienne, « affaire Péan », relations avec l’Élysée… À la veille du voyage de Nicolas Sarkozy, le ministre français des Affaires étrangères fait le point sur les rapports entre Paris et le continent.
La Communauté de développement d’Afrique australe (SADC) se réunit ce lundi pour discuter de la crise politique à Madagascar et du marasme économique dans lequel est englué le Zimbabwe. La SADC pourrait décider de sanctions contre la Grande Ile: elle ne reconnaît pas son président de transition, Andry Rajoelina, arrivé au pouvoir après une démission forcée du chef de l’Etat Marc Ravalomanana.
Les forces de l’ordre malgaches ont violemment dispersé une manifestation de soutien au président déchu Marc Ravalomanana, samedi, à Antananarivo. Après avoir fait usage de gaz lacrymogènes, la police a procédé à des tirs de sommation très nourris. Au final, 31 personnes ont été blessées, pour certaines par balle.
Des milliers de partisans de Marc Ravalomanana ont manifesté samedi dans les rues d’Antananarivo, demandant une nouvelle fois le départ du président de transition Andry Rajoelina. La contestation se durcit : des représentants de fonctionnaires ont lancé un appel à la grève générale à partir de lundi.
Les partisans de Marc Ravalomanana accentuent la pression pour obtenir le départ du président de transition Andry Rajoelina. Outre les manifestations quotidiennes, une pétition demandant le retour du chef de l’Etat déchu a été lancée.
Des milliers de Malgaches multiplient les manifestations contre l’arrivée au pouvoir d’Andry Rajoelina. Si certains souhaitent le retour du président déchu Marc Ravalomanana, d’autres plaident pour une « troisième voie ». Dans le même temps, le chef de l’Etat démissionnaire, réapparu lundi au Swaziland, se préparerait à reprendre son poste.
Quelque 10.000 manifestants se sont réunis ce mardi pour demander le départ du président de transition malgache. C’est le deuxième jour consécutif qu’une marche est organisée contre Andry Rajoelina.
Plusieurs milliers de Malgaches se sont rassemblés mardi pour le deuxième jour consécutif à Antananarivo pour dénoncer la « prise de pouvoir illégale » du président de transition Andry Rajoelina.
Les condamnations se succèdent depuis l’accession au pouvoir du président de transition malgache. Andry Rajoelina est de plus en plus contesté sur la scène internationale, mais aussi chez lui…
Plusieurs milliers de personnes se sont rassemblées lundi dans le centre de la capitale malgache pour dénoncer la prise de pouvoir « illégale » d’Andry Rajoelina et réclamer le retour de l’ex-président Marc Ravalomanana, ont constaté des journalistes de l’AFP.
Andry Rajoelina, qui a pris les rênes du pouvoir à Madagascar, affirme dans une interview au Financial Times de lundi qu’il a le soutien de la population et refuse de céder à la pression de la communauté internationale qui réclame la tenue d’élections libres dans le pays.
APA-Antananarivo (Madagascar) Le président de la transition malgache, Andry Rajoelina, a gracié 37 prisonniers politiques montrant ainsi sa volonté de « tourner la page de l’histoire de Madagascar ».
Andry Rajoelina a prêté serment samedi à Antananarivo. L’ex-opposant de 34 ans devient ainsi officiellement président de la transition politique à Madagascar. Une nouvelle qui ne ravit pas tout le monde : 300 personnes ont manifesté pour dénoncer l’accession au pouvoir du tombeur de Marc Ravalomanana.
Andry Rajoelina a promis samedi d' »appliquer les règles de la bonne gouvernance ». Le président de transition malgache, qui s’exprimait lors de sa prestation de serment, voulait ainsi rassurer la communauté internationale, inquiète quant à son accession au pouvoir.
Le président français Nicolas Sarkozy a qualifié vendredi de « coup d’Etat » les conditions de l’arrivée au pouvoir à Madagascar d’Andry Rajoelina et réclamé la tenue d’élections démocratiques « le plus rapidement possible ».
Le président de transition malgache a annoncé jeudi la suspension du Parlement et du Sénat. Les deux chambres sont remplacées par une « Haute autorité pour la transition » et un « Conseil pour le redressement économique et social ». La décision intervient alors que l’Union africaine a suspendu Madagascar ce vendredi, et que les pays d’Afrique australe et les Etats-Unis dénoncent l’accession au pouvoir d’Andry Rajoelina.
La Communauté de développement d’Afrique australe (SADC) ne reconnaît pas le nouveau président malgache Andry Rajoelina et appelle l’Union africaine (UA) à faire de même, a indiqué jeudi à Mbabane l’organe de sécurité de ce bloc régional.
Le président de transition de Madagascar a réaffirmé mercredi qu’il voulait que l’ancien chef de l’Etat Marc Ravalomanana soit jugé pour « haute trahison ». Andry Rajoelina, qui a promis de sortir les Malgaches de la pauvreté, a par ailleurs interdit à des « ministres suspects » de quitter la Grande Ile.
Le nouveau président de Madagascar Andry Rajoelina a annoncé jeudi « la suspension des activités de l’Assemblée nationale et du Sénat », 48 heures après la démission forcée de son prédécesseur Marc Ravalomanana.
L’ancien maire d’Antananarivo dirige depuis mardi soir la transition politique à Madagascar. Plus tôt dans la journée, le chef de l’Etat Marc Ravalomanana avait démissionné et transféré ses pouvoirs à un « directoire militaire ». Un directoire qui s’est rapidement désisté en faveur d’Andry Rajoelina, apparemment suite à des pressions.
Le Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l’Union africaine (UA) a lancé mardi soir un appel pour que « la sécurité du président (malgache Marc) Ravalomanana soit assurée », à l’issue d’une réunion d’urgence à Addis Abeba sur la crise à Madagascar,.
Le président malgache a démissionné ce mardi, selon son porte-parole et des sources diplomatiques en poste à Antananarivo. Marc Ravalomanana aurait remis le pouvoir à l’amiral Hyppolite Ramaroson, « le plus ancien dans le grade le plus élevé ».
Le chef de l’opposition malgache Andry Rajoelina s’estime « président » de transition avant une élection présidentielle qui doit avoir lieu « d’ici 24 mois », a-t-il déclaré mardi par téléphone sur la chaîne d’information française LCI.