En Tunisie, la politique obéit à une succession de cycles. Au silence glacial des années sans élections succède le bouillonnement fiévreux des mois précédant les scrutins. La sensation que cela procure ? Celle d’un choc thermique.
Une dizaine de milliers de personnes manifestent jeudi à Alger contre l’élection en cours pour élire un successeur au président déchu Abdelaziz Bouteflika, emporté en avril par un mouvement populaire de contestation.
L’établissement bancaire contribue au financement en amont de certains programmes d’investissements exécutés par d’autres banques. Des interventions destinées à influencer les équilibres monétaires et macroéconomiques, comme le font les banques centrales.
Si les bureaux se sont ouverts jeudi matin en Algérie, ils le sont depuis samedi à l’étranger, pour permettre aux ressortissants de la diaspora de voter. Un électorat plutôt favorable à Bouteflika jusqu’en 2014, avant de prendre ses distances avec le régime et de contester aujourd’hui la tenue de l’élection, analyse l’historien Pierre Vermeren.
Le dernier album de l’Algérienne Souad Massi délivre un chaabi-folk aux accents arabo-andalou et aux textes moins anodins qu’il n’y paraît à la première écoute.
Depuis le début du mouvement le 22 février, les caricaturistes algériens accompagnent la contestation qui secoue leur pays, renouvelant une tradition de la satire déjà bien ancrée. Alors que les électeurs votent ce jeudi pour un scrutin présidentiel souhaité notamment par l’armée, ce regain d’activisme ne va pas sans risques.
Les indicateurs sont au rouge pour l’économie algérienne, dépendante du pétrole et du gaz, qui s’ouvre à l’étranger sans l’assumer vraiment, comme en attestent les programmes des candidats de cette élection présidentielle qui se déroule en plein mouvement de contestation populaire.
Alors que 24 millions d’électeurs algériens sont appelés aux urnes ce jeudi pour donner un successeur au président Abdelaziz Bouteflika, poussé à la démission en avril dernier, le pays est plus divisé que jamais entre ceux qui estiment que le scrutin est la seule porte de sortie, et ceux qui le contestent et le considèrent illégitime.
Plus d’une décennie après son lancement, l’organisation régionale est toujours méconnue du grand public. Arrivé à sa tête, il y a plus d’un an, son dirigeant entend lui donner une nouvelle impulsion.
Le scrutin devant élire le successeur du président déchu Abdelaziz Bouteflika en Algérie, massivement rejeté par le mouvement populaire de contestation du régime qui agite le pays, s’est ouvert officiellement jeudi matin.
Ex-ministre du Tourisme, cet outsider de la présidentielle du 12 décembre a mené campagne en s’autoproclamant candidat du Hirak, islamiste et anti-français, multipliant les actions et formules chocs. Au risque de s’attirer les moqueries des réseaux sociaux.
Fortement liée au Gabon, où elle possède une filiale, mais également présente sur les marchés camerounais, sénégalais, tunisien et ivoirien, Involys a su convaincre AM Invest Morocco, son actionnaire principal, de franchir les 33 % du capital de cette PME qui ne cache pas ses ambitions sur le reste du continent.
En l’absence de majorité absolue pour le parti islamiste Ennahdha, arrivé en tête lors des élections législatives d’octobre dernier, les tractations vont bon train pour essayer de peser dans les futurs équilibres de l’Assemblée.
Le PDG de Tunisair Elyès Mnakbi est favorable à une ouverture du capital de la compagnie aérienne, mais sans vouloir braquer les syndicats. Le soutien de l’État pour le leasing de nouveaux appareils aide le transporteur, mais sans lui donner les moyens de faire face à la concurrence européenne prévue avec la mise en place de l’Open Sky en Tunisie.
L’Assemblée des représentants du peuple (ARP) avait inscrit à son programme de la semaine du 2 décembre l’examen de la loi de finances complémentaire 2019 et de la loi de finances 2020. L’hémicycle a cependant dû traiter une urgence toute autre : apaiser les tensions entre des députés du Parti destourien libre (PDL) et ceux d’Ennahdha.
Avec « It Must Be Heaven », délicatement absurde, le réalisateur Elia Suleiman montre qu’il est possible de traiter des sujets les plus graves avec humour et légèreté.
Un collectif de la société civile marocaine a décidé de recourir à une nouveauté de la Constitution de 2011 – le droit de pétitionner – pour demander l’abrogation des lois « liberticides », alors qu’un projet de réforme du Code pénal est en cours d’examen au Parlement.
L’ex-ministre de l’Industrie Abdeslam Bouchouareb est le haut responsable qui a été condamné à la plus lourde peine, vingt ans de prison, dans le procès anti-corruption inédit dont le verdict a été prononcé mardi 10 décembre. Pour quelles raisons a-t-il été plus sévèrement puni que d’autres, comme les ex-Premiers ministres Ahmed Ouyahia et Abdelmalek Sellal ?
Afin d’aplanir ses différends avec son prédécesseur, le président Mohamed Ould Ghazouani a demandé à plusieurs personnalités de jouer les médiateurs. Les deux hommes se livrent toujours à une lutte d’influence au sein de l’UPR, le parti au pouvoir.
À la question « Où va la Tunisie ? », personne n’est capable de répondre, et il faudrait être devin pour apporter une ébauche de réponse. Quant à « Comment va le pays ? », tous les Tunisiens sont unanimes, il va de plus en plus en plus mal, par la faute de ses enfants.
Les deux ex-Premiers ministres Ahmed Ouyahia et Abdelmalek Sellal ont été condamnés respectivement à 15 et 12 ans de prison ferme, a annoncé mardi matin le tribunal de Sidi M’Hamed, à Alger. Les autres ministres et hommes d’affaires inculpés ont également écopé de lourdes peines.
L’un joue en Irak, les autres évoluent en Syrie ou en Libye, des pays où la situation sécuritaire reste très fragile. Portraits du Tunisien Kaïs Yaâkoubi et des Gabonais Stévy Nzambé et Franck Obambou, qui ont choisi de vivre de leur passion du ballon rond dans ces zones à risques.
La campagne électorale s’est achevée dimanche pour les cinq candidats à la présidentielle. À la veille du premier tour du scrutin, Jeune Afrique vous résume ce qu’il faut savoir sur l’ex-député FLN Abdelaziz Belaïd, le seul à n’avoir pas occupé de fonction ministérielle sous le règne d’Abdelaziz Bouteflika.
Encore chef du gouvernement, Youssef Chahed doit essuyer les critiques et attaques du patron des patrons, Samir Majoul, qui ne lui pardonne pas ses choix fiscaux et les impayés de l’État.
En visite officielle au Maroc, Mike Pompeo, le secrétaire d’État américain, s’est rendu le 5 décembre au siège de la Direction générale de la surveillance du territoire (DGST), à Témara, où l’a reçu Abdellatif Hammouchi, son directeur.
La feuille de route ambitieuse de ce spécialiste du transfert d’argent, qui se prépare à se lancer à l’international, a su attirer un investisseur de poids, alors même que de chaque côté on se projette vers les pays d’Afrique subsaharienne.