La romancière franco-marocaine Saphia Azzeddine répond à sa manière aux questions de Jeune Afrique, alors que la société française se déchire une fois de plus autour de la question du « voile ».
Après avoir prêté serment, le nouveau président tunisien Kaïs Saïed a prononcé mercredi 23 octobre son premier discours devant le Parlement. Une allocution aux accents tantôt solennels et fermes, tantôt rassembleurs.
À 41 ans, la réalisatrice franco-algérienne signe son premier long-métrage. Projeté en mai au Festival de Cannes et sorti le 9 octobre en France, « Papicha » a déjà été repéré par l’Académie des oscars.
Présenter un candidat, ne pas le faire mais soutenir quand même le processus électoral, ou bien boycotter le scrutin ? Le choix taraude responsables et partis politiques algériens, à quelques jours de la date limite pour le dépôt des candidatures à l’élection présidentielle du 12 décembre.
Abdellatif Jouahri, le gouverneur de Bank Al-Maghrib n’entend pas céder au FMI, qui souhaite voir le Maroc accélérer sa libéralisation du régime de change pour le dirham. Le royaume attendra encore avant d’engager une nouvelle étape de cette réforme.
Dans les rangs de l’Union pour la République (UPR), le parti du président Mohamed Ould Ghazouani, certains critiquent la faible présence de proches de Mohamed Ould Abdelaziz dans l’équipe gouvernementale, allant même jusqu’à soupçonner le nouveau chef de l’État de vouloir lancer son propre mouvement.
Sonatrach, la compagnie nationale algérienne, accélère l’évaluation de ses productions d’hydrocarbures de roche-mère. Mais elle devra jongler entre rentabilité et écologie.
Le leader marocain des télécommunications maintient sa croissance au Maroc comme sur le reste du continent. Mais si le parc d’abonnés fond en Mauritanie et au Mali, il s’élargit à vue d’œil en revanche au Niger et en Centrafrique.
Entre impératifs royaux et tractations partisanes, Saadeddine El Othmani s’est révélé fin stratège en renouvelant son équipe tout en réduisant le staff gouvernemental. Plongée dans les coulisses du casting.
S’il est un signe subliminal sous lequel ont été placés la formation du nouveau gouvernement marocain – le plus resserré depuis la fin des années 1970 – et le discours royal devant le Parlement qui a suivi de quelques jours, c’est bien celui de l’urgence sociale.
Après leurs résultats décevants à la présidentielle, deux des principales forces politiques, Tawassoul et l’Union des forces de progrès, tentent de surmonter leurs divisions.
Investi à la tête de l’État le 1er août, Mohamed Ould Ghazouani pose les premiers jalons de son programme, reçoit les représentants de la classe politique et rompt progressivement avec le style de son mentor et prédécesseur.
L’investiture du nouveau chef de l’État, Mohamed Ould Ghazouani, le 1er août, a été l’occasion de la première passation de pouvoir entre un président et son successeur tous deux élus. Une évolution qui ne s’accompagnera pas nécessairement d’un renouveau politique, et en tout cas certainement pas d’une rupture.
Investi d’une incontestable autorité morale après son élection à la présidence de la République avec plus de 70 % des voix, Kaïs Saïed, sans parti, aura fort à faire pour peser dans le jeu politique. Et imprimer un véritable changement. Analyse.
Huit mois après les premières manifestations populaires, le pouvoir militaire algérien donne l’impression de tenir bon et entend imposer son élection présidentielle dans un contexte répressif.
Le parti d’inspiration islamiste Ennahdha, vainqueur des élections législatives en Tunisie, a annoncé dimanche au terme d’une réunion de son conseil consultatif qu’il choisirait une personnalité issue de ses rangs pour présider le futur gouvernement.
Après avoir fait face au Hirak, à une colère royale et à une fronde dans son parti, le président de la région Tanger-Tétouan-Al Hoceïma, longtemps considéré comme l’un des hommes politiques les plus puissants du Maroc, a finalement été débarqué par le ministère de l’Intérieur.
Avec Hassan Hajjaj, la Maison européenne de la photographie (Paris) devient la maison marocaine de la photographie. Jusqu’au 17 novembre, l’artiste y a installé ses œuvres multicolores, son mobilier à base d’objets de récupération et son monde bigarré.
Après quelques jours de flottement à la suite de la démission de son président, Salaheddine Mezouar, la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) a repris les choses en main et commence à préparer son avenir.
Si leurs candidatures se confirment, les électeurs algériens pourraient assister à un duel inédit lors de la présidentielle du 12 décembre : Ali Benflis et Abdelmadjid Tebboune, deux anciens Premiers ministres du chef de l’État déchu, Abdelaziz Bouteflika, s’affronteraient pour pimenter un scrutin au contexte déjà assez particulier.
Pour combler son retard sur ses rivales espagnoles, la première station balnéaire marocaine du plan Azur s’attache à réduire l’effet de la saisonnalité.
Le milliardaire et député du FLN Baha Eddine Tliba, en fuite après s’être soustrait à la justice, a été arrêté mercredi 16 octobre, alors que son sort faisait l’objet de nombreuses spéculations et rumeurs. Retour sur le parcours de ce proche de Saïd Bouteflika et du général Gaïd Salah, dont il aurait menacé l’entourage de lourdes révélations.
Le régime Sissi accuse les islamistes d’être derrière les manifestations des dernières semaines. Peu probable tant les adeptes de Hassan al-Banna sont minés par les dissensions. État des lieux.
Un Égyptien sur trois vit aujourd’hui au-dessous du seuil de pauvreté. Une réalité qui n’empêche pas Abdel Fattah al-Sissi d’accuser les islamistes d’être derrière les manifestations qui secouent son pays.
La première Biennale d’art contemporain de Rabat se tient jusqu’au 18 décembre. Audacieux, le commissaire Abdelkader Damani a choisi de n’y inviter que des artistes femmes.