Le Conseil constitutionnel en Algérie a jugé la présidentielle « impossible » à organiser, après le rejet des deux seules candidatures à ce scrutin prévu le 4 juillet, a annoncé dimanche la télévision nationale.
BNP Paribas a fait du Maroc sa principale base logistique pour « la gestion des 100 millions d’euros d’investissements consacrés à la refonte du système d’information de ses activités » en Afrique francophone.
Entre 1996 et 2016, seules 13 déchéances de nationalité ont été prononcées pour terrorisme, dont cinq en 2015, selon des chiffres du ministère de l’Intérieur.
Quatre des cinq candidats de l’opposition en Mauritanie ont averti vendredi des risques de « hold-up » électoral lors de l’élection présidentielle du 22 juin après l’attribution du marché de l’impression des bulletins de vote à une société mauritanienne appartenant à un proche du pouvoir.
Après plus d’une année de réduction drastique du nombre d’exemplaires de Jeune Afrique autorisés à la vente en Algérie (350 copies), le gouvernement va plus loin en censurant le numéro 3045 (19-25 mai) qui comportait une enquête consacrée à Ahmed Gaïd Salah, chef d’état-major de l’armée, intitulée : « L’homme qui menace la révolution ». Les Algériens réclament le changement, le système, lui, fait de la résistance…
L’Espérance Tunis a remporté la Ligue des champions d’Afrique contre le Wydad Casablanca, vendredi soir à Radès (1-0) en finale retour, à l’issue d’une grande confusion liée à une panne de l’assistance vidéo à l’arbitrage (VAR).
Le processus de privatisation annoncé par le Maroc pour cette année commencera par la cession de quelques participations de Maroc Telecom. Une fois les 8% cédés, l’État détiendra encore 22% du capital de l’opérateur historique marocain.
À quelques mois des élections présidentielle et législatives, un projet d’amendement de la loi électorale, permettant entre autres d’écarter des scrutins les dirigeants de médias ou d’associations, créé la polémique. Face au tollé, l’examen du projet a été reporté.
En dépit des nombreuses arrestations par la police, les manifestants affluent dans le centre d’Alger pour le quinzième vendredi de mobilisation. Objectif : dire « Non » au dialogue proposé par le chef de l’état-major de l’armée algérienne.
Credit Suisse a-t-il contourné le gel des avoirs pesant sur la famille Moubarak ? C’est ce que laisse penser un document récent de l’Organized Crime and Corruption Reporting Project.
Le chef présumé d’une cellule jihadiste a reconnu jeudi son rôle dans l’assassinat de deux touristes scandinaves décapitées au Maroc au nom de l’État islamique (EI).
Sur fond de tensions entre pro-saoudiens et pro-iraniens, l’Arabie saoudite accueille du 30 au 31 mai trois sommets : le Conseil de coopération du Golfe (CCG) et la Ligue arabe, convoqués d’urgence par le roi Salman, et la 14e réunion ordinaire de l’Organisation de la coopération islamique (OCI). Si plusieurs chefs d’État participent aux sommets, d’autres ont envoyé leurs représentants.
Si le livre « Qatar Papers » met en lumière la problématique du financement du culte musulman en France, il pèche par de nombreuses approximations, notamment sur le rôle de l’émirat.
Au Maghreb, plusieurs groupes et mouvements défendent le droit de ne pas jeûner durant le ramadan. Si les appels au respect des libertés individuelles se succèdent en Tunisie et au Maroc, la mobilisation reste plus timide en Algérie.
Le procès des assassins présumés de deux jeunes touristes scandinaves, décapitées mi-décembre dans le sud du Maroc au nom du groupe État islamique (EI), a repris jeudi à Salé, près de Rabat, après deux renvois successifs.
Neuf députés ont annoncé mardi leur démission du bloc parlementaire de la coalition de gauche du Front populaire (FP). À leur tête, le parti Watad et son chef de file, Mongi Rahoui. Le bureau de l’Assemblée a cinq jours pour valider cette décision. En attendant, les différents camps s’accusent mutuellement de menacer l’existence de l’alliance.
