Pour sa troisième édition, le festival d’El Gouna affiche son ambition de devenir un rendez-vous incontournable du cinéma dans le monde arabe. Entre longs-métrages, documentaires, films de fiction et tables rondes, tour d’horizon des temps forts de cette programmation.
La Fédération tunisienne de l’hôtellerie souhaiterait qu’on puisse servir de l’alcool dans le quartier Berges du lac, à Tunis. La polémique a refait surface lors de la campagne électorale après que le ministre du Tourisme, René Trabelsi, a regretté cette interdiction, qui ne semble pas gravée dans le marbre du droit.
En envoyant leur premier astronaute dans l’espace, les Émirats arabes unis veulent montrer qu’ils comptent désormais dans ce domaine. Nouvelle puissance spatiale arabe, ils entendent envoyer une mission non habitée sur Mars l’année prochaine.
L’affaire de la jeune journaliste Hajar Raïssouni, emprisonnée au Maroc pour « avortement illégal », soulève une question de société aux multiples facettes, qui n’oppose pas seulement modernistes et conservateurs ou laïcs et religieux.
À hauteur de 200 millions de dirhams (18,5 millions d’euros), Palmagri accueille Tana Africa Capital dans son tour de table pour s’offrir les moyens de développer sa filière fruits rouges.
Une semaine après le premier tour de l’élection présidentielle, la Choura d’Ennahdha – le conseil consultatif du parti islamiste – a annoncé son soutien à Kaïs Saïed, le candidat arrivé en tête. Quelle stratégie sous-tend cette décision ? Analyse.
Elles sont nomades, cool et branchées. Leurs abonnés sur les réseaux sociaux se comptent par dizaines de milliers. Et leur succès « online » ravit les marques marocaines et étrangères, prêtes à payer des milliers de dirhams pour profiter un peu de leur visibilité. Au Maroc, les « influenceuses » transforment le marketing.
Le tour-opérateur Thomas Cook s’est déclaré en faillite lundi. Dès samedi, les premiers incidents avaient éclaté en Tunisie entre les voyageurs et les hôteliers. Un coup dur pour le tourisme, qui se remettait seulement des années noires post-attentats de 2015.
Pour sa première édition, la Biennale d’art contemporain de Rabat a décidé de jouer la carte des femmes. Des Oudayas, au musée Mohammed VI, en passant par la Villa des Arts, ce sont 63 artistes qui investissent la capitale marocaine jusqu’au 18 décembre.
Le procès de Saïd Bouteflika, frère et conseiller du président déchu Abdelaziz Bouteflika, ainsi que de deux anciens chefs du renseignement, les généraux Toufik et Tartag, et de Louisa Hanoune, secrétaire générale du Parti des travailleurs, a débuté lundi à Blida, au sud d’Alger.
Entre abstention record et « dégagisme », voici venu le temps des ovnis politiques. Vulgaires populistes pour les uns ; vrais révolutionnaires pour les autres, tout oppose Kaïs Saïed et Nabil Karoui, les deux candidats qui s’affronteront dans les urnes pour le second tour.
Trublion de la classe politique, ce magnat des médias, inculpé pour fraude fiscale et incarcéré depuis le 23 août, s’est qualifié pour le second tour de l’élection présidentielle. Portrait d’un businessman aussi controversé que populaire.
Je suis triplement tunisienne. Femme, avocate et citoyenne, je parle à cœur ouvert. Le second tour de la présidentielle en Tunisie met le pays face à un risque aussi grave qu’inédit.
Première membre d’origine palestinienne de la Chambre des représentants, élue avec 84% des voix, Rashida Tlaib a réussi à faire bouger les lignes sur la question palestinienne. Et se bat bec et ongles, avec trois autres élues démocrates, pour obtenir la destitution de Donald Trump.
Des affrontements ont éclaté dans la nuit de samedi à dimanche à Suez, en Egypte, entre la police et des manifestants qui ont bravé pour la deuxième journée consécutive l’interdiction de protester contre le pouvoir et exigé le départ du président Abdel Fattah al-Sissi.
L’ancien ministre du Tourisme en Algérie, l’islamiste Abdelkader Bengrina, a annoncé samedi qu’il se présenterait à la présidentielle du 12 décembre pour laquelle il est le premier candidat.
Le président tunisien déchu Zine El Abidine Ben Ali, décédé jeudi, a été enterré samedi dans la ville sainte musulmane de Médine dans l’ouest de l’Arabie saoudite, ont rapporté des témoins.
Des milliers de personnes ont manifesté à Alger pour le 31e vendredi consécutif de mobilisation malgré un important déploiement des forces de l’ordre et quelques jours après l’annonce d’une présidentielle en décembre, un scrutin rejeté par le mouvement de contestation.
La compagnie pétrolière britannique Chariot Oil & Gas Limited annonce un potentiel gazier de 2 000 milliards (deux billions) de pieds cubes pour la licence offshore Lixus, au nord du Maroc.
Fondée en 2011, la société s’est fait remarquer en accompagnant le dernier investissement de la famille Tazi. En 2020, elle veut lancer un fonds dévolu à l’entrepreneuriat féminin.
Pour mettre en musique les orientations du roi, Saadeddine El Othmani doit composer une équipe plus resserrée, tout en ménageant ses alliés au Parlement. Une équation à plusieurs inconnues, pour le chef du gouvernement comme pour les états-majors des partis.
Elle ne faisait pas partie du clan Bouteflika. Pourtant, la leader trotskiste est elle aussi poursuivie par la justice et détenue depuis plusieurs mois. Décryptage.
L’ancien président tunisien, vient de s’éteindre à l’âge de 83 ans alors qu’il se trouvait en exil forcé après avoir été chassé du pouvoir par le mouvement populaire de 2011. Retour sur le parcours de cet ancien protégé de Bourguiba, qui a pris le pouvoir à la faveur d’un « coup d’État médical » pour ne plus le lâcher pendant 23 ans.
Les réactions au décès en Arabie saoudite de Zine El Abidine Ben Ali, l’ex-chef de l’État tunisien chassé du pouvoir par la révolution de 2011, sont contrastées, entre les regrets des anciens opposants que les poursuites engagées contre l’ancien président n’aient pas été menées à leur terme, et les nostalgiques de son régime qui saluent la disparition d’un homme d’État.
En 1997, près la mise à niveau de l’économie, le président Ben Ali, qui fêtait alors le dixième anniversaire de son accession au pouvoir, affirmait vouloir favoriser l’affermissement de la démocratie.
En août 1994, Jeune Afrique avait publié une l’intégralité d’un entretien qu’avait accordé Zine el-Abidine Ben Ali, décédé ce jeudi 19 septembre, au quotidien britannique Financial Times.
Pour son premier voyage officiel en Occident, du 12 au 15 septembre 1988, le président tunisien a voulu imposer son image de marque : celle d’un homme tranquille, réaliste et sans complkexes. Examen de passage difficile. Mais, semble-t-il, réussi. Relisez ici l’article publié à l’époque par Jeune Afrique.