Dimanche 8 septembre au soir, les trois candidats en lice à la présidentielle algérienne, y compris le président réélu, ont remis en cause les chiffres de participation annoncés par l’Autorité nationale indépendante des élections. Les premières données disponibles laissent à penser qu’environ 23 % des électeurs se sont déplacés.
Face aux blocages liés à l’éviction du patron de la banque centrale libyenne, le chercheur Jalel Harchaoui estime que Washington — et Ankara — n’auront d’autre choix que d’intervenir pour ramener les différentes parties libyennes à la table des négociations. Mais dans quel délai ?
Un an après le séisme de magnitude 6,8 qui a frappé les montagnes de l’Atlas au Maroc, causant 2 900 décès, la reconstruction avance lentement. Et la situation des familles des trois provinces d’Al Haouz, Taroudant et Chichaoua demeure précaire.
Des pluies torrentielles, provoquant des inondations, ont fait au moins onze morts et neuf disparus depuis le 6 septembre dans 17 régions et provinces du royaume, dont certaines sont habituellement semi-arides.
Le 8 septembre, des frappes israéliennes ont touché des sites militaires dans le centre du pays, dont un centre de recherche scientifique. Depuis le début de la guerre à Gaza, les raids israéliens visant l’armée du président Bachar al-Assad et les groupes pro-iraniens implantés dans le pays se sont intensifiés.
Sans surprise, le président sortant est reconduit à la tête de l’État algérien, avec 94,65 % des suffrages. Le faible taux de participation tempère toutefois ce score triomphal.
Avec sa vaste étendue désertique propice à la détection et à la conservation des fragments d’astéroïdes, le Royaume est devenu un haut lieu de découverte de ces corps célestes. Au point d’attirer des scientifiques, des passionnés et de simples curieux mais aussi des chasseurs de joyaux à l’affut du jackpot.
Le taux de participation, inférieur à 50 %, était le principal enjeu de cette élection dont le président sortant, Abdelmadjid Tebboune, devrait sortir vainqueur.
Ce samedi 7 septembre, les Algériens sont appelés aux urnes pour élire leur président. Un scrutin sous contrôle et sans grand suspense : depuis le 21 mars et la décision d’Abdelmadjid Tebboune d’avancer la date de l’élection, la seule issue semble être la reconduction du chef de l’État sortant.
Entre les accusations de déstabilisation, le soutien aux indépendantistes sahraouis et les théories du complot qui imputent à Rabat les incendies de 2021 en Kabylie, le président algérien, candidat à sa propre succession, n’a pas manqué une occasion d’incriminer le Maroc durant sa campagne électorale. Un argumentaire également utilisé par ses deux adversaires, Youssef Aouchiche et Abdelaali Hassani Cherif.
Si la réélection d’Abdelmajid Tebboune à la présidence, le 7 septembre, ne fait aucun doute, le pouvoir algérien craint toutefois un taux de participation qui, s’il s’avérait trop bas, nuirait à la crédibilité du scrutin. Les scouts musulmans, qui soutiennent le chef de l’État, ont donc décidé de s’impliquer. Histoire d’un mouvement marqué par son patriotisme.
Perspectives économiques, réformes de l’État social, dépendance au pétrole… À la veille de l’élection présidentielle algérienne du 7 septembre, la chercheuse associée au CNRS Fatiha Talahite dépeint, sans concession, un pays à la croisée des chemins.
Le dessinateur américano-maltais, figure de la BD documentaire, revient dans un court album sur la riposte d’Israël après les attentats du 7 octobre 2023 et le lien indéfectible unissant l’État hébreu et les États-Unis. Il livre dans le même geste une réflexion sombre sur la démocratie, l’humanité et la notion d’« auto-défense génocidaire ».
Déjà perturbées par la question du partage des eaux du Nil et l’accord de coopération entre l’Éthiopie et le Somaliland, les relations égypto-éthiopiennes se sont encore tendues depuis la fin du mois d’août. En cause, l’envoi de soldats égyptiens et d’armes sur le sol somalien. Addis-Abeba s’alarme d’un risque de déstabilisation régionale.
