Le 1er mars, une note du ministère marocain des Affaires étrangères, qui annonce la suspension des relations avec l’ambassade d’Allemagne a mystérieusement fuité sur la toile. En coulisses, la « rupture » couvait depuis plusieurs mois. Explications.
Ancien ministre saoudien du Pétrole, Ahmed Zaki Yamani est mort le 23 février à l’âge de 91 ans. La veille, Anis Naccache, terroriste libanais, décédait lui aussi, à Damas, à l’âge de 70 ans. Deux hommes qui, avec le terroriste Carlos, ont été au cœur d’une spectaculaire prise d’otages en Autriche en décembre 1975. Récit.
Au royaume, une affaire de « revenge porn » a relancé le débat sur l’article 490, qui criminalise les relations sexuelles hors-mariage. À quelques mois des élections législatives, le collectif Moroccan Outlaws a décidé d’interpeler les partis politiques sur son éventuelle abrogation.
Le parti islamiste a organisé un grand rassemblement à Tunis ce 27 février. Objectif : soutenir le gouvernement Mechichi dans son conflit contre le président Kaïs Saïed.
Avec leur superbe ouvrage « Voyage en Égypte ancienne » (3ème édition), Jean-Claude Golvin et Aude Gros de Beler redonnent vie aux sites antiques les plus remarquables de la vallée du Nil.
« Maroc-Algérie : demain, la guerre ? » (4/4). La question du Sahara n’empoisonne pas seulement les relations entre le Maroc et l’Algérie. Jeune Afrique, toujours interdit de diffusion en Algérie, est aussi une victime collatérale des tensions entre les deux pays.
Au total, 59 détenus d’opinion ont été libérés en Algérie depuis l’annonce de la grâce accordée par le président Abdelmadjid Tebboune le 18 février, a indiqué samedi le ministère de la Justice.
« Maroc-Algérie : demain, la guerre ? » (3/4). Ils sont arrivés à la tête des services secrets ou des forces militaires de leur pays au terme de parcours souvent brillants et parfois mouvementés. Portraits.
La décision de la justice française de ne pas extrader le beau-frère du président Zine el-Abidine Ben Ali est un cinglant désaveu pour les autorités tunisiennes. Une preuve aussi de l’échec de la révolution.
Le photographe Bas Uterwijk a tenté de reconstituer les visages d’Akhenaton et de Néfertiti, roi et reine de l’Égypte ancienne. Des portraits modernes bluffants, réalisés grâce à l’intelligence artificielle.
Un collectif a appelé vendredi à une légalisation du cannabis en Tunisie, où la stratégie essentiellement répressive et une loi contestée entraînent chaque année l’incarcération de nombreux jeunes.
« Maroc-Algérie : demain, la guerre ? » (2/4). L’Algérie et le Maroc possèdent respectivement la deuxième et cinquième armée du continent, et investissent massivement chaque année dans l’achat de matériel dernier cri. Si Rabat privilégie les fournisseurs américain et français, Alger est, de son côté, fidèle à la Russie.
Tandis qu’Ennahdha mise beaucoup sur le retour des Démocrates à la Maison-Blanche, les Américains, qui s’étaient désintéressés de la Tunisie sous Donald Trump, reviennent en force dans le pays.
Entre les drones, les chars d’assaut et une star déchue de Hollywood, l’événement était l’occasion de mesurer les ambitions grandissantes des Émirats arabes unis sur le marché mondial de la défense. Reportage.
Les forces du gouvernement d’accord national (GNA) à Tripoli ont mis la main sur un système de défense antimissile Pantsir russe lorsqu’elles ont pris d’assaut la base aérienne d’Al-Watiya de Khalifa Haftar, dans l’ouest de la Libye, le 18 mai 2020.
« Maroc-Algérie : demain, la guerre ? » (1/4). L’incident de Guerguerat, en novembre 2020, puis la reconnaissance, par les États-Unis, de la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental, ont avivé les tensions entre Alger et Rabat. Jamais, depuis 45 ans, le risque de confrontation n’avait paru aussi grand.
L’hostilité entre les deux pays a pris une nouvelle dimension ces derniers mois, en particulier sur la question du Sahara. Peut-elle dégénérer en conflit ouvert ? JA fait le point sur les forces en présence.
C’est l’un des grands débats qui ont traversé le Hirak : faut-il participer au jeu politique, quitte à suivre les règles du pouvoir, ou boycotter les rendez-vous électoraux, au risque de devenir inaudible ? Ces figures du Hirak ont elles décidé de franchir le pas de l’engagement partisan. Parcours.
Deux après le début de la contestation qui a emporté le régime de Bouteflika, le mouvement semble repartir un peu partout dans le pays. Baroud d’honneur ou véritable second souffle ?
Dix ans après les Printemps arabes, les régimes militaires et autoritaires prospèrent au Moyen-Orient. Au risque de provoquer, dans les années à venir, de nouveaux soulèvements populaires encore plus violents.
L’absence de Kaïs Saïed à de grands rendez-vous africains interroge. Ses détracteurs l’accusent d’isoler la Tunisie sur le continent, tandis que diplomates et entrepreneurs se démènent sur le terrain pour faire exister une relation sous-investie.
Le 24 février 1971, Alger tirait un trait particulièrement symbolique sur la période coloniale en nationalisant l’exploitation de son pétrole, jusque-là majoritairement contrôlée par des sociétés françaises.
Le gouvernement de Tripoli espère voir le nouveau président des États-Unis s’impliquer à nouveau dans le dossier libyen. Il compte en particulier sur l’appui de Washington pour obtenir le retrait des mercenaires russes.
Michael Zaoui, Steve Ohana, Rabbi David Pinto… La tradition des « Juifs de cour » telle que le royaume l’a connue pendant plusieurs siècles a aujourd’hui cédé la place à une internationalisation des intercesseurs.
Cet étudiant affirme avoir été torturé et violé lors de sa longue garde à vue à la caserne Antar, à l’époque où le général Wassini Bouazza dirigeait la sécurité intérieure.
Le geste d’Abdelmadjid Tebboune en faveur des détenus d’opinion n’y a rien fait : ce 22 février, des milliers d’Algériens sont descendus dans la rue pour réclamer la rupture avec l’ancien système. Reportage.
Crédité d’un bon bilan à la tête du ministère de la Santé, en pleine pandémie de Covid-19, le cadre d’Ennahdha se forge une stature nationale. Au risque d’agacer le chef de son parti, l’inamovible Rached Ghannouchi.
À peine six semaines après sa nomination à la tête de Tunisair, Olfa Hamdi a été limogée par le gouvernement. Sa communication jugée outrancière, son combat contre le principal syndicat et ses relations étrangères troubles ont eu raison de la trentenaire.