En acquérant Tunisie Valeurs, la première société de gestion et d’intermédiation du pays, le leader du secteur bancaire se positionne en champion national de la finance.
Deux ans après l’adoption d’une nouvelle loi, les chiffres du ministère de la Solidarité et de la Femme témoignent d’une réelle amélioration de la répression des violences faites aux femmes. Mais les associations féministes attendent des mesures plus protectrices.
La société française Amesys, qui fait l’objet d’une enquête pour complicité d’actes de torture en Libye, n’existe plus. Mais ses anciens dirigeants n’en continuent pas moins leurs activités au Maghreb et au Moyen-Orient.
Personnage-clé dans l’affaire du financement libyen présumé de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy, en 2007, Alexandre Djouhri a été remis aux autorités françaises depuis Londres, où il avait été arrêté en janvier 2018.
Un nouveau sommet dédié à la crise libyenne s’est tenu dans la capitale congolaise, le 30 janvier. L’occasion de relancer la médiation africaine en Libye, alors que la feuille de route de Berlin peine à être appliquée et que les combats se sont intensifiés.
Stratégie peu lisible, communication opaque, caractère indépendant… Cent jours après son investiture, le président Saïed n’est parvenu ni à clarifier sa feuille de route, ni à rompre son isolement politique.
Salaires non versés, chantiers à l’arrêt, contrats résiliés… La situation des entreprises détenues par Ali Haddad et les frères Kouninef, toujours en prison, est critique, malgré la mise en œuvre d’un plan de sauvetage en septembre dernier. Désemparés, des salariés protestent, en appelant directement au président Abdelmadjid Tebboune.
Le président tunisien Kaïs Saïed doit faire en sorte que l’enthousiasme généré par sa victoire reste vivace, estime Ridha Chiheb el-Mekki, proche soutien de Kaïs Saïed, surnommé « Ridha Lenine » pour son engagement à gauche au sein du syndicat étudiant Uget puis d’El Watad.
Désigné pour composer un exécutif, Elyes Fakhfakh a dévoilé les principaux axes de son programme, dans un document publié le 29 janvier. Comme son prédécesseur Habib Jemli, il souhaite, pendant un temps, être autorisé à gouverner par ordonnance, ce qui pourrait lui permettre de contourner l’Assemblée.
Alors que Tunis et Alger ont vivement critiqué le plan de paix pour le Proche-Orient présenté par Donald Trump le 28 janvier, Rabat a pris soin de ne pas froisser la Maison-Blanche, tout en rappelant sa position sur le dossier israélo-palestinien.
Avec « Algérie, la nouvelle indépendance », le chercheur français dissèque le mouvement de contestation actuel en le mettant en perspective. Et se montre, sur le long terme, résolument optimiste.
Natif du Sahel, où il se plaisait à revenir régulièrement, l’ancien Premier ministre Hédi Baccouche, décédé le 21 janvier, repose désormais dans son fief de Hammam Sousse. Le 15 janvier, il avait fêté ses 90 ans. C’est l’un des derniers acteurs et témoins de la lutte nationale, de l’avènement de la République et de l’édification de la Tunisie moderne qui a tiré sa révérence.
Depuis plus de dix mois, le Hirak a mis le pays en ébullition. Et la politique étrangère algérienne a autant besoin de renouveau que la politique intérieure. En particulier au Sahel, où les défis sécuritaires n’ont cessé de se multiplier avec la chute de Kadhafi, en 2011, le début de la crise malienne, en 2012, et les violences dans le Liptako Gourma.
Les Palestiniens et leurs alliés ont immédiatement désavoué le plan de paix pour le Proche-Orient du président Trump, présenté mardi 28 janvier, et favorable à Israël. Tour d’horizon des réactions.
« Il faut que tout change pour que rien ne change. » La célèbre réplique du Guépard, de Visconti, résume-t-elle la relation maroco-française, objet de l’une de nos enquêtes de la semaine ?
Si le « Deal du siècle » est soutenu par le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou, en difficulté sur le plan domestique, il est catégoriquement rejeté par la diplomatie palestinienne, le chef de l’Autorité palestinienne, mais aussi le Hamas.
En vingt ans de règne, Mohammed VI a connu pas moins de quatre chefs de l’État français. Malgré quelques rares couacs, les liens entre les deux pays sont restés invariablement forts, de Jacques Chirac à Emmanuel Macron, en passant par Nicolas Sarkozy et François Hollande.
Le groupe immobilier marocain Douja Promotion groupe Addoha (Addoha) boucle une opération d’augmentation de capital dans la douleur. La famille Sefrioui, principal actionnaire, a dû mettre la main à la poche, ce alors que les investisseurs semblent demeurer réticents à cette valeur.
L’Algérien Hocine Benhadid, dont la santé s’était dégradée en détention, a pu se rendre en France pour y être soigné quelques jours après sa remise en liberté.
L’activiste et blogueuse tunisienne Lina Ben Mhenni est décédée à l’âge de 36 ans. Les hommages pleuvent pour honorer celle qui incarnait le combat d’une génération issue de la révolution de 2011. Elle doit faire l’objet d’obsèques nationales.
Chutant à 320 000 barils par jour (b/j), contre 1,2 million, la production de pétrole libyen est fortement affectée par le blocage des sites pétroliers par des forces loyales au maréchal Khalifa Haftar, depuis le 18 janvier.
Contesté par le Hirak, le nouveau président multiplie les consultations, les paroles d’apaisement et les promesses de changement pour incarner la rupture avec l’ancien système.
Le nouveau président algérien Abdelmadjid Tebboune souhaite tourner la page des années Bouteflika. La relation entre le palais présidentiel et les médias algériens se détend, même si les médias les plus critiques restent à l’écart de cette main tendue.
Nommé chef du gouvernement tunisien le 20 janvier, cet ancien ministre social-démocrate a jusqu’au 20 février pour convaincre les députés de lui accorder leur confiance.
Le président turc Recep Tayyip Erdogan est arrivé dimanche à Alger pour une visite de 48 heures afin d’évoquer la situation en Libye, où est menacée une trêve fragile. L’Algérie veut jouer un rôle de médiateur dans cette crise régionale.
Une alliance de partis et d’associations liés au « Hirak » s’est engagée samedi 25 janvier, à Alger, à rassembler les forces de ce mouvement de contestation populaire inédit face à un pouvoir qu’elle accuse d’ « autoritarisme ».
En grande difficulté financière, le leader algérien des boissons fruitées NCA Rouiba a officialisé la prise de contrôle du groupe français Castel, qui signe un retour en force sur le marché des jus.
Droite et extrême droite françaises ont dénoncé samedi des propos d’Emmanuel Macron établissant un parallèle entre la guerre d’Algérie et la reconnaissance par l’ancien président Jacques Chirac de la responsabilité de la France dans la déportation des juifs pendant la Seconde guerre mondiale.
À la surprise des organisateurs africains et de leurs interlocuteurs marocains, les autorités du royaume ont substitué in extremis Rabat à Marrakech pour y tenir la première édition des « Capitales africaines de la culture ».
La décision de Rabat d’organiser la CAN 2020 de futsal à Laâyoune, au Sahara occidental, a provoqué la colère d’Alger et le forfait de l’Afrique du Sud. Face à la polémique, le premier vice-président de la Confédération africaine de football (CAF), Constant Omari, a justifié la position de son organisation.