En l’absence d’un accord politique, introuvable, entre belligérants, la solution militaire – et le chaos – continue de prévaloir. Tandis que la Turquie et la Russie s’imposent comme les nouveaux acteurs clés de la crise.
Crise humanitaire, déstabilisation des frontières, terrorisme… Les voisins de la Libye redoutent une internationalisation du conflit et veulent éviter que le pays ne devienne « une nouvelle Syrie ».
Sous l’égide de l’ONU, le sommet de ce dimanche réunit les dirigeants des principaux pays impliqués dans le conflit, excepté la Tunisie, qui se donnent pour objectif de relancer le processus de paix, en faisant notamment respecter l’embargo sur les livraisons d’armes.
Si une révision de la Constitution s’impose, envisager une refonte totale pourrait être une entreprise éprouvante dans un pays en quête de repères et où les crises politiques, économiques et sociales se succèdent.
À la veille de la conférence de Berlin sur la Libye, le ministre des Affaires étrangères du Congo-Brazzaville plaide pour une solution africaine au conflit. Une réunion consacrée à la crise libyenne se tiendra le 30 janvier prochain dans la capitale congolaise.
Le président turc Recep Tayyip Erdogan débutera prochainement une tournée en Afrique. Au programme : le Sénégal, la Gambie, l’Algérie et sans doute le Maroc.
Après une rencontre avec son homologue turc à Rabat le 15 janvier, le ministre marocain de l’Industrie et du Commerce a annoncé des discussions prochaines pour « revoir les conditions » de l’accord liant les deux pays. Les industriels du pays, qui pointaient du doigt une concurrence difficile à tenir, se réjouissent.
Alors que les cigares Habanos made in Morocco restent confidentiels sur le marché, la société marocaine censée les produire entretient le mystère sur son activité tout en enchaînant des victoires judiciaires. Ses principales cibles devant les tribunaux : la fabrique cubaine et la Société Marocaine des Tabacs (SMT).
Les deux associations de défense des droits de l’Homme Human Rights Watch (HRW) et Initiative de résurgence du mouvement abolitionniste en Mauritanie (IRA) saluent les réformes engagées par le président Mohamed Ould El Ghazouani, mais attendent de nouvelles avancées, sur la peine de mort et l’esclavage notamment.
Les exploits d’Antar et son amour fou pour sa cousine Abla ont bercé les imaginaires au Maghreb et au Moyen-Orient. Un livre illustré traduit en partie ce texte poétique en français.
Le point commun entre Lætitia Hallyday, Julien Clerc, Meryl Streep et Jessica Alba ? Ces stars ont toutes passé les fêtes de fin d’année dans la cité ocre. Et pour cause : le Maroc ne lésine pas sur les moyens pour assurer le confort et la sécurité des célébrités, qui deviennent ensuite ses influents ambassadeurs de charme.
Les ennuis judiciaires d’Ali Haddad, ancien patron des patrons algériens, font toujours peser d’importantes répercussions économiques sur le club de football de l’Union sportive de la médina d’Alger (USMA). L’arrivée d’un sponsor majeur, Serport, soulage la formation algéroise, mais tout n’est pas réglé.
Après le rejet de la confiance au gouvernement de Habib Jemli, l’ancien député Mondher Belhaj Ali, détracteur d’Ennahdha, estime qu’« une phase historique de l’islam politique s’achève ». Interview.
La paix en Afrique se fera avec les Africains, ou ne se fera pas. L’Europe doit le comprendre et accepter la main tendue l’Union africaine, à l’heure où la Turquie s’apprête à s’engager militairement en Libye.
L’antagonisme entre le président turc Recep Tayyip Erdogan et son homologue égyptien Abdel Fattah al-Sissi n’est pas nouveau. Ces deux chefs d’État ne s’embarrassent même pas de préserver les apparences.
Le sommet de Moscou sur la Libye était censé aboutir à un accord cessez-le-feu entre Fayez al-Sarraj et Khalifa Haftar, pour entériner l’arrêt des combats obtenus par Moscou et Ankara depuis dimanche 12 janvier. Mais la diplomatie russe n’a pas su rapprocher les belligérants autour d’un texte.
Les postes clés au sein du gouvernement ont été confiés à des personnalités liées à l’ancien régime ou proches d’Ennahdha, sans être pour autant encartées.
Le décès inopiné d’Ahmed Gaïd Salah, chef d’état-major de l’armée et homme fort du régime depuis la chute de Bouteflika, change la donne pour le nouveau président. Qui a décidé de jouer la carte de l’apaisement.
Le livre « Profession diplomate » de l’ancien ambassadeur Yves Aubin de la Messuzière revient sur ses expériences en Afrique et au Moyen-Orient. Il se confie à Jeune Afrique sur ses années de travail au Maghreb et les liens complexes entre diplomatie et pouvoirs exécutifs.
Quelles ont été les compagnies aériennes les plus performantes dans l’année écoulée ? Jeune Afrique s’est penché sur la dernière étude publiée par OAG (Official Airline Guide), pour déterminer qui sont les bons et les mauvais élèves du continent en matière de ponctualité.
L’année 2020 a commencé très fort dès son premier jour. Notre pauvre monde a tremblé tout au long de la semaine dernière, et l’épicentre de ce premier tsunami de l’année a été, comme souvent, le Moyen-Orient.
L’assassinat le 3 janvier à Bagdad par les États-Unis du chef de la Force Al-Qods fait craindre un nouveau conflit armé dans la région. Les États-Unis endossent et normalisent le rôle de puissance étrangère prompte à l’ingérence que leur assigne la propagande iranienne.
Le large rejet par les députés du nouveau gouvernement intervient au terme d’âpres négociations. Habib Jemli s’est attiré les foudres des modernistes, au point d’être accusé de n’être que l’homme de paille d’Ennahdha.
Un cessez-le-feu à l’initiative d’Ankara et Moscou est entré en vigueur dimanche 12 janvier en Libye, pays ensanglanté par plus de neuf mois de combats aux portes de sa capitale, après un intense ballet diplomatique suscité par la crainte d’une internationalisation accrue du conflit.
Sous la coupole du Bardo, les députés ont refusé d’accorder leur confiance au gouvernement Jemli proposé par Ennahdha vendredi 10 janvier. Un revers majeur, potentiellement annonciateur d’un changement d’équilibre dans l’échiquier politique.