La justice marocaine a confirmé vendredi à Casablanca les peines de prison allant jusqu’à 20 ans pour les meneurs du Hirak, mouvement de protestation qui a agité en 2016-2017 la région marocaine du Rif (nord).
Des nombreuses questions concernant l’avenir du pays en proie au chaos restent pour le moment sans réponse. Tarek Megerisi, chercheur sur la Libye au Conseil européen pour les relations internationales, décrypte la situation de ces dernières heures.
Après le départ du président Bouteflika, nombreux sont ceux qui réclament la démission d’Abdelkader Bensalah, le président du sénat censé assurer son intérim, privilégiant une transition conduite par la société civile. Nora Ouali, membre du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD), esquisse pour Jeune Afrique les formes que cette solution pourrait prendre.
Le PDG et fondateur de Poulina Group Holding (PGH), Abdelwahab Ben Ayed, est décédé le 4 avril. Son rigorisme aura permis à la poulaillerie d’origine de devenir un empire aux milles ramifications.
Fin connaisseur des rouages économiques euro-méditerranéens, El Mouhoub Mouhoud, vice-président de l’Université Paris-Dauphine, est un observateur privilégié de la situation algérienne. Il est le Grand Invité de l’économie RFI-Jeune Afrique samedi 2 juin sur RFI, à 12 h 10 heure de Paris, 10 h 10 TU.
Les Algériens manifestent vendredi, premier grand rassemblement depuis le départ du président Abdelaziz Bouteflika, pour dire leur refus de toute implication de ses anciens fidèles dans la transition politique.
À quelques mois des scrutins législatifs et présidentiel, Hamma Hammami, candidat de la coalition du Front populaire, et Mohamed Abbou, pressenti pour représenter le Courant démocratique, proposent aux électeurs tunisiens deux visions de la gauche.
Les forces du maréchal Haftar, ordonnées « d’avancer et d’entrer » dans Tripoli, se trouvent désormais à 17 kilomètres de la capitale libyenne. Plusieurs membres du Conseil présidentiel du gouvernement de Tripoli auraient quitté la capitale. Une réunion d’urgence devrait se tenir ce vendredi.
Rongé par de graves dissensions internes, frappé de discrédit pour ses promesses non tenues, menacé par l’émergence de formations concurrentes, le parti présidentiel tente désespérément de rebondir.
Après l’offensive de l’Armée nationale libyenne (ANL) dans la nuit de mercredi à jeudi, réactions et contre-mesures se sont multipliées. Le maréchal Haftar a finalement ordonné à ses troupes « d’avancer et d’entrer » dans Tripoli.
La disposition d’enseigner les matières scientifiques et techniques en français est à l’origine du blocage de l’adoption en commission parlementaire de la loi-cadre sur l’éducation. Un texte contre lequel l’ex-chef du gouvernement Abdelilah Benkirane mène une farouche croisade.
La nouvelle ère politique qui s’ouvre en Algérie à la suite de la démission mardi 2 avril du président Bouteflika, aux commandes du pays depuis vingt ans, permettra-t-elle d’accélérer la diversification de l’économie afin de réduire la dépendance aux hydrocarbures ? Éléments de réponse avec l’économiste El Mouhoub Mouhoud.
Depuis la démission du président algérien Abdelaziz Bouteflika, dans la soirée du 2 avril, les réactions à l’international se font attendre. Si la France, les États-Unis et la Russie se sont empressés de réagir, les pays arabes affichent, eux, une grande discrétion.
Le ministère tunisien des Finances vient d’emprunter 356 millions d’euros à 12 banques tunisiennes. Cette décision augmente le risque d’insolvabilité des banques et pourrait coûter très cher à l’État, si le cours du dinar continue de baisser.
Le site d’information barlamane.com, que dirige Mohamed Khabbachi, l’ex-directeur de l’agence de presse officielle MAP, est dans le collimateur des islamistes du PJD.
L’avancée de l’Armée nationale libyenne vers Tripoli, dans la nuit de mercredi à jeudi, fait craindre une escalade militaire. La conférence nationale de Ghadamès, qui devait se tenir mi-avril, semble compromise.
Le président démissionnaire Abdelaziz Bouteflika a demandé « pardon » aux Algériens dans une lettre « d’adieu » publiée par l’agence officielle APS, tout en assurant avoir gouverné avec « sincérité et loyauté », après son départ du pouvoir sous la pression de la rue et de l’armée.
Quel rôle l’armée va-t-elle jouer dans la transition qui s’annonce ? Quand l’élection présidentielle aura-t-elle lieu ? La démission d’Abdelaziz Bouteflika signe-t-elle vraiment la fin d’un système ? À l’aube d’une ère nouvelle, Jeune Afrique fait le point sur les grandes questions qui se posent à l’Algérie.
Depuis la reconnaissance américaine de la souveraineté d’Israël sur le plateau du Golan, le monde arabe s’interroge. Pour ce territoire convoité par les autorités syriennes et israéliennes, les conséquences de cette décision pourraient être lourdes sur le long terme, selon Barah Mikaïl, chercheur et spécialiste du Moyen-Orient.
Après plusieurs appels du chef d’état-major de l’armée à l’application de l’article 102 de la Constitution, les militaires algériens ont poussé Abdelaziz Bouteflika à quitter sur-le-champ ses fonctions, celui-ci s’exécutant quelques minutes plus tard. Pour le spécialiste de l’armée algérienne Moussaab Hammoudi, il s’agit d’un « coup d’État » qui ne dit pas son nom.
Les réactions politiques ne se sont pas fait attendre en Algérie, après l’annonce dans la soirée du mardi 2 avril de la démission du président Abdelaziz Bouteflika. Si la plupart des responsables partisans se sont réjouis de la nouvelle, d’autres ont dénoncé la pression des militaires et appelé à rester vigilant.
Tayeb Belaïz, le président du Conseil constitutionnel, a présenté mardi 16 avril sa démission au président par intérim Abdelkader Bensalah. Ce fidèle d’Abdelaziz Bouteflika, deuxième personnage de l’État après le remplacement de l’ex-président de la République, avait été nommé en février à la tête de l’instance.
Le 2 avril, BMCE Bank of Africa a annoncé un plan stratégique de 5 milliards de dirhams pour renforcer son capital, un changement de nom d’ici la fin de l’année… et des résultats en baisse.
Le Conseil constitutionnel algérien a acté mercredi 3 avril la vacance du pouvoir, suite à la démission la veille d’Abdelaziz Bouteflika. Les deux chambres du Parlement doivent désormais se réunir pour valider l’intérim confié pour 90 jours au président du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah. Avant une élection présidentielle à la date encore incertaine. Analyse.
La démission d’Abdelaziz Bouteflika de son poste de président, dans la soirée du mardi 2 avril 2019, marque la fin de vingt ans de règne. Elle fait suite à un énième coup de pression de l’armée algérienne, survenu quelques minutes plus tôt, et qui confirme le poids de cette institution dans les jeux de pouvoir algériens.
Après un mois de contestation exemplaire, les Algériens se réveillent, pour la première fois en 20 ans, sans Abdelaziz Bouteflika à la tête du pays mais, la joie passée, n’entendent pas baisser la garde et veulent désormais obtenir le départ de tout le « système » au pouvoir.