Le remaniement du 13 juillet a vu l’arrivée aux postes clés de l’économie de jeunes technocrates proches de Gamal, le fils du raïs. Comme si on assitait à un début de passation de pouvoir entre le président et son dauphin putatif.
Les membres du comité exécu tif de la Fifa ont tranché : c’est l’Afrique du Sud, et non le Maroc, qui organisera la plus grande compétition sportive du monde, dans six ans. Tout a basculé dans la nuit précédant le scrutin. Récit exclusif.
Depuis 1975, l’ancien territoire espagnol a fait l’objet de 48 résolutions du Conseil de sécurité et d’un nombre incalculable de rapports des Nations unies. Résultat : le différend entre les parties au conflit reste entier.
Annoncée le 10 octobre par Mohammed VI, la réforme du Code de la famille – et donc du statut de la femme – est en cours d’examen au Parlement. Son application risque de se heurter au conservatisme d’une partie de la société.
En renonçant à ses programmes d’armes de destruction massive, le Guide donne de nouveaux gages de bonne volonté aux Anglo-Saxons. Une décision spontanée qui s’apparente à une reddition préventive.
Pour tenter de démontrer que la République arabe sahraouie démocratique fonctionne comme un véritable État, les dirigeants du Front ont organisé leur congrès en territoire « libéré ». Reportage.
La réforme du Code la famille annoncée par Mohammed VI a été accueillie par un concert d’applaudissements. Y compris chez les islamistes, contraints, il est vrai, d’adopter un profil bas depuis les attentats du 16 mai.
Depuis son accession au pouvoir, en 1969, le Guide a multiplié les projets d’union avec les différents pays de la région. À chaque fois, il a été déçu. Dans un discours fleuve prononcé le 6 octobre, il exprime son dépit avec une virulence rare.
Pour obtenir la levée définitive de l’embargo qui frappe son pays depuis 1992, Kadhafi accepte d’endosser la responsabilité de l’attentat contre l’avion de la PanAm. Et de verser 2,7 milliards de dollars aux familles des victimes.
Il est désormais évident que la construction du Maghreb est sans cesse retardée à cause de la non-résolution du conflit du Sahara occidental. Seule une solution politique peut sortir les parties prenantes du bourbier dans lequel elles se sont empêtrées. Les dernières propositions de l’envoyé spécial des Nations unies, James Baker, ont pour le moins le mérite d’être marquées du coin du pragmatisme.
Composé exclusivement de représentants de la société civile, un collectif maghrébin s’est fixé pour objectif de trouver une issue au problème sahraoui. Et de réussir là où les politiques ont échoué.