Après le départ du russe Ferrum Mining, la société d’État malgache chargée de l’exploitation du chrome doit faire face à ses dettes et à un cours du chrome trop bas pour lui permettre de faire des bénéfices.
Les sénateurs – majoritairement issus de l’opposition – visent l’annulation par la Cour constitutionnelle d’ordonnances considérées irrégulières prises par le président Andry Rajoelina. Plusieurs accords de prêts de financement conclus par le gouvernement sont menacés d’annulation.
Le ministère des Mines a élaboré un avant-projet de loi pour modifier le code minier, augmentant fortement la fiscalité à l’égard du secteur. Les professionnels s’en inquiètent, quand la société civile affiche sa méfiance à l’égard de la réforme.
Le fondateur et ex-dirigeant d’Homeopharma a créé une nouvelle clinique de soins à la fois traditionnels et modernes. Il entend ouvrir d’autres établissements.
La commission électorale malgache a publié les premiers résultats provisoires des élections municipales du 27 novembre. Sur l’ensemble des bureaux de vote de la capitale Antananarivo, le camp présidentiel l’emporterait de très peu face au candidat du TIM, le parti de Marc Ravalomanana.
Dans la course à la mairie d’Antananarivo, l’un, Naina Andriantsitohaina, défendra la plateforme IRD, d’Andry Rajoelina, et l’autre, Rina Randriamasinoro, portera les couleurs du parti TIM, de Marc Ravalomanana.
À la demande d’Emmanuel Macron et d’Andry Rajoelina, des pourparlers ont formellement débuté lundi en vue de régler le différend sur les Îles Éparses, dont Madagascar revendique la souveraineté. La réunion a simplement « acté l’existence d’un différend ».
Vladimir Poutine a-t-il tenté d’influencer la présidentielle à Madagascar ? Le New York Times l’affirme, documents et témoignages à l’appui. Il semble cependant que cette ingérence russe n’a pas eu l’impact escompté.
Il est l’un des principaux concepteurs de la modernité d’Antananarivo. L’agence Dubois et Associés, qu’il dirige avec Alexandre Ramarosaona, a imaginé la Tour Orange, le Coliseum d’Antsonjombe, la Villa Pradon ou l’immeuble Fitaratra. Jeune Afrique l’a rencontré.
Modernisation de l’aéroport, fluidification du trafic routier, rénovation des palais… La capitale de Madagascar, Antananarivo, se réorganise et s’embellit pour prendre une nouvelle dimension.
À Madagascar, dans la partie sud des terres centrales de l’île, vivent les Zafimaniry. Un peuple peu connu, si ce n’est par les sculptures et constructions en bois réalisées par ses menuisiers, dont le savoir-faire séculaire est inscrit au patrimoine oral et immatériel de l’humanité par l’Unesco.
Élu sans contestation possible au début de l’année, le nouveau chef de l’État malgache a maintenant cinq ans pour moderniser la Grande Île et lui permettre de révéler toutes ses potentialités.
Résolues à sauver de la faillite la compagnie nationale d’eau et d’électricité, les autorités renégocient ses contrats d’achat et cherchent d’autres fournisseurs.
La honte du regard de l’autre, l’extrême jalousie, l’obligation du consensus, la peur omniprésente et d’autres dominances culturelles entravent le développement socio-économique de Madagascar. La corruption, les inégalités et l’insécurité en sont les conséquences.
Alors que les adversaires du président malgache Andry Rajoelina se cherchent encore un statut au sein du Parlement, l’ancien chef de l’État, candidat déçu à la présidentielle de décembre 2018, souhaite désormais obtenir le statut officiel de chef de l’opposition. Interview.
Neuf mois après la rentrée ministérielle de janvier 2019, certains ministres sont déjà sur le gril et pourraient bien faire les frais du remaniement attendu au lendemain des résultats des municipales.
Malgré une croissance positive et de première réformes encourageantes, le pays n’est pas encore complètement engagé sur la voie de l’émergence, fixée à l’horizon 2023…
Maintenant qu’il a pris ses marques, Andry Rajoelina va pouvoir s’atteler à réformer le pays. Réussira-t-il à faire montre de pragmatisme dans la mise en œuvre de son programme ?
La Banque mondiale vient de publier une note sur la conjoncture économique de Madagascar. Intitulée “Un nouveau départ ?”, l’étude prévoit un petit ralentissement de la croissance en 2019, avant une reprise, normalement, dans les prochaines années.
Le président français, qui affichait un temps sa volonté d’ouvrir le dialogue avec Madagascar sur le dossier des îles Éparses, semble avoir rétropédalé. Provoquant une vive réaction de son homologue malgache.
Madagascar connaît depuis lundi 21 octobre une pénurie partielle de carburant, causée par une rumeur diffusée sur les réseaux sociaux. Au-delà de ce phénomène conjoncturel, c’est la fragilité de la chaîne de distribution qui pose question, alors même que le gouvernement et les sociétés pétrolières sont engagées dans d’âpres négociations.
En visite sur les îles Glorieuses mercredi, le président français a annoncé que l’archipel sera classé en réserve naturelle dès 2020. Il fait partie de l’ensemble des îles Éparses, administré par la France, dont Madagascar revendique la souveraineté.
Dans son jugement rendu le 17 octobre, le tribunal de commerce de Paris a débouté Air Madagascar de toutes ses demandes dans l’affaire des deux Airbus A340 que la compagnie s’était procurés auprès d’Air France en 2012, quand elle était sur la liste noire de l’UE.
L’avenir du parti HVM était au cœur des discussions entre l’ancien chef de l’État malgache, Hery Rajaonarimampianina, et le président du Sénat, Rivo Rakotovao, fin septembre, en France.
Le gouvernement a autorisé la duplication, par un autre opérateur, des installations de fibre optique déjà existantes. Qui sont toutes détenues par Telma, filiale du groupe Axian, de Hassanein Hiridjee. L’opérateur proteste et réplique, pour le moment en investissant encore davantage dans la téléphonie mobile.
À la retraite depuis sa défaite sans appel au premier tour de l’élection présidentielle malgache, en 2013, l’ancien général de brigade – soutien d’Andry Rajoelina lors du dernier scrutin – a été nommé, le 18 septembre, ambassadeur de son pays à Maurice.
« Zébu Boy », le premier roman d’Aurélie Champagne, propose un récit documenté sur la survie d’un homme, à Madagascar, pendant l’insurrection de 1947 contre l’État colonial français.