Reportée à maintes reprises en raison des difficultés opérationnelles, la mise en production du projet gazier par le géant britannique est imminente, à en croire son partenaire Kosmos Energy.
Il y a tout juste 49 ans, à l’appel du roi, un cortège de 350 000 Marocains se mettait en marche pour « libérer le Sahara occidental de la présence espagnole ». Un événement historique, toujours commémoré par le royaume. Dix ans plus tard, en 1985, le souverain accordait l’une de ses rares interviews à notre collaborateur Hamid Barrada.
Un peu plus d’un an après le début de la guerre à Gaza, le bureau de liaison israélien à Rabat a un nouveau chef. Il s’agit de Yossi Ben David, membre du Likoud et proche de Benyamin Netanyahou.
Dans l’un de ses ultimes clips de campagne, le candidat républicain à la présidentielle américaine a de nouveau mis en cause la boxeuse algérienne hyperandrogène, championne olympique à Paris en août. Son avocat et ses fans ont rapidement réagi.
À la faveur du 70e anniversaire de la guerre d’indépendance, la présidence a annoncé une mesure de grâce inattendue envers le journaliste Ihsane El-Kadi.
Réélu début octobre dès le premier tour avec 90,6 % des suffrages, le président Kaïs Saïed entame un second mandat, mais n’a pas encore vraiment expliqué ses intentions et ses objectifs. Mettre en place les nouvelles institutions qu’il a conçues, bien sûr ; redresser l’économie, évidemment. Mais comment, et avec quelle équipe ? Éléments de réponse.
Après la tentative de putsch à Skhirat en juillet 1971, le royaume entre dans une ère quasi révolutionnaire. Le Fqih Basri, ses disciples et une grande partie de l’Union nationale des forces populaires se préparent à la confrontation avec le régime. Ils s’associeront même à une fraction de l’armée marocaine pour réaliser le « coup d’État des aviateurs » du 16 août 1972.
À l’occasion du 70e anniversaire de l’insurrection du 1er novembre 1954 en Algérie, le président français a reconnu vendredi « l’assassinat » du dirigeant du FLN, Larbi Ben M’hidi, « par des militaires français ». En 1957, lors de sa disparition, la version officielle avait attribué son décès à un suicide
Au lendemain de l’indépendance, des jeunes marocains, diplômés et engagés à gauche, décident de prendre les armes contre un roi fraîchement intronisé et à peine plus âgé qu’eux : Hassan II. Un combat féroce entre deux projets politiques antagoniques, où tous les coups ont été permis. Récit.
Dans la nuit du 31 octobre 1954, le FLN diffusait auprès du peuple algérien son appel à l’insurrection. Cette « Toussaint rouge » a lancé les hostilités à travers tout le pays et a mené, huit longues années plus tard, à l’indépendance.
Plus de 800 millions de dollars d’aide humanitaire et 200 millions pour l’armée : c’est la somme collectée lors d’une conférence internationale de soutien au Liban, le 24 octobre dernier. Un résultat appréciable mais qui ne saurait faire oublier l’échec des grandes puissances à faire cesser les bombardements au Liban et à Gaza, selon Skander Ounaies.
Dans son roman « Le Désastre de la maison des notables », l’autrice tunisienne réhabilite la figure du penseur et syndicaliste tunisien Tahar Haddad. Féministe avant l’heure et mort dans le dénuement en 1935. Le livre vient d’obtenir le Prix de la littérature arabe créé par la Fondation Lagardère et l’Institut du monde arabe.
Enfant lors de l’indépendance du royaume, Brahim Ouchelh a milité dans les organisations de gauche opposées à Hassan II, autour de figures comme le Fqih Basri et Abderrahmane El Youssoufi. Dans ses Mémoires, il raconte la violence des années de plomb, la résolution de ses camarades d’alors à abattre la monarchie et la fermeté avec laquelle le pouvoir a réagi.
Pierre angulaire du développement économique du royaume, certains établissements et entreprises publics enchaînent les performances. D’autres les pertes. Tour d’horizon.