L’Autorité marocaine du marché des capitaux (AMMC) vient d’imposer une habilitation aux professionnels des sociétés de Bourse et de gestion. Sans elle, impossible d’exercer.
Le Parlement israélien a voté pour sa propre dissolution, mercredi soir, moins de deux mois après avoir été élu. Les électeurs seront de nouveau appelés aux urnes le 17 septembre. Un scénario inédit dans l’histoire du pays.
Au lendemain d’un nouvel appel au « dialogue » du général Gaïd Salah, et alors que l’incertitude demeure quant à la tenue effective d’une élection présidentielle le 4 juillet, deux membres de la Ligue algérienne de défense de droit de l’homme (LADDH) évoquent leurs craintes et dévoilent leurs solutions de sortie de crise.
La Tunisie a renforcé la sécurité de sa frontière sud, après le signalement par la coalition internationale de la possible présence en Libye du calife autoproclamé de l’organisation jihadiste État islamique, dont le territoire en Syrie a presque été réduit à néant.
Au Moyen-Orient, où les États-Unis sont moins actifs depuis qu’ils extraient leur propre gaz de schiste et qu’Israël a gagné en puissance, la Russie est de retour au premier plan, notamment sur les théâtres de conflit en Syrie et en Libye.
Pour répondre aux appels d’offres internationaux alors que son marché domestique est devenu trop étroit, l’intermédiaire boursier Tunisie Valeurs change de catégorie.
Le maréchal Khalifa Haftar, homme fort de l’est libyen, a remis mardi soir à l’Égypte un chef jihadiste égyptien très recherché par le Caire et qui avait été arrêté en Libye en octobre dernier.
Ahmed Gaïd Salah a affirmé mardi 28 mai « vouloir adopter la voie d’un dialogue sérieux, rationnel, constructif et clairvoyant, qui placerait l’Algérie au-dessus de toute considération ». Le chef d’état-major ne s’est pas prononcé sur la date de l’élection présidentielle, deux jours après l’annonce du dépôt de deux candidatures au Conseil constitutionnel.
Malgré des indicateurs économiques en progression, le dernier rapport de la Banque mondiale sur l’économie mauritanienne pointe la surreprésentation de l’État sur les marchés nationaux et des freins structurels qui empêchent le développement d’un secteur privé diversifié.
L’homme d’affaires français Alexandre Djouhri, au cœur de l’enquête sur le possible financement libyen de la campagne de l’ex-président Nicolas Sarkozy en 2007, s’est séparé de ses avocats Éric Dupont-Moretti et Antoine Vey, préférant être notamment défendu par Francis Szpiner.
Casablanca souffre de pollution, d’embouteillages chroniques et d’un déficit de transports en commun. Dans la capitale économique marocaine, les ambitions affichées depuis les années 2000 et les chantiers lancés ces derniers mois se heurtent aujourd’hui à une multiplication des plans et des acteurs.
Les nouveaux maîtres du pouvoir à Khartoum suivent la voie esquissée par Omar el-Béchir avec le Golfe persique. Le général qui dirige le Conseil militaire de transition a annoncé que les troupes soudanaises restaient engagées au Yémen. De son côté, l’Arabie saoudite enverra une aide humanitaire au Soudan.
Les États-Unis, l’Arabie saoudite, Israël et les Émirats d’un côté. L’Iran et ses alliés de l’autre. C’est le conflit auquel tout le monde se prépare mais dont personne ne veut, tant ses conséquences seraient dramatiques.
Face à la montée des tensions dans le Golfe, les orientations des pays du Maghreb peuvent être difficiles à décrypter. Volontaire ? À l’acmé des tensions entre Doha et Ryad en 2018, Jeune Afrique relevait déjà un « ni-ni des pays maghrébins ».