À la crise du modèle de tourisme de masse qui a longtemps été la norme en Tunisie viennent aujourd’hui s’ajouter des problèmes environnementaux qui rendent la destination de moins en moins attractive. Pouvoirs publics et professionnels semblent toutefois décidés à explorer de nouvelles pistes et à renouveler leur offre pour faire revenir les vacanciers.
Rabat n’en fait pas un mystère : les pays qui souhaitent entretenir de bonnes relations avec le Maroc doivent s’exprimer sur la question du Sahara occidental et, idéalement, y ouvrir des représentations diplomatiques. Le Tchad est le dernier pays en date à avoir rejoint la liste, qui ne cesse de s’allonger.
Les chefs des renseignements israéliens, ainsi que des représentants des États-Unis, poursuivent les discussions après la tournée infructueuse du chef de la diplomatie américaine.
En cette période de vacances et de forte chaleur, les trois candidats à la présidentielle du 7 septembre se sont lancés dans la campagne. Pour les deux adversaires du président sortant, archi favori, il s’agit d’exister et de parvenir à exposer leur programme.
Le cas de Safi Saïd, candidat non investi à la présidentielle tunisienne arrêté le 20 août pour être entré clandestinement sur le territoire algérien, a remis en lumière la tendance historique de certains à considérer le grand voisin de l’Ouest comme une terre d’asile. Les exemples de tels exils sont nombreux, même si la terre d’accueil s’est parfois transformée en piège.
L’historien tunisien passionné par l’archéologie et l’art moderne a pris la direction du département d’art du Moyen-Orient et de l’Afrique chez Christie’s depuis six mois. Portrait.
Deuxième président du gouvernement provisoire (après Ferhat Abbas), d’août 1961 à août 1962, Benyoucef Benkhedda est celui qui mena l’Algérie à l’indépendance en négociant fermement avec la France jusqu’à la signature des accords d’Évian. Portrait.
De nouvelles discussions sont en principe attendues en Égypte cette semaine entre Israël et les médiateurs américain, qatari et égyptien. L’armée israélienne continue son pilonnage de Gaza et ses opérations ciblées au Liban.
Navires immobilisés par les autorités portuaires françaises ou espagnoles, traversées annulées… Depuis le début de l’été, la filiale commerciale de l’entreprise nationale de transport maritime de voyageurs enchaîne les dysfonctionnements.
Lors d’un meeting dans le cadre de la campagne présidentielle algérienne le 18 août, le président-candidat Abdelmadjid Tebboune a laissé planer une ambiance belliqueuse à l’égard d’Israël pour des raisons électoralistes.
LE PORTRAIT ÉCO – Le patron du football marocain a déposé devant la Fifa la candidature commune du Maroc, de l’Espagne et du Portugal pour l’organisation de la Coupe du monde 2030. Portrait de celui qui est, aussi, l’un des ministres les plus puissants du gouvernement d’Aziz Akhannouch.
Si le pays n’a pas été épargné par la violence politique depuis 2011, la campagne en vue de la présidentielle est marquée, sur les réseaux sociaux notamment, par un niveau de brutalité dans les propos qui dépasse largement celui observé en 2019. Sans provoquer, pour l’instant, de réaction officielle.
Dans l’équipe du secrétaire d’État américain Antony Blinken, qui vient à nouveau de rencontrer les responsables israéliens et palestiniens, on souligne les « déclarations non constructives » du Premier ministre israélien.
L’influent narcotrafiquant marocain Mounir Erramach a été condamné en 2004, entraînant dans sa chute 22 hauts fonctionnaires du royaume. Vingt ans plus tard, le voilà libre. Récit.
Comme bon nombre de personnalités, l’acteur appréciait beaucoup le Maroc. Un pays qu’il a d’abord connu via la jet-set avant d’acheter un riad à Marrakech.
Le 18 août, les douaniers français de l’aéroport Roissy Charles-de-Gaulle ont saisi l’équivalent de 2,4 millions d’euros sur deux voyageurs algériens en partance vers la Turquie. Les deux hommes, qui se disent commerçants, sont soupçonnés de blanchiment d’argent.
Abdelmadjid Tebboune, Youcef Aouchiche et Abdelaali Hassani Cherif. Trois hommes à l’affiche de la présidentielle du 7 septembre, trois programmes. Mais tous confrontés aux mêmes problèmes : une jeunesse désillusionnée, une crise économique et sociale, une nation en quête de liberté. Comment comptent-ils les résoudre ?
Le chef de la diplomatie américaine a prévenu que les pourparlers sont à « un moment décisif », à l’occasion de son neuvième voyage dans la région depuis le début de la guerre à Gaza.
En Algérie, au Maroc et en Tunisie, certains clubs professionnels pratiquent une politique salariale qu’ils ont du mal à assumer, faute de recettes suffisantes. Pour beaucoup d’entre eux, les difficultés économiques ne sont jamais loin.
Le Maroc et la Côte d’Ivoire avaient mutuellement aboli la nécessité d’un visa pour voyager entre les deux pays. Mais les autorités ivoiriennes ont demandé sa réinstauration, à compter du 1er septembre prochain, pour leurs ressortissants désireux de se rendre dans le royaume. Les détails.
La campagne pour l’élection présidentielle algérienne est officiellement ouverte depuis le 15 août. Face aux grands moyens du favori, le sortant Abdelmadjid Tebboune, ses deux challengers, Abdelali Hassani Cherif et Youcef Aouchiche, ont opté pour la proximité et tiennent leurs premiers meetings à Alger et Blida. Mais, pour eux, le défi semble difficile à surmonter.
Benyamin Netanyahou et le Hamas s’accusent de faire échouer un accord porté à bout de bras par les États-Unis qui espèrent, aussi, faire baisser la tension régionale.
La Seconde Guerre mondiale et les persécutions du régime de Vichy ont profondément marqué les Juifs marocains. Bien qu’ils soient devenus des citoyens à part entière du Maroc nouvellement indépendant, ils ne résistent pas à l’appel du sionisme et partent massivement s’installer en Israël.
Alors que le premier cas de poliomyélite en vingt-cinq ans vient d’être confirmé dans le bande Gaza, António Guterres a rappelé la nécessité de « pauses humanitaires » afin de permettre une campagne de vaccination auprès de 640 000 enfants de moins de dix ans.
Sous Vichy, l’attitude du sultan Mohammed Ben Youssef (futur Mohammed V) à l’égard des Juifs fut marquée par une grande prudence. N’en fit-il pas assez pour réellement les protéger, comme l’affirment certains historiens ? La partition qu’il joua est autrement plus complexe, et la vérité bien plus nuancée.
Au temps du protectorat, le Maroc subit les conséquences directes de la défaite de la France face à l’Allemagne nazie. En premier lieu, les Juifs marocains, touchés par les lois antisémites du régime de Vichy. Le sultan Mohammed Ben Youssef (futur Mohammed V), qui avait les mains liées, tenta de leur assurer une certaine protection. Récit.
Le rappeur tunisien ne s’est pas seulement vu refuser une candidature à la présidentielle d’octobre. Le tribunal de Jendouba vient de le condamner à quatre ans de prison, par contumace, pour achat présumé de parrainages.
Chadha Haj Mbarek, Sonia Dahmani, Mourad Zeghidi, Borhen Bsaies… Plusieurs journalistes tunisiens sont emprisonnés et, à l’approche de la présidentielle du 6 octobre, les pressions sur les médias s’intensifient. Entre la crainte qui s’installe et la volonté de résister, le combat pour une presse libre est de plus en plus difficile.