Un nouveau chef d’état-major de l’armée malgache, André Andriarijaona, a pris ses fonctions mercredi à Antananarivo sur fond de dissensions au sein des forces de sécurité, lors d’une brève cérémonie au siège de l’état-major, a constaté un journaliste de l’AFP.
Un nouveau chef d’état-major de l’armée malgache, André Andriarijaona, a pris ses fonctions à Antananarivo sur fond de dissensions au sein des forces de sécurité, lors d’une brève cérémonie au siège de l’état-major.
Madagascar s’est encore enfoncé mercredi dans la crise avec le remplacement par ses pairs du chef d’état-major de l’armée nommé par le président et le refus de l’opposant Andry Rajoelina de participer à des assises nationales censées sortir le pays des troubles.
Madagascar s’est encore enfoncé mercredi dans la crise avec le remplacement par ses pairs du chef d’état-major de l’armée nommé par le président et le refus de l’opposant Andry Rajoelina de participer à des assises nationales censées sortir le pays des troubles.
Madagascar s’est encore enfoncé dans la crise avec le remplacement par ses pairs du chef d’état-major de l’armée nommé par le président et l’annulation d’assises nationales, initialement prévues aujourd’hui et destinées à sortir le pays des troubles.
L’opposant malgache Andry Rajoelina, en conflit ouvert avec le président Marc Ravalomanana, va boycotter les « assises nationales » de sortie de crise qui doivent débuter jeudi à Antananarivo, a annoncé à l’AFP l’un de ses porte-parole, Augustin Andriamananoro.
Loin de l’apaisement, la crise politique, qui oppose le président Marc Ravalomanana au « TGV » Andry Rajoelina, s’est fortement envenimée. Malgré les appels au dialogue et les prochaines assises nationales, la situation semble prendre une mauvaise tournure.
Le chef d’état-major de l’armée malgache a fixé un ultimatum de « 72 heures » aux « décideurs politiques » pour mettre fin à la crise, faute de quoi les forces armées feront « fonctionner les affaires nationales », dans une allocution à la télévision nationale.
Le ministre de la Défense malgache, le vice-amiral Mamy Ranaivoniarivo, a annoncé à la presse mardi sa démission, sur fond de mutinerie dans l’un des camps stratégiques de l’armée dans la capitale.
La partie s’annonce serrée pour Tiébilé Dramé. Nommé envoyé spécial de l’ONU à Madagascar, l’ex-ministre malien des Affaires étrangères est arrivé le 4 mars à Antananarivo pour poursuivre la médiation entre le maire de la capitale, Andry Rajoelina, et le président de la République, Marc Ravalomanana. Mais, après plusieurs rencontres organisées entre les deux hommes sous l’égide du Conseil des Églises chrétiennes de Madagascar (FFKM), à la fin de février, la rupture semble consommée. Alors que le camp du maire multiplie les appels à manifester, le pouvoir durcit le ton, empêchant toute mobilisation massive dans la capitale. Résultat : après deux jours d’affrontements, Rajoelina s’est retiré des pourparlers engagés avec le gouvernement.
L’opposant malgache Andry Rajoelina a trouvé protection depuis vendredi soir à la résidence de l’ambassadeur de France à Antananarivo, a-t-on appris mardi de source diplomatique.
L’opposant malgache Andry Rajoelina a trouvé protection depuis vendredi soir à la résidence de l’ambassadeur de France à Antananarivo, a-t-on appris mardi de source diplomatique.
Plusieurs centaines de partisans du régime malgache ont manifesté mardi devant l’ambassade de France à Antananarivo contre la protection accordée par Paris à l’opposant Andry Rajoelina, sur fond de dégradation sécuritaire dans la capitale.
Des jeunes militaires du camp Capsat (Corps d’armée des personnels et des services administratifs et techniques), situé au sud de la capitale, ont refusé, dimanche, d’exécuter les ordres de leurs chefs hiérarchiques.
Des soldats malgaches, traditionnellement loyalistes, ont déclenché une mutinerie dans un important camp militaire situé aux portes d’Antananarivo, pour protester contre la répression par le gouvernement des de l’opposition depuis trois mois.
L’opposant malgache Andry Rajoelina, menacé d’arrestation, a déclaré à l’AFP qu’il était désormais caché en lieu sûr, et a appelé à un élargissement du dialogue pour sortir l’île de la crise.
La tension reste vive dans un quartier d’Antananarivo abritant la résidence de l’opposant malgache Andry Rajoelina et le lycée français, où 500 élèves étaient bloqués par des partisans de l’opposant manifestant à l’extérieur, selon des sources concordantes.
Deux personnes ont été tuées par balles mercredi et jeudi dans la capitale malgache Antananarivo lors d’affrontements entre forces de l’ordre et manifestants de l’opposition, a-t-on appris de source hospitalière.
Les forces de l’ordre malgaches ont empêché pour le deuxième jour consécutif la tenue d’un rassemblement des partisans de l’opposant Andry Rajoelina dans la capitale Antananarivo, où quelques échauffourées ont éclaté.
Les forces de l’ordre malgaches ont empêché jeudi pour le deuxième jour consécutif la tenue d’un rassemblement des partisans de l’opposant Andry Rajoelina dans la capitale Antananarivo, a constaté un journaliste de l’AFP.
Deux personnes ont été tuées par balles mercredi dans le centre de Madagascar lors de la dispersion par les forces de l’ordre d’une manifestation de l’opposition dans la ville d’Ambositra, a annoncé jeudi la gendarmerie nationale.
Le camp de l’opposant malgache Andry Rajoelina a de nouveau peiné mardi à mobiliser à Antananarivo, au deuxième jour d’un mouvement de grève générale décrété samedi, a constaté un journaliste de l’AFP dans la capitale de Madagascar.
Les forces de l’ordre ont empêché mercredi matin la tenue d’un rassemblement des partisans de l’opposant Andry Rajoelina à Antananarivo, où se sont déroulées quelques échauffourées à la mi-journée, a constaté un journaliste de l’AFP.
Le président malgache Marc Ravalomanana a durci le ton mercredi face au mouvement lancé par son opposant Andry Rajoelina qui n’a pas pu réunir ses partisans, les forces de l’ordre ayant empêché leur rassemblement dans la capitale, où ont eu lieu quelques échauffourées.
L’émissaire de l’Union africaine (UA) à Madagascar, Amara Essy, a préconisé mardi la mise en place d’un « gouvernement ouvert à l’opposition » dans ce pays, déplorant les positions « très figées » des protagonistes de la crise politique en cours.
Le commissaire à la paix et à la sécurité de l’Union africaine (UA) Ramtane Lamamra se rendra à Madagascar dans les prochains jours pour discuter avec le camp présidentiel et l’opposition d’une « solution pacifique » à la crise en cours, selon un communiqué publié lundi.
Le camp de l’opposant malgache Andry Rajoelina a débuté lundi, péniblement, une nouvelle phase de sa mobilisation contre le président Marc Ravalomanana, son appel à la grève générale ayant été peu suivi, tout comme son nouveau rassemblement à Antananarivo.