Les tribunaux algériens étaient toujours à l’arrêt mercredi, au quatrième jour d’une grève illimitée des magistrats, entraînant notamment le report du nouveau verdict d’un procès de manifestants et leur maintien en détention.
Dissensions internes, guerre de succession, congrès en souffrance, érosion de l’électorat… Malgré sa victoire aux législatives, le parti d’obédience islamiste apparaît de plus en plus fragilisé.
La polémique qui a éclaté, début 2019, après la publication de photos montrant Amina Mae El Ainine sans son voile lors d’un séjour à Paris, a éclipsé le discours de cette députée à la fois indépendante et fidèle aux valeurs d’un mouvement islamiste qu’elle a rejoint dès l’adolescence. Entretien.
L’organisation patronale devrait élire son nouveau président le 22 janvier prochain. Dans l’attente des élections, Mohamed Bachiri a été choisi pour assurer l’intérim.
Quelque 2 000 étudiants algériens ont défilé dans la capitale Alger pour le 36e mardi consécutif, réitérant leur rejet de la présidentielle du 12 décembre et réclamant la libération des détenus arrêtés en lien avec le mouvement.
Les autorités algériennes ont procédé au cours des derniers mois à la fermeture d’une douzaine de lieux de culte. Pourquoi ? Comment les fidèles concernés le vivent-ils ? Reportage en Kabylie, où se trouvent plusieurs centaines d’entre eux.
La présidence du gouvernement tunisien a annoncé mardi le limogeage d’Abdelkrim Zbidi et de Khemaies Jhinaoui, respectivement ministre de la Défense et des Affaires étrangères, au moment où des négociations ont démarré pour la formation d’un nouveau cabinet dans le sillage des élections législatives et présidentielle.
Un peu plus d’un an après l’assassinat du journaliste saoudien Jamal Khashoggi, qui avait perturbé la précédente édition de la Future Investment Initiative (FII), les participants au troisième « Davos du désert » sont plus nombreux qu’en 2018. Quatre chefs d’État africains sont notamment attendus à Riyad au cours des prochains jours.
Le nouveau président Kaïs Saïed a prêté serment, mercredi 23 octobre, devant l’Assemblée. Son discours d’investiture a été certes rassurant, mais n’a pas permis d’en savoir plus sur ses orientations, ni de dissiper les inquiétudes engendrées par les thèmes développés au cours de sa campagne.
Quel avenir pour l’organisation État islamique (EI ou Daech, suivant son acronyme arabe) après la mort, ce week-end dans le nord-ouest de la Syrie, de son chef auto-proclamé Abou Bakr al-Baghdadi ? Réponse avec Hisham al-Hashimi, chercheur irakien spécialiste des groupes armés.
Élue lundi 28 octobre à la tête du conseil régional de Tanger-Tétouan-Al Hoceima, l’ex-journaliste Fatima El Hassani succède à Ilyas El Omari, son ancien mentor et chef de son parti, le PAM. Un lourd héritage qu’aucune autre formation politique n’a voulu assumer.
L’Autorité nationale indépendante des élections (Anie), nouvelle instance chargée de superviser le processus électoral en Algérie, a jusqu’à samedi 2 novembre à minuit pour annoncer quelles candidatures – parmi les 22 déposées – seront finalement retenues pour le scrutin présidentiel du 12 décembre. Indiscrétions.
Si la conjoncture mondiale freine la reprise dans les économies du Maghreb et du Moyen-Orient, selon les prévisions du FMI publiées le 28 octobre, des raisons plus locales comme les déficits, les dettes et la mauvaise gouvernance y contribuent aussi.
L’ancien Premier ministre d’Abdelaziz Bouteflika a déposé samedi son dossier de candidature à la présidentielle, prévue le 12 décembre et massivement rejetée par la rue.
Le patron de presse a vu sa peine alourdie en appel par la justice marocaine, qui l’a finalement condamné à 15 ans de prison pour violences sexuelles. L’accusé dénonce un « procès politique ».
Le Parti du progrès et du socialisme (PPS), membre de tous les gouvernements depuis plus de vingt ans, a quitté l’équipe de Saadeddine El Othmani à la faveur du remaniement ministériel de début octobre. Comment peut-il se positionner pour continuer à exister ? Analyse.
Pour empêcher la production de la National Oil Corporation (NOC) de flancher, le gouvernement de Fayez al-Sarraj met la main à la poche, et l’addition va rapidement se chiffrer en milliards de dollars.
Une vaste arnaque, dont le préjudice se chiffrerait à plusieurs dizaines de milliers d’euros, a provoqué l’effondrement du marché immobilier en 2018, et même fragilisé les banques. Le coupable ? Un saint homme, marabout très respecté et proche du pouvoir, murmure-t-on.
Depuis leur réouverture en décembre 2017, les circuits dans l’Adrar attirent de plus en plus de voyageurs, séduits par la beauté du désert et des cités anciennes.
L’étude récemment publiée par l’Institut Montaigne selon laquelle près du quart des musulmans de France considèrent que la charia est plus importante que les lois de la République ne m’a pas étonnée, moi qui viens de vivre les législatives tunisiennes à Paris avec une majorité de bulletins en faveur du parti islamiste Ennahdha.
Construite en 1915 à l’époque coloniale, la prison d’El-Harrach a accueilli dans ses murs plusieurs personnalités, et notamment des figures de la révolution algérienne.
En dépit des difficultés du secteur minier, les indicateurs s’améliorent, notamment grâce à des ajustements budgétaires et à la croissance du PIB non extractif. Mais beaucoup reste à faire en matière de climat des affaires.
Influenceuse connue pour ses tutoriels beauté sur YouTube et Instagram, Shirine Boutella est actuellement à l’affiche du film « Papicha » de Mounia Meddour, sorti en France le 9 octobre 2019.
Si la classe politique pointe du doigt des problèmes de gouvernance et de distribution, pour de nombreux analystes, le Maroc est confronté à un problème plus vaste, coincé entre le réchauffement climatique et des industries gourmandes en eau.
Dans le camp de Mbera, des dizaines de milliers de réfugiés maliens vivent dépossédés de tout. Les populations locales, les autorités et les organisations internationales soulagent en partie leurs peines, mais l’incertitude demeure quant à leur hypothétique retour au pays.
Ma position est d’accorder un préjugé favorable au nouveau président Kaïs Saïed, qui reste encore largement une « énigme », et, d’ici à six mois, de le juger sur ses actes. L’on connaît en revanche l’état de la Tunisie et la nature de la Constitution dont il hérite. Et là, l’analyse la plus optimiste conduit à un pronostic très réservé.