L’armée a investi lundi la présidence malgache. Le chef de l’Etat n’y était pas : il serait actuellement retranché dans un autre palais, à une dizaine de kilomètres de la capitale. L’Union Africaine et l’Union Européenne ont condamné le coup de force des militaires. Les 27 ont même brandi la menace de sanctions…
Le président malgache Marc Ravalomanana se trouvait « toujours » mardi dans son palais présidentiel d’Iavoloha à Antananarivo et a jugé « disproportionnée » l’intervention des militaires qui ont pris ses bureaux de la capitale lundi soir, a déclaré à l’AFP le porte-parole de la présidence.
Rappel des principaux événements à Madagascar depuis samedi, qui marquent un durcissement dans la crise entre le président Marc Ravalomanana et son adversaire Andry Rajoelina:
Nations unies, Union africaine, Organisation internationale de la Francophonie… Tout le monde dépêche ses émissaires et ses ambassadeurs au chevet d’un pays de plus en plus divisé.
Le chef de l’opposition malgache! a demandé lundi « aux forces de l’ordre » d’arrêter le président Marc Ravalomanana, lors d’un discours devant ses partisans au centre d’Antananarivo.
Des tirs nourris étaient entendus lundi soir dans les bureaux de la présidence malgache dans le centre d’Antananarivo, peu après que des militaires furent entrés en force dans le bâtiment, ont constaté des journalistes de l’AFP.
Des tirs nourris ont retenti lundi soir dans les bureaux de la présidence malgache dans le centre d’Antananarivo, peu après que des militaires furent entrés en force dans le bâtiment, ont constaté des journalistes de l’AFP.
Des militaires ont investi lundi les bureaux de la présidence dans le centre d’Antananarivo, tandis que l’opposition exigeait l’arrestation « sans retard » de Marc Ravalomanana, le chef de l’Etat malgache, retranché dans le palais présidentiel en banlieue de la capitale.
L’Union africaine (UA) a averti lundi l’opposition et l’armée malgaches qu’elle condamnerait toute prise illégale du pouvoir à Antananarivo, à l’issue d’une réunion d’urgence à Addis Abeba.
Le président malgache a répété dimanche qu’il resterait au pouvoir. Surtout, Marc Ravalomanana a déclaré qu’il ne craignait pas « un référendum » . Il riposte ainsi à l’ultimatum que l’opposant Andry Rajoelina lui a lancé la veille pour quitter le pouvoir.
L’opposition malgache a annoncé samedi matin que le président Marc Ravalomamana et son gouvernement étaient « déchus ». L’ancien maire de la capitale Andry Rajoelina a laissé « quatre heures » au chef de l’Etat pour quitter officiellement son poste.
Le chef de l »opposition malgache, Andry Rajoelina, a déclaré samedi à Antananarivo, qu’il irait au palais présidentiel pour prendre le pouvoir présidentiel à 18h00 locales (15h00 GMT).
Surnommé « TGV » pour son côté fonceur, le maire d’Antananarivo et ancien disc-jockey Andry Rajoelina, 34 ans, a connu une ascension fulgurante en politique pour finalement s’imposer comme le rival du président Marc Ravalomanana, au terme d’un bras de fer de trois mois.
Une partie de l’armée, la police et la gendarmerie de Madagascar ont annoncé qu’ils travaillaient main dans la main pour rétablir l’ordre dans la Grande Ile, en proie à une crise politique. Pour l’heure, cette solidarité semble bénéficier au maire déchu d’Antananarivo, Andry Rajoelina. Au détriment du président Marc Ravalomanana.
Face à la crise politique à Madagascar, l’armée malgache a réalisé un coup d’éclat cette semaine en remplaçant son chef d’état-major en geste de défiance au président, avec l’objectif proclamé d’un retour à « l’ordre », mais sans afficher de prétention politique.
Un nouveau chef d’état-major de l’armée malgache, André Andriarijaona, a pris ses fonctions mercredi à Antananarivo sur fond de dissensions au sein des forces de sécurité, lors d’une brève cérémonie au siège de l’état-major, a constaté un journaliste de l’AFP.
Un nouveau chef d’état-major de l’armée malgache, André Andriarijaona, a pris ses fonctions à Antananarivo sur fond de dissensions au sein des forces de sécurité, lors d’une brève cérémonie au siège de l’état-major.
Madagascar s’est encore enfoncé mercredi dans la crise avec le remplacement par ses pairs du chef d’état-major de l’armée nommé par le président et le refus de l’opposant Andry Rajoelina de participer à des assises nationales censées sortir le pays des troubles.
Madagascar s’est encore enfoncé mercredi dans la crise avec le remplacement par ses pairs du chef d’état-major de l’armée nommé par le président et le refus de l’opposant Andry Rajoelina de participer à des assises nationales censées sortir le pays des troubles.
Madagascar s’est encore enfoncé dans la crise avec le remplacement par ses pairs du chef d’état-major de l’armée nommé par le président et l’annulation d’assises nationales, initialement prévues aujourd’hui et destinées à sortir le pays des troubles.
L’opposant malgache Andry Rajoelina, en conflit ouvert avec le président Marc Ravalomanana, va boycotter les « assises nationales » de sortie de crise qui doivent débuter jeudi à Antananarivo, a annoncé à l’AFP l’un de ses porte-parole, Augustin Andriamananoro.
Loin de l’apaisement, la crise politique, qui oppose le président Marc Ravalomanana au « TGV » Andry Rajoelina, s’est fortement envenimée. Malgré les appels au dialogue et les prochaines assises nationales, la situation semble prendre une mauvaise tournure.
Le chef d’état-major de l’armée malgache a fixé un ultimatum de « 72 heures » aux « décideurs politiques » pour mettre fin à la crise, faute de quoi les forces armées feront « fonctionner les affaires nationales », dans une allocution à la télévision nationale.
Le ministre de la Défense malgache, le vice-amiral Mamy Ranaivoniarivo, a annoncé à la presse mardi sa démission, sur fond de mutinerie dans l’un des camps stratégiques de l’armée dans la capitale.