Marqué par les épreuves de l’histoire, le peuple algérien connaît depuis plusieurs semaines un grand sursaut. Le plus dur commence : gérer au mieux, dans l’intérêt de tous, cette transition entre l’Algérie d’hier et celle de demain.
Face à l’ampleur de la mobilisation populaire contre la pérennisation d’un système à bout de souffle, le pouvoir a rapidement lâché du lest. Et ouvert la voie à un vrai changement. L’alternance, le renouvellement des élites dirigeantes et l’instauration d’un mode de gouvernance plus démocratique ne sont désormais plus des vœux pieux.
Le roi Abdallah II de Jordanie a annulé une visite en Roumanie, initialement prévue lundi, en signe de protestation après les propos de la Première ministre roumaine sur un possible transfert de l’ambassade de son pays en Israël de Tel-Aviv à Jérusalem.
Lotfi Bel Hadj, créateur du cabinet LBH Foundation, est en discussion avec l’équipe dirigeante de Tahya Tounes pour collaborer avec ce nouveau parti, notamment en vue des campagnes électorales à venir.
Diplômé des Écoles nationales d’administration de Tunis et de Paris, ce Tunisien de 42 ans a été chef du cabinet du ministre du Transport, au ministère de la Fonction publique, PDG de la Société du réseau ferroviaire rapide et de la Pharmacie centrale. Il est nommé DG du premier groupe privé du pays.
La « Conférence nationale » proposée par Abdelaziz Bouteflika avant de passer le relais à la tête de l’État « est inutile » a déclaré le porte-parole du parti présidentiel, Hocine Khaldoun, sur la télévision privée Dzaïr News.
Plusieurs milliers d’enseignants ont manifesté dimanche à Rabat pour défendre l’éducation gratuite et protester contre le statut des contractuels au Maroc, au lendemain d’un rassemblement dispersé par les forces de l’ordre, faisant plusieurs blessés légers.
Plusieurs semaines après le déclenchement du mouvement de protestation spontané qui a ébranlé le régime, quelques figures susceptibles de l’incarner – et peut-être de peser dans la transition qui s’annonce – commencent à émerger. Qui sont-elles ?
Des proches et des membres de la tribu de l’ancien chef des renseignements du régime déchu du dictateur libyen Mouammar Kadhafi, ont manifesté samedi à Tripoli pour réclamer sa libération.
Pouvoir réel et fantasmé de l’armée, situation des Frères musulmans, place de l’Égypte en Afrique… Le chercheur et spécialiste de la vie politique égyptienne Baudouin Long nous dit tout de la nouvelle Égypte.
Malgré le mauvais temps, les Algériens sont restés fortement mobilisés vendredi dans les rues du pays, un mois jour pour jour après le début de la contestation réclamant le départ du président Abdelaziz Bouteflika, au pouvoir depuis 20 ans.
Après Genève II, viendra Genève III… C’est la conclusion des pourparlers tenus jeudi et vendredi sous l’égide de l’ONU au sujet de la question du Sahara. Une rencontre durant laquelle quelques avancées ont tout de même pu être enregistrées.
Depuis 2005, les touristes avaient déserté la ligne Zouérate-Nouadhibou. Aujourd’hui, ils peuvent rembarquer pour un périple de 500 km à travers les paysages mauritaniens.
L’interdiction de diffusion par la justice de deux émissions traitant du décès de 15 nourrissons à Tunis a suscité un tollé dans la profession, qui craint un retour de la censure. Nouri Lajmi, président de la Haute autorité indépendante de la communication audiovisuelle (Haica), explique à Jeune Afrique les difficultés rencontrées par la presse en Tunisie.
Face à l’entrisme systématique pratiqué par Al Adl Wal Ihsane pour vulgariser son credo radical, les autorités ont décidé de sévir. Radiographie d’une organisation islamiste tentaculaire aux desseins inquiétants.
Les prémices de la révolution tunisienne de 2011 s’exposent au musée du Bardo (Tunis) jusqu’au 31 mars. Dans un lieu qui porte encore l’empreinte de la première attaque terroriste ciblant la sphère publique en 2015, un collectif de la société civile se soucie de préserver la mémoire d’un tournant historique déjà entaché d’oubli.
Le président des États-Unis Donald Trump s’est déclaré jeudi favorable à la reconnaissance de la souveraineté d’Israël sur le plateau du Golan. Une décision en rupture avec la position américaine depuis des décennies sur ce dossier sensible.
Après un mois de manifestations contre le régime du président algérien Abdelaziz Bouteflika, le mouvement a frappé par son pacifisme, mais aussi son humour. Jeune Afrique vous propose le portrait de Ziri Gunfood Oulmane, un artiste bénévole aussi décalé qu’inventif, à l’origine de nombreux slogans et pancartes.
Il aura été ministre de l’Intérieur dans un bâtiment où, sous le régime Ben Ali, il avait été placé à l’isolement et torturé, puis chef du gouvernement tunisien de février 2013 à janvier 2014.
Amorcée à la mi-janvier, l’irrésistible avancée des troupes du maréchal dans le Fezzan soulève des questions sur les intentions réelles de l’homme fort de la Cyrénaïque.
Avec des indicateurs financiers en forte hausse pour l’année 2018, le géant chérifien de l’engrais accueille « très favorablement » les recommandations formulées par la Cour des comptes marocaine, malgré les insuffisances organisationnelles que souligne cette dernière.
L’Union patriotique libre (UPL) a annoncé mardi la fin de sa fusion avec Nidaa Tounes. Les membres du bureau politique souhaitent reprendre leurs activités antérieures et reformer un parti indépendant, aussi bien à l’Assemblée qu’au niveau de ses coordinations régionales et locales. Les déçus sont toutefois nombreux et ce rétropédalage incertain.
Samedi 30 mars, un conseil exécutif du Forum des chefs d’entreprise (FCE) décidera du maintien ou non d’Ali Haddad à la présidence du patronat algérien.
Alors que la contestation au régime Bouteflika est souvent qualifiée d’inédite, l’universitaire Nedjib Sidi Moussa replace le mouvement actuel dans une perspective historique, analysant notamment les différents symboles et figures repris au cours des manifestations. Entretien.
Le géant texan des hydrocarbures a décidé de suspendre les négociations en cours avec l’opérateur public algérien, « du moins temporairement », en raison de la vague de manifestations contre le maintien au pouvoir du président Abdelaziz Bouteflika.
Le secrétaire d’État américain Mike Pompeo a entamé mardi 19 mars une visite de cinq jours au Moyen-Orient. Une mini-tournée qui intervient alors que les États-Unis se désengagent de plus en plus de la région, privilégiant l’Europe et l’Asie.
Les deux principaux partis politiques au Parlement, le Front de libération nationale (FLN) et le Rassemblement national démocratique (RND), ont exprimé leur soutien au mouvement populaire réclamant un changement radical dans la gouvernance du pays, appelant à engager le dialogue dans les plus brefs délais pour construire un nouveau système politique.
Le vice-Premier ministre algérien, Ramtane Lamamra, a entamé une intense tournée diplomatique avec pour mission de convaincre les partenaires étrangers du bien-fondé du plan d’action d’Abdelaziz Bouteflika et de rassurer sur la situation en Algérie. Pour le politologue Adlene Mohammedi, il s’agit du « degré zéro de la diplomatie ».
Dans un communiqué diffusé ce mercredi, le Rassemblement national démocratique (RND) a désavoué son porte-parole Seddik Chihab. Ce dernier avait déclaré la veille que le soutien de son parti à la candidature de Bouteflika à un cinquième mandat était une erreur au vu de son état de santé.