Lieu symbolique de l’économie marocaine à deux vitesses et de l’âme rebelle de Casablanca, ce marché aux puces spécialisé dans l’électronique sort enfin de l’impasse foncière. Pour le plus grand bonheur des 4 000 commerçants qui y travaillent dans l’illégalité depuis les années 1980.
Les positions du président français sur la souveraineté marocaine au Sahara occidental, exprimées lors de son déplacement de trois jours dans le royaume, ont été fustigées par plusieurs médias en Algérie, qui parlent d’atteintes au droit international et accusent Paris de mettre de l’huile sur le feu.
Si le Sahara occidental a bien été intégré au royaume sur le site officiel de la diplomatie française en marge de la visite d’Emmanuel Macron, il n’en est pas encore de même partout. Une « anomalie » dont la correction en cours, jointe au transfert annoncé des archives coloniales, ne sera pas sans conséquences sur la très délicate relation entre Paris et Alger.
Rabat et le géant français de la gestion de l’eau ont signé ce mardi 30 octobre un accord qui promet à terme de couvrir une grande part des besoins de la population et du secteur agricole.
Engagé dans un ambitieux programme de décarbonation, le premier producteur mondial d’engrais phosphatés va désormais bénéficier de la force de frappe de l’énergéticien français.
Au deuxième jour de sa visite d’État à Rabat, le président français a réitéré devant les élus des deux chambres son soutien au plan d’autonomie du Sahara proposé par le Maroc et reconnu la souveraineté du royaume sur ce territoire. Un geste fort, chargé en symboles, qui ouvre de nouvelles perspectives dans les relations entre les deux pays.
Au-delà du renforcement des liens diplomatiques entre le royaume chérifien et Paris, la visite du président français est aussi l’occasion de concrétiser de nombreux contrats dans des secteurs stratégiques comme l’hydrogène vert ou les chemins de fer.
Bachir Ben Barka a profité de la visite du président français à Rabat pour demander l’exécution « des commissions rogatoires internationales au Maroc » et la levée « du secret-défense en France » sur la disparition de son père à Paris, en 1965.
Tous les symboles de la proximité entre Paris et Rabat étaient réunis dès l’arrivée du couple Macron dans la capitale royale. Le sujet du Sahara s’est déjà – indirectement – invité dès la première soirée. Et le roi a, à son tour, accepté une invitation à se rendre en France pour une visite d’État.
Emmanuel Macron est arrivé au Maroc, lundi 28 octobre, pour une visite d’État visant à retisser des liens historiques, distendus par trois ans de brouilles entre les deux pays.
Après le blocage de footballeurs nigérians dans l’Est de la Libye le 15 octobre dernier, la CAF a considéré que le pays hôte avait perdu, sur tapis vert, le match qui aurait dû se dérouler à Benghazi. La sélection libyenne voit ainsi s’envoler ses espoirs de qualification à la prochaine CAN et devra payer une amende.
Le président français arrive ce 28 octobre à Rabat pour renouer des liens profondément distendus par trois ans de brouilles et donner un nouvel élan au partenariat historique entre le Maroc et la France. Cette visite pourrait aussi se traduire par une pluie de contrats
L’accord sur la gestion des flux migratoires signé en 2023 entre Bruxelles et Tunis suscite encore des débats, en particulier du côté européen. Le sujet devrait être au menu de la visite prévue dans le pays à la fin du mois d’octobre.
Si le mouvement de protestation des étudiants en médecine marocains, qui refusent que leur cursus soit ramené de sept à six ans, alimente l’actualité depuis des mois, le royaume n’est pas seul concerné. En Algérie, ce sont le système de résidanat et les freins aux départs pour l’étranger qui provoquent les principales tensions.
Miser sur les énergies renouvelables pour favoriser sa souveraineté énergétique et se positionner dans l’économie décarbonée : tel est le nécessaire pari fait par Rabat. Encore faut-il rendre cette transition énergétique désirable aux yeux de tous les citoyens, selon El Mokhtar Fikri.