Le motif du limogeage de Benaïssa Ben Kathir, procureur général de la cour de justice d’Alger, Khaled el Bey, procureur de la République, et Mokhtar Rahmani, directeur général d’un organe anticorruption, n’a pas été précisé. Ces responsables avaient été nommés sous la présidence d’Abdelaziz Bouteflika.
Le président français Emmanuel Macron recevra la semaine prochaine le maréchal Khalifa Haftar, l’homme fort de l’Est libyen, afin de tenter de relancer le processus politique dans le pays.
Je n’arrête pas d’entendre dire que l’Inde est en passe de devenir une grande puissance et un acteur majeur de l’économie mondiale, en plus d’être une vraie démocratie. Les experts nous alignent ses progrès technologiques, ses têtes nucléaires, ses chantiers gigantesques. Excusez-moi, je ne suis pas d’accord.
Le 16 mai 1916, il y a cent-trois ans, les accords Sykes-Picot étaient signés entre la Grande-Bretagne et la France, définissant ce qui constitue aujourd’hui encore la frontière entre la Syrie et l’Irak. Si pour certains ils appartiennent aux livres d’histoire, pour d’autres, la ligne de démarcation qu’ils ont créée – dénoncée notamment par Daesh – est toujours une source importante de conflit.
La secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT), Louisa Hanoune, a avoué avoir pris part à une « réunion consultative » avec Saïd Bouteflika, le frère cadet de l’ex-président, en présence du général Toufik, mais nie toute implication dans le « complot » dont ces derniers sont accusés.
Selma Elloumi Rekik a démissionné le 15 mai de son poste de directrice du cabinet présidentiel. Cette fidèle du président Béji Caïd Essebsi aurait rejoint la branche de Nidaa Tounes menée par Sofiene Toubel, en guerre ouverte avec le fils du chef de l’État, et serait même susceptible de la diriger, selon des sources au parti.
En dépit d’efforts, le gouvernement marocain, arrivé à mi-mandat, ne parvient pas à faire baisser le taux de chômage. Son objectif reste qu’il oscille autour de 8% en 2021
La Caisse des dépôts et de gestion (CDG), bras financier de l’État marocain, vient de lancer le nouveau programme « 212 Founders », visant à aider les start-up locales. Les bénéficiaires pourraient recevoir une enveloppe atteignant les 10 millions de dirhams.
L’ingérence croissante du commandement militaire dans les affaires politiques et judiciaires et dans la conduite de la transition rencontre une forte opposition populaire. Le mouvement de protestation, loin de s’essouffler, réclame régulièrement le départ des responsables mais aussi de l’état-major de l’armée. État des lieux.
Le procès des assassins présumés de deux touristes scandinaves, décapitées en décembre près d’Imlil, dans le massif du Mont Toubkal, reprend jeudi à Salé. Les principaux suspects, natifs de la région de Marrakech, risquent la peine de mort.
Au moins 24 policiers ont été blessés, dont quatre grièvement, et une sous-préfecture a été incendiée, dans le centre de l’Algérie, lors de violences entre les forces de l’ordre et des chômeurs qui manifestaient, a-t-on appris mercredi 15 mai.
Des installations pétrolières ont été la cible d’attaques de drones mardi en Arabie saoudite, faisant monter d’un cran la tension dans le Golfe, deux jours après des « actes de sabotage » contre quatre navires dont deux tankers saoudiens.
Mounir Ben Salha, avocat de Zine el Abidine Ben Ali, avait laissé planer le suspense mardi soir en annonçant que l’ex-président s’adresserait aux Tunisiens. Plutôt qu’une intervention orale, il s’est finalement contenté de publier le lendemain sur sa page Facebook une lettre attribuée à l’exilé de Riyad.
Six personnes, dont deux médecins, seront jugées le 24 mai au Maroc pour avoir pratiqué clandestinement des avortements, a-t-on appris mardi de sources concordantes.
Le mouvement de contestation populaire ne faiblit pas mais peine à faire émerger des représentants, tandis que le chef d’état-major de l’armée est à la manœuvre pour tenter de garder la main.
L’ancien ministre de la Défense et général à la retraite Khaled Nezzar a été entendu par la justice militaire mardi 14 mai, dans le cadre de l’enquête pour « complot contre l’autorité de l’État » visant notamment le frère de l’ancien président Bouteflika. Il est ressorti libre au bout de deux heures.
En s’offrant Capital Consulting et Archos Technology, acteurs de référence du conseil en management et des services informatiques au Maroc et en Afrique francophone, GFI entend déployer « une proposition de valeur unique », allant désormais du conseil métier à l’implémentation technique.
Un chassé-croisé a eu lieu le 8 mai dernier à Paris entre Fayez al-Sarraj, le Premier ministre libyen, et Abdelhadi Lahouij, le ministre des Affaires étrangères du gouvernement rival.
Depuis mars, les Émirats arabes unis ont fait leur retour sur la liste noire de l’Union européenne (UE) en matière de paradis fiscaux. Une décision qui fait débat, notamment en France, avec qui les échanges sont nombreux.
Le collectif « Block Aleca » s’oppose à l’Accord de libre-échange complet et approfondi (Aleca) actuellement en négociation entre la Tunisie et l’Union européenne, au motif que celui-ci est « colonialiste » et dangereux pour l’économie nationale. Le point avec l’un de ses représentants, Salem Ben Yahia.
Si la plupart des pays sunnites ont débuté le jeûne le lundi 6 mai, d’autres ont entamé le mois saint un jour avant ou après. Pourquoi ces décalages ? Explications.
En Tunisie, loin des représentations édulcorées du pays, des thématiques économiques et sociales longtemps taboues sont au cœur de nouveaux projets artistiques.
La justice algérienne a inculpé Louisa Hanoune, cheffe du Parti des travailleurs (PT), de complots contre l’armée et l’État pour avoir rencontré Saïd Bouteflika, alors conseiller de son frère Abdelaziz, lui-même encore chef de l’Etat, a indiqué ce lundi un de ses avocats.
L’ex-patronne des patrons tunisiens était de passage à Paris lundi 13 mai pour participer à la seconde conférence de l’ONG Leaders pour la paix. Entre deux rendez-vous, elle évoque pour Jeune Afrique la situation économique de son pays et les inquiétudes suscitées par le chaos libyen.
Son dernier roman, « The Other Americans », et ses récentes publications dans la presse américaine font de Laila Lalami une des intellectuelles à la pointe du combat contre la politique migratoire du président américain Donald Trump. Elle vante les effets de la littérature comme moyen de résister à la frénésie xénophobe.
Pour Soufiane Djilali, président du mouvement politique Jil Jadid, « la transition engagée n’offre aucune véritable issue pour aller vers la fin du système ».
Si certains la considéraient vaincue en Libye après sa défaite à Syrte en 2016, l’organisation État islamique (EI) s’est en réalité réfugiée dans le sud du pays et réorganisée en plus petits groupes pour mener une guerre de guérilla. Ses attaques se sont multipliées depuis le début de l’offensive du général Haftar dans l’ouest du pays. Analyse.