Le conflit entre l’exécutif et le producteur automobile français a tourné à l’ultimatum, depuis que Renault a donné un mois à la ministre de l’Industrie pour relever le plafond de pièces importées qui lui est imposé.
En quête de diversification et de croissance externe, l’outsourceur marocain annonce le rachat d’un spécialiste français du secrétariat et des comptes-rendus médicaux. Il devrait procéder en 2020 à une nouvelle acquisition en Europe de l’Est.
Abdallah Djaballah, le président du Front de la justice et du développement (FJD-Adala), a annoncé que son parti ne présentera pas de candidat à l’élection présidentielle du 12 décembre. Si l’islamiste plaide pour la poursuite du mouvement de contestation, il s’oppose à la violence et à la désobéissance civile. Entretien.
La Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) a tenu à Tanger la troisième édition de ses journées portes ouvertes, avec quelques invités surprises.
L’Afrique au nord du Sahara. Six pays qui comptent en tout plus de 200 millions d’habitants. Pour la première fois depuis des lustres, cette partie de l’Afrique qui s’étend sur toute la rive sud de la Méditerranée inspire de l’inquiétude, car les six pays qui la composent vont mal ou assez mal et risquent de voir leur situation empirer dans les prochaines années.
L’Algérie s’ouvre aux investisseurs étrangers, et souhaite voir les compagnies étrangères s’associer à Sonatrach dans ses installations pétrolières et gazières, au risque de fâcher l’opinion publique.
L’instance électorale a confirmé lundi 14 octobre la large victoire du constitutionnaliste Kaïs Saïed lors du second tour du scrutin présidentiel, avec 72,71 % des voix, contre 27,29 % pour son concurrent Nabil Karoui.
L’ancien juge antiterroriste français, qui conseillait l’ancien président mauritanien Mohamed Ould Abdelaziz, a été reçu mi-septembre par le président Mohamed Ould Ghazouani. Et Jean-Louis Bruguière a également décroché des contrats dans plusieurs capitales africaines…
Modèle national, réforme du champ religieux, nébuleuses terroristes, libertés individuelles, dialogue interconfessionnel… Le patron de la Rabita Mohamadia des oulémas définit la vision de l’islam dans le royaume.
Pendant plus de six mois, il a été donné favori de l’élection présidentielle. Dimanche 13 octobre, Nabil Karoui s’est finalement incliné au second tour face au juriste Kaïs Saïed, en remportant à peine un quart des suffrages exprimés. Retour sur les raisons d’une défaite.
Kaïs Saïed devance largement Nabil Karoui au second tour de l’élection présidentielle, selon les premières estimations des instituts de sondage, qui lui accordent entre 72 % et 77 % des voix. Les résultats officiels doivent être proclamés lundi 14 octobre par l’Instance électorale.
Le président de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), Salaheddine Mezouar, a démissionné dimanche après avoir tenu des propos sur la situation politique en Algérie, vivement critiqués par le gouvernement de son pays, ont rapporté des médias marocains.
Plus d’un millier de personnes manifestent dimanche à Alger contre une loi sur les hydrocarbures devant être examinée en soirée par le Conseil des ministres. Ils dénoncent un bradage du pays aux multinationales étrangères.
La prochaine Assemblée devrait commencer ses travaux le 30 novembre. Encore faut-il que les résultats des législatives ne soient pas contestés, c’est-à-dire que les recours introduits soient tous épuisés.
Dispersion des voix, fractures territoriales, vote antisystème, offre politique illisible… La nouvelle carte électorale issue des législatives présage de fortes turbulences pour les cinq prochaines années. Décryptage des résultats.
Secrétaire général de la Rabita Mohammadia des oulémas et membre de plusieurs instances constitutionnelles du royaume, Ahmed Abbadi est passé maître dans la déconstruction du discours extrémiste. Jeune Afrique est allé à la rencontre de cet architecte de la réforme du champ religieux marocain.
Présidant la rentrée parlementaire, au lendemain du remaniement ministériel, le roi Mohammed VI a adressé un message au secteur financier en lui demandant de soutenir en priorité l’avenir de la jeunesse marocaine.
Les candidats au second tour de la présidentielle, Kaïs Saïed et Nabil Karoui, se sont affrontés vendredi soir lors d’un débat télévisé. Un exercice nouveau pour la démocratie tunisienne. La force de persuasion des deux hommes pourrait bien faire la différence dimanche.
Plusieurs partis ont annoncé leur soutien à Kaïs Saïed pour le second tour de dimanche. D’autres n’ont pas donné de consignes officielles, mais la famille destourienne pourrait « naturellement » se tourner vers Nabil Karoui, son rival. Analyse des reports de voix potentiels.
La révision de la perspective émise par Standard & Poor’s de négative à stable tombe à point nommé pour le Maroc, qui s’apprête à opérer une nouvelle sortie sur le marché international. Objectifs : renflouer les réserves en devises, combler le déficit budgétaire et réévaluer le risque pays.
Le gouvernement a annoncé le lancement d’un emprunt de 800 millions d’euros sur le marché international. Les obligations devraient trouver facilement preneur, mais à un taux élevé du fait de l’absence de majorité parlementaire. Les bailleurs institutionnels pourraient quant à eux réexaminer leurs aides à la Tunisie.
À 40 ans passés, Oum poursuit son émancipation. Dans Daba, son album le plus personnel, elle chante la solidarité féminine, la nature menacée, la condition des migrants…
Le candidat arrivé en tête du premier tour de l’élection présidentielle n’en finit pas de susciter fantasmes et questions. Sa fulgurante ascension, sans parti politique, éveille parfois la suspicion. Comment les soutiens de Kaïs Saïed se sont-ils structurés ? Enquête.
En dépit d’un vertigineux budget défense et du soutien massif des États-Unis, le royaume de Mohamed Ben Salman a été incapable d’enrayer les attaques du 14 septembre contre des sites stratégiques de l’Aramco. Et apparaît de plus en plus fragilisé.
Après avoir énergiquement pris en main les destinées du royaume, en 2015, MBS affiche un bilan ponctué de ratés, et dont il pourra difficilement faire porter la responsabilité à d’autres.
Entretien avec Stéphane Lacroix, docteur en science politique (Sciences-Po) et chercheur au Centre de recherches internationales (Ceri) de Sciences-Po.
Quels sont les parcours des nouveaux ministres du Tourisme (Nadia Fettah Alaoui), du Travail (Mohamed Amekraz), de l’Enseignement supérieur (Driss Ouaouicha) et de l’Aménagement du territoire (Nouzha Bouchareb), nommés mercredi soir dans le nouveau gouvernement de Saadeddine El Othmani ?
Après avoir perdu la concession Marsa Maroc du port de Takoradi au Ghana, le groupe marocain n’a pas été retenu pour la gestion du port autonome de Kribi au Cameroun. L’opérateur marocain a besoin d’une internationalisation pour aligner sa rentabilité sur les attentes de ses actionnaires.