Mohamed Ben Salman (MBS) le prince héritier saoudien, a-t-il lu Sun Tzu ? Faire mener sa guerre par les autres est l’un des principes enseignés par maître Sun, et c’est exactement ce qu’il fait au Yémen.
S’ils se sont côtoyés à l’université où Kaïs Saïed était assistant, le constitutionnaliste Yadh Ben Achour assure qu’il n’entretient pas de relations personnelles avec le candidat, et appelle ce dernier à clarifier des points de vue qu’il estime ambigus sur plusieurs sujets de fond.
Mohammed VI souffrant d’une « pneumopathie », c’est son fils Moulay El Hassan qui l’a représenté aux obsèques de Jacques Chirac. Une délégation au prince hériter qui s’inscrit dans la droite ligne d’une longue tradition du Makhzen.
Le principal parti islamiste du pays, le Mouvement de la société pour la paix (MSP), a annoncé dimanche 29 septembre qu’il ne présenterait pas de candidat à la présidentielle du 12 décembre.
Si les combats se poursuivent au sol, au sud de Tripoli, une autre bataille fait rage depuis quelques mois dans le ciel libyen entre drones turcs et émiratis, sans pour autant changer l’équilibre des forces, selon des analystes.
Des centaines d’Égyptiens ont bravé l’interdiction de manifester pour réclamer le départ du président Sissi… à l’appel d’un homme d’affaires en exil qui dénonce la corruption du régime militaire.
Le tribunal de commerce d’Évry n’a retenu vendredi « aucune des offres de reprise » de la compagnie aérienne Aigle Azur placée en liquidation judiciaire, dont l’activité se terminera ce vendredi à minuit, laissant derrière elle 800 employés en France, 350 en Algérie, et 9 800 créneaux horaires à attribuer.
Le nouveau long-métrage du Marocain Souheil Ben Barka raconte l’histoire vraie d’un officier de l’armée espagnole qui se fit passer pour un prince abbasside et voulut devenir sultan du Maroc au début du XIXe siècle. Une histoire pleine de rebondissements qui bouleversera le Moyen-Orient.
L’ex-président français a entretenu des rapports ténus avec les leaders maghrébins et arabes. Du Maroc au Liban, il s’est mis en scène de façon à apparaître comme un ami des peuples arabes, tout en cultivant des relations personnelles et parfois intéressées avec certains dirigeants.
À la veille du grand remaniement annoncé dans l’administration, le rapport annuel de la Cour des comptes, présidée par l’ex-Premier ministre Driss Jettou, offre une première idée des chances des uns et des autres de conserver leurs postes.
Le prince héritier saoudien Mohamed Ben Salman, surnommé « MBS », a dit qu’il assumait la responsabilité du meurtre du journaliste dissident Jamal Khashoggi, mais assuré qu’il n’en avait eu connaissance qu’après les faits, a rapporté jeudi la chaîne de télévision américaine PBS.
Pour le patron de l’armée, Ahmed Gaïd Salah, la tenue d’une présidentielle – fixée au 12 décembre – est la seule solution pour sortir de l’impasse politique. Et gare à celui qui tenterait d’en entraver le déroulement.
Après le retour en grâce de Belkacem Zeghmati, ancien procureur d’Alger, nommé garde des Sceaux le 1er août, c’est un autre banni de l’ère Bouteflika qui réapparaît : Mohamed Charfi, récemment nommé à la tête de l’Autorité nationale indépendante des élections.
Au lendemain des peines de 15 à 20 ans de prison prononcées par le tribunal militaire de Blida contre Saïd Bouteflika et six autres prévenus, l’avocat de l’un de ces derniers, en l’occurrence le général « Toufik », ancien chef tout-puissant des renseignements, décrypte pour Jeune Afrique ce procès historique qui s’est tenu à huis clos.
Kaïs Saïed, arrivé en tête du premier tour de la présidentielle, intrigue. Régulièrement décrit comme un candidat intègre, honnête et « propre », l’homme et son programme n’en interrogent pas moins nombre de Tunisiens, qui hésitent à voter pour lui au second tour. Ses promesses pourraient-elles résister à l’épreuve de la réalité ?
Quel dur et amer réveil ! Nous sommes au lendemain des résultats du premier tour de la présidentielle et la gifle a été olympique. Les traces de celle-ci se voyaient aussi bien sur les visages des politiciens que sur les derrières des médias. Personne ne l’a sincèrement vu venir, excepté certains instituts de sondage.
L’opposant Karim Tabbou, figure du mouvement de contestation qui agite l’Algérie depuis sept mois, a été libéré ce mercredi après avoir été placé en détention le 12 septembre à la suite à son inculpation pour « atteinte au moral de l’armée », selon un de ses avocats.
Près de vingt ans après Les Amants de Mogador, le « Monsieur Cinéma » du Maroc revient avec une grande fresque historique, De sable et de feu. Retour sur le parcours d’un passionné du septième art.
Le chef du Gouvernement d’union nationale (GNA) libyen a cité les Émirats arabes unis, la France et l’Égypte mercredi devant l’Assemblée générale des Nations unies. Il a également a qualifié son adversaire Khalifa Haftar de « criminel assoiffé de sang ».
La chaîne nationale de télévision s’est dit prête à organiser un débat en prison pour permettre au candidat Nabil Karoui, toujours en détention provisoire, d’y participer.
Après l’incarcération de la journaliste Hajar Raïssouni, accusée « d’avortement illégal », la réforme du Code pénal est de nouveau à l’agenda. En plus d’abolir certaines lois jugées coercitives et étouffantes, ce projet, bloqué depuis 2016, permettrait de mieux coller au nouveau design institutionnel ainsi qu’aux réalités criminelle et carcérale.
D’après nos informations, certains candidats ont tenté de faire annuler l’élection présidentielle, dont le premier tour s’est tenu dimanche 15 septembre, en mettant notamment la pression sur l’Instance électorale.
Un tribunal militaire algérien a condamné à 15 ans de prison Saïd Bouteflika, le général Mohamed Mediene – dit « Toufik » -, son successeur à la tête du renseignement Athmane Tartag et Louisa Hanoune, pour « atteinte à l’autorité de l’armée » et « complot contre l’autorité de l’État ».
Pour sa troisième édition, le festival d’El Gouna affiche son ambition de devenir un rendez-vous incontournable du cinéma dans le monde arabe. Entre longs-métrages, documentaires, films de fiction et tables rondes, tour d’horizon des temps forts de cette programmation.
La Fédération tunisienne de l’hôtellerie souhaiterait qu’on puisse servir de l’alcool dans le quartier Berges du lac, à Tunis. La polémique a refait surface lors de la campagne électorale après que le ministre du Tourisme, René Trabelsi, a regretté cette interdiction, qui ne semble pas gravée dans le marbre du droit.
En envoyant leur premier astronaute dans l’espace, les Émirats arabes unis veulent montrer qu’ils comptent désormais dans ce domaine. Nouvelle puissance spatiale arabe, ils entendent envoyer une mission non habitée sur Mars l’année prochaine.
L’affaire de la jeune journaliste Hajar Raïssouni, emprisonnée au Maroc pour « avortement illégal », soulève une question de société aux multiples facettes, qui n’oppose pas seulement modernistes et conservateurs ou laïcs et religieux.
À hauteur de 200 millions de dirhams (18,5 millions d’euros), Palmagri accueille Tana Africa Capital dans son tour de table pour s’offrir les moyens de développer sa filière fruits rouges.