Les États-Unis ont exhorté Israël et le Hamas palestinien à finaliser un accord de cessez-le-feu dans la bande de Gaza, après que les deux parties se sont mutuellement accusées de faire échouer les pourparlers. Mais selon Benyamin Netanyahou, « aucun accord n’est en cours de négociation ».
À l’élection partielle du 12 septembre, dans la circonscription de Rabat-Océan, un candidat de la majorité affrontera trois représentants de l’opposition. Décryptage.
Le chef de l’État mauritanien réélu en juin dernier et le président malien de la transition se sont rencontrés pour la première fois à Pékin le 4 septembre, après des mois d’escalade diplomatique. Les deux voisins, dont les pays sont très liés, ne s’étaient pas parlé directement depuis des mois.
Alors que les Algériens sont appelés aux urnes le 7 septembre, le social est, comme de coutume, au cœur de la campagne. Mais d’autres réformes, plus profondes, pourraient faire entrer le pays dans une autre dimension.
Au nord du Maroc et au sud de l’Espagne, l’imagination sans limites des barons de la drogue pour faire traverser les frontières aux cargaisons de stupéfiants donne du fil à retordre aux services de sécurité. À Al Hoceima, un trafiquant opérant par hélicoptère vient d’être condamné à dix ans de prison.
Plusieurs joueurs nord-africains ont profité du mercato estival pour changer de club. Certains ont préféré rester en Europe ou y venir, quand d’autres ont choisi l’exil dans le Golfe.
Au cours des trois derniers mois, des milliers d’Algériens ont rallié les côtes espagnoles par bateau. Devenue une industrie, l’immigration clandestine génère des dizaines de millions d’euros par an.
Alors que la situation sanitaire ne cesse de se dégrader dans la bande de Gaza et que l’armée israélienne poursuit son opération en Cisjordanie, chaque partie attribue à l’autre la responsabilité de l’impasse dans les discussions en vue d’un éventuel cessez-le-feu.
Professeur des universités et égyptologue, l’ancien ministre égyptien du Tourisme et des Antiquités mène une campagne offensive et décomplexée pour prendre la tête de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture.
La France enregistre une récolte « catastrophique » de blé en 2024, en raison des fortes pluies. Ses capacités de vente au Maroc, à l’Algérie et à la Tunisie, ses clients traditionnels, sont donc très diminuées.
Cette décision intervient après l’exclusion de la course de trois autres candidats, considérés comme des rivaux sérieux du président sortant, Kaïs Saïed, par l’Autorité électorale.
Le président turc Recep Tayyip Erdogan et son homologue égyptien Abdel Fattah al-Sissi ont affirmé mercredi à Ankara vouloir « renforcer leur coopération », scellant la fin d’une longue décennie de brouille.
LE PORTRAIT ÉCO DE LA SEMAINE – Sous son mandat à la tête de l’ONMT, le tourisme au Maroc a connu sa pire crise mais aussi sa période la plus faste. Nommé le 1er juin dernier à la tête de l’Office national des aéroports par Mohammed VI, l’ancien haut cadre de Coca-Cola hérite de missions aussi sensibles que stratégiques.
Malgré les protestations de la société civile, le conseil du gouvernement a approuvé un amendement porté par le garde des Sceaux, Abdellatif Ouahbi, visant à empêcher les ONG d’intenter des actions en justice contre les délits portant atteinte aux biens publics, notamment contre les malversations commises par des élus ou des fonctionnaires.
Triste retour aux années Ben Ali ? Quatorze ans après la chute de l’ancien président, notre mensuel daté de septembre n’a pas été autorisé à la vente en Tunisie. En cause : une enquête consacrée au président Kaïs Saïed, candidat à sa réélection le 6 octobre.
Système politique et institutionnel démantelé, perspectives socio-économiques inquiétantes, recul des libertés… Après avoir muselé tous les contre-pouvoirs, Kaïs Saïed s’apprête à briguer un second mandat. Comment compte-t-il remettre le pays en selle au lendemain du 6 octobre ?