Entre impératifs royaux et tractations partisanes, Saadeddine El Othmani s’est révélé fin stratège en renouvelant son équipe tout en réduisant le staff gouvernemental. Plongée dans les coulisses du casting.
S’il est un signe subliminal sous lequel ont été placés la formation du nouveau gouvernement marocain – le plus resserré depuis la fin des années 1970 – et le discours royal devant le Parlement qui a suivi de quelques jours, c’est bien celui de l’urgence sociale.
Après leurs résultats décevants à la présidentielle, deux des principales forces politiques, Tawassoul et l’Union des forces de progrès, tentent de surmonter leurs divisions.
Investi à la tête de l’État le 1er août, Mohamed Ould Ghazouani pose les premiers jalons de son programme, reçoit les représentants de la classe politique et rompt progressivement avec le style de son mentor et prédécesseur.
L’investiture du nouveau chef de l’État, Mohamed Ould Ghazouani, le 1er août, a été l’occasion de la première passation de pouvoir entre un président et son successeur tous deux élus. Une évolution qui ne s’accompagnera pas nécessairement d’un renouveau politique, et en tout cas certainement pas d’une rupture.
Investi d’une incontestable autorité morale après son élection à la présidence de la République avec plus de 70 % des voix, Kaïs Saïed, sans parti, aura fort à faire pour peser dans le jeu politique. Et imprimer un véritable changement. Analyse.
Huit mois après les premières manifestations populaires, le pouvoir militaire algérien donne l’impression de tenir bon et entend imposer son élection présidentielle dans un contexte répressif.
Le parti d’inspiration islamiste Ennahdha, vainqueur des élections législatives en Tunisie, a annoncé dimanche au terme d’une réunion de son conseil consultatif qu’il choisirait une personnalité issue de ses rangs pour présider le futur gouvernement.
Après avoir fait face au Hirak, à une colère royale et à une fronde dans son parti, le président de la région Tanger-Tétouan-Al Hoceïma, longtemps considéré comme l’un des hommes politiques les plus puissants du Maroc, a finalement été débarqué par le ministère de l’Intérieur.
Avec Hassan Hajjaj, la Maison européenne de la photographie (Paris) devient la maison marocaine de la photographie. Jusqu’au 17 novembre, l’artiste y a installé ses œuvres multicolores, son mobilier à base d’objets de récupération et son monde bigarré.
Après quelques jours de flottement à la suite de la démission de son président, Salaheddine Mezouar, la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) a repris les choses en main et commence à préparer son avenir.
Si leurs candidatures se confirment, les électeurs algériens pourraient assister à un duel inédit lors de la présidentielle du 12 décembre : Ali Benflis et Abdelmadjid Tebboune, deux anciens Premiers ministres du chef de l’État déchu, Abdelaziz Bouteflika, s’affronteraient pour pimenter un scrutin au contexte déjà assez particulier.
Pour combler son retard sur ses rivales espagnoles, la première station balnéaire marocaine du plan Azur s’attache à réduire l’effet de la saisonnalité.
Le milliardaire et député du FLN Baha Eddine Tliba, en fuite après s’être soustrait à la justice, a été arrêté mercredi 16 octobre, alors que son sort faisait l’objet de nombreuses spéculations et rumeurs. Retour sur le parcours de ce proche de Saïd Bouteflika et du général Gaïd Salah, dont il aurait menacé l’entourage de lourdes révélations.
Le régime Sissi accuse les islamistes d’être derrière les manifestations des dernières semaines. Peu probable tant les adeptes de Hassan al-Banna sont minés par les dissensions. État des lieux.
Un Égyptien sur trois vit aujourd’hui au-dessous du seuil de pauvreté. Une réalité qui n’empêche pas Abdel Fattah al-Sissi d’accuser les islamistes d’être derrière les manifestations qui secouent son pays.
La première Biennale d’art contemporain de Rabat se tient jusqu’au 18 décembre. Audacieux, le commissaire Abdelkader Damani a choisi de n’y inviter que des artistes femmes.
Président de la Mauritanie depuis le 1er août, il délègue davantage que Mohamed Ould Abdelaziz, son prédécesseur et ami intime, qui aimait tout contrôler. Ses collaborateurs, qui l’aident à mettre en oeuvre son programme (dont les priorités sont l’économie et la justice sociale), ont donc acquis un plus grand poids politique.
Les trois membres africains du Conseil de sécurité de l’ONU ont échoué mercredi à obtenir la nomination d’un émissaire conjoint de l’Union africaine et des Nations unies pour la Libye, les Occidentaux refusant d’évincer le Libanais Ghassan Salamé, selon des diplomates.
Le retrait des troupes américaines et l’offensive turque lancée le 9 octobre dans le nord-est de la Syrie ont remis le dossier syrien au cœur de l’actualité internationale. Esseulés, les Kurdes se tournent vers le régime de Bachar al-Assad, alors que la Russie renforce sa position. Décryptage avec Jordi Tejel Gorgas, historien spécialiste de la question kurde.
Le roi du Maroc a gracié Hajar Raissouni, qui avait été condamnée à un an de prison ferme pour « avortement illégal » et « relations sexuelles hors mariage ». Les poursuites engagées contre la jeune femme, et sa condamnation, ont provoqué un vif débat au sein de la société marocaine.
Karim Elloumi, président de la Fédération tunisienne des pilotes de ligne (FTPL), déplore la fin des équivalences pour la certification des diplômes chez les pilotes, et l’émigration de ces derniers chez les compagnies aériennes du Moyen-Orient.
Un fait divers de harcèlement sexuel impliquant une personnalité, un relais viral et voilà qu’est né le hashtag #EnaZeda, équivalent tunisien de #MeToo…
Au nom d’une vision commune de la sécurité et de la stabilité, l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis n’envisagent plus l’avenir l’un sans l’autre. Les récents événements régionaux, de l’Iran au Yémen, ont mis leur alliance à l’épreuve. Mais au plus haut sommet des deux États, on semble bien déterminé à garder le cap.
Bientôt le premier satellite tunisien dans l’espace ? La société Telnet, dirigée par Mohamed Frikha, noue des partenariats avec des entreprises russes, américaines et japonaises pour voir le projet devenir réalité en 2020.
L’Égypte appelle à une médiation, sous l’égide des États-Unis, pour trouver une issue à la querelle qui l’oppose depuis maintenant une décennie au Soudan et à l’Éthiopie à propos des eaux du Nil, notamment concernant le projet du super barrage de la Renaissance.
Le chef d’état-major de l’armée et actuel homme fort de l’Algérie a accusé mardi certains manifestants d’être payés par de « l’argent sale » pour défiler contre la présidentielle que le pouvoir algérien entend organiser le 12 décembre, mais que rejette la contestation.