L’ex-ministre de l’Industrie Abdeslam Bouchouareb est le haut responsable qui a été condamné à la plus lourde peine, vingt ans de prison, dans le procès anti-corruption inédit dont le verdict a été prononcé mardi 10 décembre. Pour quelles raisons a-t-il été plus sévèrement puni que d’autres, comme les ex-Premiers ministres Ahmed Ouyahia et Abdelmalek Sellal ?
Afin d’aplanir ses différends avec son prédécesseur, le président Mohamed Ould Ghazouani a demandé à plusieurs personnalités de jouer les médiateurs. Les deux hommes se livrent toujours à une lutte d’influence au sein de l’UPR, le parti au pouvoir.
À la question « Où va la Tunisie ? », personne n’est capable de répondre, et il faudrait être devin pour apporter une ébauche de réponse. Quant à « Comment va le pays ? », tous les Tunisiens sont unanimes, il va de plus en plus en plus mal, par la faute de ses enfants.
Les deux ex-Premiers ministres Ahmed Ouyahia et Abdelmalek Sellal ont été condamnés respectivement à 15 et 12 ans de prison ferme, a annoncé mardi matin le tribunal de Sidi M’Hamed, à Alger. Les autres ministres et hommes d’affaires inculpés ont également écopé de lourdes peines.
L’un joue en Irak, les autres évoluent en Syrie ou en Libye, des pays où la situation sécuritaire reste très fragile. Portraits du Tunisien Kaïs Yaâkoubi et des Gabonais Stévy Nzambé et Franck Obambou, qui ont choisi de vivre de leur passion du ballon rond dans ces zones à risques.
La campagne électorale s’est achevée dimanche pour les cinq candidats à la présidentielle. À la veille du premier tour du scrutin, Jeune Afrique vous résume ce qu’il faut savoir sur l’ex-député FLN Abdelaziz Belaïd, le seul à n’avoir pas occupé de fonction ministérielle sous le règne d’Abdelaziz Bouteflika.
Encore chef du gouvernement, Youssef Chahed doit essuyer les critiques et attaques du patron des patrons, Samir Majoul, qui ne lui pardonne pas ses choix fiscaux et les impayés de l’État.
En visite officielle au Maroc, Mike Pompeo, le secrétaire d’État américain, s’est rendu le 5 décembre au siège de la Direction générale de la surveillance du territoire (DGST), à Témara, où l’a reçu Abdellatif Hammouchi, son directeur.
La feuille de route ambitieuse de ce spécialiste du transfert d’argent, qui se prépare à se lancer à l’international, a su attirer un investisseur de poids, alors même que de chaque côté on se projette vers les pays d’Afrique subsaharienne.
Sa candidature à la présidentielle du 12 décembre n’est pas la plus médiatisée, mais l’ancien ministre de la Culture voit sa cote grimper. Il nous détaille son projet pour sortir le pays de l’ornière. Entretien exclusif.
En marge du forum Med Dialogues 2019, qui avait lieu à Rome du 6 au 7 décembre, le ministre algérien des Affaires étrangères s’est employé à défendre le processus électoral en cours. Et a vertement critiqué la résolution du Parlement européen sur les « détenus d’opinion ».
Plusieurs rassemblements de protestation ont eu lieu en France, aux abords des consulats algériens, où des bureaux de vote sont ouverts jusqu’au 12 décembre pour le premier tour de l’élection présidentielle.
La justice algérienne a demandé samedi à entendre Saïd Bouteflika, le frère du président déchu, au troisième jour d’un procès pour corruption d’anciens hauts responsables politiques et hommes d’affaires algériens. Celui-ci a finalement préféré garder le silence.
Membre du conseil de la Choura d’Ennahdha et ex-conseiller politique de Rached Ghannouchi, Lotfi Zitoun admet que des « désaccords » existent au sein du parti islamiste, mais que ce dernier n’en est pas pour autant « au stade des dissensions ». Entretien.
Les gardes-côtes mauritaniens ont intercepté vendredi une embarcation transportant 192 migrants gambiens en route pour l’Espagne, 48 heures après le naufrage d’une pirogue ayant fait 63 morts au large de la Mauritanie.
Deux jours avant la fin de la campagne et six jours avant l’élection présidentielle du 12 décembre, les cinq candidats au scrutin ont participé à un débat télévisé inédit, alors même que d’importantes manifestations traversaient les grandes villes du pays.
Les deux jours d’ouverture du premier grand procès de la corruption des années Bouteflika, faisant comparaître devant le tribunal d’Alger pas moins de deux ex-Premiers ministres, ministres et autre hommes d’affaires, ont mis en lumière les jeux de pouvoir sous le règne de l’ancien raïs, malgré quelques absences notables.
Le géant pétrolier saoudien Aramco est parvenu à lever 25,6 milliards de dollar pour ce qui va devenir la plus grosse introduction en Bourse de l’histoire.
Mohamed Arkab a déclaré que la cession des actifs d’Anadarko à Total était incompatible avec la législation algérienne. Il a annoncé par la même occasion que Sonatrach pourrait faire usage de son droit de préemption sur les actifs en question.
Asile des opposants au temps de la dictature, l’ex-puissance coloniale reste un partenaire stratégique mais a cessé de faire rêver. Pour des raisons pas toujours rationnelles.
Plusieurs des faveurs de Donald Trump à l’égard d’Israël semblent s’inscrire dans une folie messianique qui voudrait que le président américain soit le nouveau Cyrus, futur Messie censé instaurer la paix universelle.
Depuis les années 1960, le royaume est une destination santé mondiale. D’abord pour la chirurgie esthétique, ensuite pour d’autres spécialités. Et attire aussi la patientèle africaine, notamment depuis une dizaine d’années.
À l’approche de la présidentielle du 12 décembre, l’exécutif comme le Hirak rivalisent de véhémence dans le « french bashing » pour servir leurs desseins politiques.
Chargé de former le nouveau gouvernement tunisien, sur proposition du parti Ennahdha, Habib Jemli multiplie les entretiens avec l’ensemble de la classe politique. Et se pose en rassembleur.
Jugée partiellement responsable d’une sorte de prédation économique et du maintien d’une certaines prédominance culturelle dans la société marocaine, la France revient régulièrement sous le feu des critiques.
Les propos du ministre algérien de l’Intérieur, Salah Eddine Dahmoune, qui a qualifié les opposants à la présidentielle du 12 décembre de « traîtres, mercenaires, homosexuels » suscitent un tollé sur les réseaux sociaux.