À l’occasion de la sortie de son cinquième roman et de la quatrième édition du festival Littératures itinérantes de Fès, la romancière évoque son œuvre, profondément enracinée dans la réalité marocaine.
Dans un contexte de flambée des prix, le patron d’OCP réaffirme l’engagement du géant marocain des phosphates à faciliter l’accès aux engrais sur le continent.
Après le sucre, la farine, le lait, le beurre, l’eau minérale, la Tunisie est confrontée depuis quelques jours à une pénurie de carburant. Si les autorités l’imputent au contexte mondial, de nombreux citoyens pointent de graves erreurs de gestion.
Forts de leurs 65 sièges de députés, les islamistes du Mouvement pour la société et la paix espéraient rallier d’autres partis pour voter la censure du gouvernement Benabderrahmane. Mal préparée, l’opération s’est soldée par un échec.
Nouveaux remous à Tunisair, où un collectif d’agents a fait saisir des comptes de la compagnie. Bien qu’il pourrait trouver une issue prochaine, le litige renforce encore le chaos dans la société publique, où l’UGTT n’est plus souveraine.
Le 10 octobre, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a présenté aux membres du Conseil de sécurité son rapport annuel sur le Sahara occidental. Peu d’évolutions et des points de crispation toujours aussi forts.
Sa santé, son futur procès, un éventuel retour en politique, Assimi Goïta et Wagner… Pour sa première interview depuis sa libération, l’ancien président mauritanien n’a éludé aucune question.
Si rien de concret n’a été annoncé lors de la venue à Alger d’Élisabeth Borne et de ses ministres sur l’épineux dossier des visas, la prochaine visite à Paris – à une date qui reste à déterminer – du ministre algérien de l’Intérieur, Brahim Merad, devrait permettre des avancées en la matière.
Entre tensions régionales et crises internes, le contre-amiral à la retraite et ancien premier conseiller à la sécurité nationale de l’ex-président Béji Caïd Essebsi brosse un tableau sombre de la situation en Tunisie. Et nourrit son image de rival potentiel de Kaïs Saïed.
« Densifier » la relation, montrer à quel point les échanges sont redevenus naturels et fluides, concrétiser les intentions annoncées lors du voyage d’Emmanuel Macron en août. Si le voyage de la Première ministre française à Alger est placé sous le signe des accords économiques, les sujets politiques ne sont jamais bien loin.
La Première ministre française Élisabeth Borne a entamé dimanche 9 octobre une visite de deux jours en Algérie pour donner « une impulsion nouvelle » et concrète à la réconciliation amorcée en août par Abdelmadjid Tebboune et Emmanuel Macron.
Le roi Salman a nommé par décret son fils Premier ministre, lui conférant de facto l’immunité garantie aux chefs d’État et de gouvernement lors de leurs déplacements à l’étranger, ce qui dans son cas n’est pas anodin.
En durcissant sa politique de visas avec les citoyens du Maghreb, Paris aura parachevé un lent processus de perte d’influence dans la région, qu’Emmanuel Macron cherche maintenant à enrayer. Si ses efforts semblent porter leurs fruits avec l’Algérie, il reste beaucoup à faire avec la Tunisie et, surtout, le Maroc.
Connue pour ses innombrables dérapages racistes, visant en particulier ses compatriotes kabyles mais aussi les réfugiés subsahariens, l’ancienne députée du Parti de l’équité et de la proclamation était jugée le 5 octobre. Peine requise : deux ans de prison.
Jusqu’au 9 octobre, le festival Dream City permet aux Tunisois de redécouvrir leur ville à travers l’art et la création. Avec en vedette la chanteuse Emel Mathlouthi, la dramaturge Essia Jaïbi ou le chorégraphe Radhouane El Meddeb.
Peu de temps après son voyage en Algérie fin août, Emmanuel Macron a déclaré, répondant à une question impromptue, qu’il se rendrait au Maroc à la fin du mois d’octobre. Mais aucune visite au royaume n’est pour l’instant prévue, tandis que les sujets de crispation, eux, sont toujours là.
En annonçant, le 2 octobre, la création de la première « entreprise citoyenne », le président Kaïs Saïed dit vouloir à la fois relancer l’économie, associer la population et lutter contre la corruption. Mais le modèle choisi et le fait que cette première expérience soit localisée dans son village natal ne font qu’alimenter les doutes.
Le 29 septembre, l’ancien ministre d’Abdou Diouf et de Macky Sall a officiellement pris ses fonctions de représentant spécial d’António Guterres en Libye, où il est désormais attendu. Il s’était retiré de la vie politique sénégalaise en 2013 pour se consacrer à une carrière diplomatique.
Relancé par la mort tragique de la jeune Meriem, 15 ans, le débat sur l’avortement qui secoue le Maroc concerne aussi le parti islamiste. En 48 heures, ses deux leaders historiques, El Othmani et Benkirane, ont exprimé des positions radicalement opposées.
L’attribution de la compétition de sports sur glace à un royaume plus connu pour son désert que pour ses neiges éternelles suscite l’indignation des militants des droits humains comme des écologistes.
La Cour d’appel d’Alger a confirmé le jugement en première instance condamnant le frère et ex-conseiller de l’ancien président à huit ans de prison, tout en levant la saisie de ses biens. Sa défense annonce un pourvoi en cassation.
S’il n’a ni les moyens ni les ambitions de ses grands voisins chinois et russe en Afrique, le Japon entend lui aussi y jouer un rôle, en particulier au Maghreb. Analyse des objectifs nippons par Sayoko Uesu, chercheuse en sciences politiques.
Convoqués par la justice, Ali Larayedh, l’ancien Premier ministre, et Rached Ghannouchi, le chef d’Ennahdha, sont soupçonnés d’avoir favorisé le départ de Tunisiens pour la Syrie et l’Irak lorsque leur parti était au pouvoir. Ces accusations sont-elles étayées ?
Après la visite de trois jours d’Emmanuel Macron à Alger et Oran, Français et Algériens ambitionnent de refonder leurs relations autour de trois questions aussi sensibles qu’essentielles : la mémoire, la mobilité et la sécurité.
Dans l’attente d’une découverte majeure sur son territoire, le royaume marocain, massivement importateur de produits pétroliers raffinés, rêve toujours d’or noir. Jeune Afrique fait le point sur la situation.
Un mémorandum signé entre Tripoli et Ankara prévoit de « développer des projets liés à l’exploration, la production et le transport de pétrole et de gaz ».
Entre ces deux-là, le mot « crise » est toujours tabou. Les signaux d’un malaise persistant entre Paris et Rabat sont pourtant de moins en moins faibles.
Consciente du recul de son influence, la France a réactivé sa politique maghrébine, notamment via la visite d’Emmanuel Macron à Alger fin août. Mais, dans un contexte de grandes tensions régionales, Paris navigue en eaux troubles.