Chef historique du Front islamique du Salut (FIS), parti islamiste algérien qu’il avait cofondé avec l’objectif d’instaurer le premier Etat islamique du Maghreb, Abassi Madani est décédé mercredi à 88 ans au Qatar où il vivait en exil depuis 2003.
Limogé sans justification après deux années à la tête de la Sonatrach, l’ex-président du géant pétrolier et gazier, Abdelmoumen Ould Kaddour, aura renforcé l’empreinte internationale du groupe et résolu nombre de différends qui pesaient sur sa réputation.
Le dossier de l’ancien ministre de l’Énergie Chakib Khelil, cité dans différentes affaires de corruption, dont celle de la Sonatrach, a été transféré à la Cour suprême.
Exilé à Paris depuis 1991, l’écrivain et dramaturge Aziz Chouaki s’est éteint le 16 avril à l’âge de 67 ans. Il laisse derrière lui une importante production artistique, avec en toile de fond l’Algérie, son pays d’origine.
Les derniers bouleversements au Soudan et en Algérie démontrent que les peuples du monde arabe semblent davantage disposés à une horizontalité Est-Ouest, amorcée par la conférence de Bandung.
Abdelaziz Bouteflika et Omar el-Béchir ont quitté la scène politique presque en même temps, sous la pression de leurs opinions publiques respectives. Ils ont cependant commis les mêmes erreurs stratégiques, qui les condamnaient à mal finir.
Chakib Khelil, Farid Bedjaoui, Rafik Khalifa… Retour sur les affaires qui mettent à mal de nombreux hommes d’affaires algériens, dont le milieu est touché par une grande purge.
La révision constitutionnelle controversée permettant la prolongation de la présidence d’Abdel Fattah al-Sissi, qui renforce ses pouvoirs et ceux de l’armée égyptienne, a été approuvée par référendum à 88,83%.
Alors qu’un sommet africain doit se tenir le 23 avril sur la situation en Libye sous la houlette d’Abdel Fattah al-Sissi, président en exercice de l’UA, ce dernier a déjà plaidé la cause du général Khalifa Haftar auprès de certains dirigeants du continent.
Les autorités marocaines ont annoncé le démantèlement d’une « cellule terroriste » composée de six « partisans » du groupe État islamique (EI), soupçonnés de vouloir commettre des actes terroristes.
En plein remodelage du pouvoir, les autorités algériennes ont ouvert des enquêtes sur des faits de corruption. L’annonce a fait l’effet d’un règlement de comptes. Les Tunisiens aussi avaient érigé la lutte contre ce fléau en priorité de leur transition. Mais huit ans après, les avancées sont lentes et la méfiance encore de mise.
Consécutives à l’opération militaire lancée début avril par le maréchal Khalifa Haftar pour prendre Tripoli, les violences en Libye commencent à engendrer des déplacements internes de population, et augmentent les passages au poste-frontière avec la Tunisie voisine, qui craint un afflux d’immigrés similaire à celui de 2011.
Réélu à la tête de la Chambre des représentants, le socialiste Habib El Malki fait le bilan de son premier mandat et annonce ses priorités pour celui qui s’ouvre. Favorable à la retraite des parlementaires, il détaille leur rôle dans la diplomatie du Maroc et annonce l’arrivée en 2021 d’une chaîne de télévision parlementaire.
Les participants à une réunion convoquée par le chef de l’État algérien par intérim, mais largement boycottée par les syndicats et les partis politiques, ont évoqué lundi « la possibilité de reporter » la présidentielle du 4 juillet de « quelques semaines ».
Cinq personnes d’une même famille sont mortes après l’effondrement lundi d’un immeuble vétuste à la Casbah d’Alger. Le wali de la ville, venu sur les lieux, a par la suite été limogé.
Issad Rebrab, PDG du premier groupe privé d’Algérie, Cevital, et considéré comme la première fortune du pays, a été incarcéré dans la nuit à l’issue de sa présentation au parquet dans le cadre d’une enquête anticorruption, a annoncé mardi l’agence officielle APS. Il a été transféré à la prison d’El Harrach, où se trouve par ailleurs l’ex-patron des patrons, Ali Haddad.
Quelque 300 personnes se sont rassemblées dimanche devant un tribunal d’Alger pour attendre en vain l’arrivée de l’ex-Premier ministre Ahmed Ouyahia et du ministre des Finances Mohamed Loukal, qui ont été, selon la télévision officielle, convoqués par la justice.
Pour lutter contre la corruption, l’Algérie, comme la Tunisie avant elle, a lancé une grande purge au sein des milieux d’affaires. Décryptage de Malik Boumédiène, maître de conférences et spécialiste des transitions démocratiques dans la région.
Des centaines de personnes ont manifesté dimanche dans la capitale marocaine Rabat pour réclamer la libération des détenus du Hirak, mouvement de protestation ayant secoué la région du Rif en 2016-2017, après la confirmation de leurs peines allant jusqu’à 20 ans d’emprisonnement.
La grande institution de l’islam sunnite Al-Azhar, basée au Caire, a condamné « l’attaque terroriste au Sri Lanka », où au moins 290 personnes ont été tuées dimanche dans une série d’explosions dans des hôtels et des églises où était célébrée la messe de Pâques.
Depuis la chute d’Abdelaziz Bouteflika, plusieurs grands hommes d’affaires – dont l’ex-patron des patrons – sont dans le collimateur de la justice. Salutaire cure d’assainissement ou cabale politique ? Enquête.
L’ex-Premier ministre algérien Ahmed Ouyahia et l’actuel ministre des Finances Mohamed Loukal ont été convoqués samedi par le tribunal d’Alger notamment pour « dilapidation des deniers publics », a annoncé la télévision publique algérienne.
L’annonce tardive d’un contact direct entre Donald Trump et le maréchal Khalifa Haftar pendant son offensive sur Tripoli clarifie un jeu international dans lequel Washington et Moscou apparaissent sur un même bord, au risque de marginaliser l’ONU en Libye.
Les bureaux de vote ont ouvert samedi en Égypte pour un référendum sur une révision constitutionnelle autorisant le président Abdel Fattah al-Sissi, élu en 2014, à prolonger son mandat et à consolider son pouvoir.
Le ministre de l’Intérieur du gouvernement de Fayez-al-Sarraj a accusé la France d’appuyer le maréchal Haftar dans son avancée vers Tripoli, et décidé de suspendre toute relation avec l’Hexagone. Si un appui militaire direct est peu probable, le « silence complice » de Paris permet au maréchal de s’arroger une place diplomatique importante, estime le spécialiste Jalel Harchaoui.
La Franco-Sénégalaise Mati Diop, l’Algérienne Mounia Meddour ou encore la Marocaine Maryam Touzani côtoieront à Cannes Jim Jarmusch, Marco Bellochio et Pedro Almodovar lors d’un festival dont les émissaires africains seront exclusivement des femmes.
La rente associée à l’exploitation des hydrocarbures reste la principale source de revenu pour de nombreux pays arabo-musulmans. Si cette ressource est précieuse, elle n’est pas illimitée, et préparer l’après-pétrole s’impose comme une nécessité. La chercheuse Nassima Ouhab-Alathamneh décrypte les enjeux de cette urgente diversification.