La tâche de trouver une équipe susceptible de convaincre la majorité des députés s’annonce ardue : Ennahdha a remporté moins d’un quart des sièges aux élections législatives et il faudra probablement cinq ou six partis pour obtenir une majorité stable. Un véritable casse-tête.
La Tunisie joue-t-elle l’acte II de sa révolution ? Certainement puisque, lors des législatives et de la présidentielle d’octobre, les électeurs ont sanctionné un système obsolète et corrompu qui creuse les inégalités. Ils ont exprimé les mêmes revendications qu’en 2011, mais ils n’attendent plus de réponses, ils les exigent.
Élu sur un projet de démocratie participative, le 23 octobre, le président Kaïs Saïed n’a encore livré aucun détail de son programme, qu’il entend définir avec le peuple. Un défi séduisant pour les citoyens, mais qui inquiète par son caractère inédit.
Tunis se distingue par l’excellence de sa formation et par son Startup Act, voté à la fin de 2018, qui offre aux jeunes pousses technologiques un environnement législatif unique.
Dans la compétition que se livrent les métropoles francophones africaines, Casablanca s’appuie sur les atouts du Maroc : une population importante, mais aussi des liens économiques forts avec les pays d’Afrique de l’Ouest.
La justice algérienne a condamné mardi 22 manifestants à 12 mois de prison, dont six ferme, pour « atteinte à l’intégrité du territoire national » après avoir arboré un drapeau amazigh (berbère), selon le Comité national de libération des détenus (CNLD).
La disparition du franc CFA a été au cœur d’une conférence de quatre jours à Tunis sur la souveraineté monétaire en Afrique, organisé du 6 au 9 novembre par la fondation allemande Rosa Luxemburg. Dans le même temps, Patrice Talon, le président du Bénin, annonçait un retrait des réserves de changes de France.
Quarante-deux personnes, arrêtées dans le cadre du mouvement populaire antirégime en Algérie, doivent comparaître lundi 11 novembre à Alger, l’essentiel étant accusées d’«atteinte à l’intégrité du territoire national» pour avoir arboré un drapeau amazigh, selon des avocats.
Sous l’impulsion du mouvement populaire contre le régime et face au manque de liquidité, les opérateurs économiques espèrent une débureaucratisation et une modernisation du système bancaire.
Arrivé en tête des législatives tunisiennes, le parti d’obédience islamiste Ennahdha a indiqué dimanche 10 novembre qu’il proposait son chef historique Rached Ghannouchi pour le poste de président du Parlement, et répété vouloir un Premier ministre issu du mouvement.
Attendu depuis des mois, le nom du président de la commission chargée d’élaborer un nouveau modèle de développement a été dévoilé mardi 19 novembre : il s’agit de Chakib Benmoussa, reçu par le roi Mohammed VI. Sa mission : élaborer des solutions visant à ce que les politiques économiques et sociales soient efficaces et inclusives.
L’Égypte a annoncé le 9 novembre avoir enregistré en octobre un taux d’inflation annuel de 2,4%, le plus bas depuis près de dix ans dans ce pays plongé dans une crise économique et sociale qui s’est accentuée ces trois dernières années.
Alors que le dirigeant rwandais Paul Kagame atterrissait au Qatar le 28 octobre pour assister à un événement consacré aux nouvelles technologies, son homologue kenyan Uhuru Kenyatta se rendait, le lendemain, au « Davos du désert », en Arabie saoudite. L’occasion pour ces deux pays arabes rivaux de raffermir leurs relations diplomatiques et économiques en Afrique de l’Est, une région stratégique.
Dans une lettre ouverte, le dirigeant du leader des boissons fruitées en Algérie annonce qu’une augmentation de capital ou l’entrée d’un nouvel investisseur sont à l’étude pour faire face aux importantes difficultés financières que traverse son entreprise.
Les réseaux sociaux créent des phénomènes d’urgence auxquels le politique se sent parfois obligé de répondre, selon la directrice directrice études et prospective à l’institut Viavoice, Sarah Pinard.
L’ONG Reporters sans frontières (RSF) a dénoncé mercredi la suspension par la radio nationale algérienne d’une émission hebdomadaire de débats politiques, qualifiée de « mesure abusive » privant les Algériens de « leur droit à une information plurielle ».
Premier parti de l’hémicycle à l’issue des élections législatives (52 sièges), dont les résultats définitifs ont été annoncés ce vendredi 8 novembre, Ennahdha parviendra-t-il à gouverner seul ? Entre alliances et désaccords, le parti d’inspiration islamiste se livre à un difficile jeu d’équilibriste.
Dans la dynamique du sentiment d’enthousiasme après l’élection du nouveau chef de l’État, la nation doit être embarquée dans un projet commun dans lequel le citoyen doit se sentir au cœur de l’action publique. Le risque d’aller vers l’échec aujourd’hui ne viendra que par une mauvaise gouvernance.
La nomination surprise de Mohamed Amekraz à la faveur du dernier remaniement procède d’une demande de Mohammed VI. Retour sur le parcours de ce jeune ministre du Travail, qui continuera à diriger la Jeunesse du PJD.
Malgré les 500 millions de dirhams investis par le royaume pour l’amélioration des urgences, ce service hospitalier souffre toujours du manque de moyens, d’équipements et de ressources. Au détriment des 6 millions de Marocains qui le fréquentent chaque année.
Au Liban comme en Irak, les manifestants veulent en finir avec une classe politique jugé corrompue et inapte à répondre aux besoins de la population. Ils remettent en cause un système de représentation basé sur le confessionnalisme. L’Iran, qui bénéficie de ce système, ne voit pas d’un bon œil ces revendications, qui menacent de troubler son périmètre de sécurité.
Le Premier ministre tunisien Youssef Chahed a été reçu jeudi à Alger par le président par intérim Abdelkader Bensalah, à qui il a remis une lettre du chef de l’État tunisien Kaïs Saïed en vue d’une prochaine visite de celui-ci en Algérie.
Après dix jours de paralysie de la quasi-totalité des tribunaux du pays, le principal syndicat des magistrats a appelé, le 5 novembre, à suspendre la grève initiée pour dénoncer « la mainmise du pouvoir exécutif sur le pouvoir judiciaire ». Malgré la fin du mouvement, le nouveau président du Conseil national des droits de l’homme (CNDH) s’inquiète de la question de l’indépendance de la justice en Algérie.
Quelques jours après la fuite sur les réseaux sociaux d’un enregistrement audio dans lequel le leader rifain réaffirme avoir été « tabassé » et « violé » par les forces de l’ordre lors de son arrestation, en juin 2017, le parquet se dit disposé à ouvrir une nouvelle enquête à condition que le militant du « Hirak » apporte « de nouvelles preuves ».
Le président américain Donald Trump a affirmé mercredi avoir mené des discussions productives avec des représentants de l’Égypte, du Soudan et de l’Éthiopie concernant un projet d’immense barrage sur le Nil Bleu qui suscite des tensions entre les trois pays.
Sur les cinq candidats retenus pour le scrutin présidentiel du 12 décembre, quatre sont des anciens ministres et tous sont liés, de près ou de loin, au président déchu Abdelaziz Bouteflika. En face, la rue, pour qui ces candidatures sont destinées à maintenir le statu quo, exige le départ de toutes les figures de l’ancien système. Retour sur le parcours de ces postulants.
Le pôle judiciaire financier a annoncé mercredi la détention préventive de l’animateur populaire et patron de la chaîne de télévision privée Elhiwar Ettounsi, Sami Fehri, pour soupçon de blanchiment d’argent.