Port du masque, restrictions des déplacements, reprise du travail… Le gouvernement tunisien a livré ce 29 avril le détail de son plan de déconfinement graduel et par étapes, qui doit entrer en vigueur ce 4 mai.
Mauvaise nouvelle pour le secteur bancaire marocain. L’agence de notation américaine a revu à la baisse les perspectives du secteur, qui passent de « stables » à « négatives », en répercussion de la crise économique liée au coronavirus.
L’ancien ministre algérien des Finances, Abderrahmane Benkhalfa, a intégré le panel des personnalités africaines chargées par l’Union africaine (UA) de mobiliser des financements internationaux pour aider l’Afrique à faire face aux effets de la pandémie.
Les craintes étaient de voir le coronavirus frapper les camps de réfugiés de Tindouf, en Algérie, où la vie est déjà précaire. Mais ce sont les conséquences économiques de la pandémie qui suscitent désormais l’inquiétude.
Depuis la mise en place du confinement, le 22 mars, le chef du gouvernement s’appuie sur une task force anti-coronavirus composée de plusieurs ministres, épidémiologistes et autres experts de la santé publique.
Au Maroc, si le secteur du tourisme est particulièrement touché par la crise sanitaire, Risma en est l’un des exemples. Après avoir investi pendant de nombreuses années dans la rénovation de ses établissements, dont le Sofitel de Marrakech, l’hôtelier devrait plonger un peu plus dans le rouge durablement.
Un feuilleton de ramadan, réalisé par Yousri Bouassida, retrace au plus près le quotidien d’une unité d’élite de l’armée. Une première pour la télévision tunisienne.
Combat contre les fake news, contrôle des médias et des partis… Eclipsées par la lutte contre le coronavirus, les nouvelles dispositions pénales ont été présentées devant un Parlement presque vide, et adoptées sans débat politique.
Écarté en mars 2019, le général-major Mohamed Bouzit, très discret conseiller d’Abdelmadjid Tebboune sur le dossier libyen, reprend les rênes de la Direction de la documentation et de la sécurité extérieure (DDSE).
En imposant des mesures restrictives dès le début du mois de mars et en communiquant très vite auprès de la population, le Maroc a su limiter la propagation du virus, estime le professeur Mohammed Amine Serghini, de l’Université Ibn Zohr d’Agadir.
Représentant 11 % du PIB et 5 % des emplois du pays, le secteur est à l’arrêt dans le royaume. Appelant à un soutien des pouvoirs publics pour passer la crise, les professionnels savent qu’ils vont devoir revoir leur offre pour se centrer sur la clientèle marocaine.
Un consortium mené par le Fonds public d’investissement saoudien, piloté par le prince héritier Mohammed Ben Salmane, souhaite racheter le club anglais de Newcastle United. Si l’affaire est bien engagée, elle se heurte à plusieurs obstacles.
Après la découverte de plusieurs cas de Covid-19 dans les prisons marocaines, la crainte d’une large contamination des détenus gagne l’Afrique du Nord. D’autant que, de l’Algérie à l’Égypte, la surpopulation carcérale multiplie les risques.
L’ensemble des pays musulmans a désormais entamé le mois de ramadan. Entre l’état d’urgence sanitaire au Maroc, les couvre-feux généralisés en Algérie et en Tunisie, et les craintes sanitaires et économiques, force est de constater que ce mois sera bien singulier. Et singulier ne signifie pas moins exaltant, ou plus difficile.
Après avoir renoncé au poste d’émissaire des Nations unies pour la Libye, le diplomate algérien rebondit au prestigieux Institut international de recherche sur la paix de Stockholm (Sipri).
Un document de la justice américaine met en cause l’ex-ministre algérien de l’Énergie, exilé aux États-Unis, dans une affaire de corruption internationale. Et pourrait permettre à la justice algérienne de finalement obtenir son extradition.
Le secteur de hébergement/restauration et les TPE sont frappés de plein fouet, annonce le Haut-commissariat au plan qui a dévoilé un rapport sur les conséquences immédiates de la crise sanitaire.
Les conséquences socioéconomiques et sanitaires de la pandémie de Covid-19 alimentent les échanges au Parlement comme au sein des partis politiques. Et le débat public pourrait courir jusqu’aux élections législatives de 2021.
Déshydratation, fatigue, manque d’apport énergétique plus de douze heures par jour… À l’approche du ramadan, de nombreux musulmans se demandent si le jeûne peut accroître le risque d’être atteint du coronavirus. Des interrogations légitimes.
À chaque inhumation, les riverains des cimetières tunisiens craignent d’être contaminés à leur tour par le coronavirus. Le corps médical assure pourtant que cette peur n’a pas lieu d’être.
Des vidéos affirment que des centaines de Tunisiens ont forcé le passage au poste de Ras Jédir, au soir du 20 avril, pour fuir la Libye. Que s’est-il passé précisément ? Qui sont ces individus ? Ont-ils été placés sous surveillance ? Les réponses de Jeune Afrique.
Alors que sa nomination comme représentant spécial du secrétaire général de l’ONU en Libye était sur le point d’être bouclée, l’ancien ministre algérien des Affaires étrangères Ramtane Lamamra a définitivement renoncé au poste.
Il y a quarante ans, la Kabylie s’enflammait en raison de l’annulation par le pouvoir d’une conférence de l’anthropologue Mouloud Mammeri à l’université de Tizi-Ouzou. Retour sur les jours de révolte qui ont abouti, des années plus tard, à la consécration officielle de la culture et de l’identité berbères.
Après plus d’un mois d’arrêt, les deux usines marocaines de Renault doivent reprendre progressivement leurs activités, tout en respectant un protocole sanitaire pour assurer la sécurité des employés.
Pèlerinage annulé, mosquées fermées, rassemblements interdits… De l’Arabie saoudite au Maroc, les fidèles se préparent à un mois sacré, qui devrait commencer ce jeudi 23 avril pour nombre de musulmans, plus morne qu’à l’accoutumée.
En s’acquittant de l’amende de 3,3 milliards de dirhams infligée par le régulateur suite à une plainte du concurrent Inwi, Maroc Telecom confirme une accalmie dans un secteur marocain des télécoms jusqu’ici caractérisé par de vives tensions entre opérateurs.
Touristes étrangers toujours bloqués sur le sol marocain, binationaux qui voudraient regagner l’Europe, touristes marocains bloqués à l’étranger… Le rapatriement est géré au compte-gouttes par les autorités marocaines.
Le Maghreb semble aujourd’hui être la sous-région africaine la plus touchée par le Covid-19. Chercheur principal sur la Méditerranée et le monde arabe à l’Institut Royal Elcano de Madrid, Haizam Amirah-Fernández analyse ses forces et ses faiblesses face à la crise.
Une usine d’éthanol remise en état en une semaine, des usines de textile qui se reconvertissent pour la confection de masques, une unité industrielle qui lance une chaîne de production de respirateurs artificiels… l’industrie marocaine s’est adaptée à la pandémie du coronavirus.
En Algérie, les tournages sont à l’arrêt en raison des mesures prises pour limiter la propagation du Covid-19. Pour reprendre leurs activités, les producteurs attendent le 19 avril, date de fin hypothétique de la quarantaine – ou une éventuelle dérogation.