Dans un communiqué diffusé ce mercredi, le Rassemblement national démocratique (RND) a désavoué son porte-parole Seddik Chihab. Ce dernier avait déclaré la veille que le soutien de son parti à la candidature de Bouteflika à un cinquième mandat était une erreur au vu de son état de santé.
Le compte Twitter présenté comme celui de Ramtane Lamamra, vice-Premier ministre et chef de la diplomatie de l’Algérie, est un faux, a déclaré mardi le ministère algérien des Affaires étrangères.
Pour la dernière commémoration de l’indépendance tunisienne de son quinquennat, Béji Caïd Essebsi (BCE) s’est gardé de faire un bilan ou des annonces importantes, profitant plutôt de ses 52 minutes de prise de parole pour régler quelques comptes, notamment avec le chef du gouvernement Youssef Chahed.
Chaîne de commandement, discipline, présence militaire en zone sensible, renforcement des services de renseignement et confiance des populations… Hanena Ould Sidi, commandant de la Force conjointe du G5 Sahel, détaille les axes de la stratégie qu’il entend déployer.
Depuis plusieurs années, le royaume est la cible des cartels sud-américains qui veulent en faire un hub de transit de « la blanche » vers le marché européen. Une offensive que les services antidrogues s’emploient à contrecarrer.
Plusieurs personnalités de la société civile marocaine s’apprêtent à lancer un nouveau mouvement politique baptisé Koulchi Moumkine (« Tout est possible »).
Turbulences en Algérie et en Libye ou stabilité relative au Maroc font de la Tunisie un pivot du sort du Maghreb. Aussi l’année 2019 sera-t-elle cruciale pour le pays et ses 12 millions d’habitants, mais également pour ses partenaires européens, qui doivent persévérer dans une confiance exigeante.
Risque sécuritaire, incapacité du mouvement à se structurer, absence d’alternative… Après presque un mois de mobilisation, le politologue Noureddine Bekkis analyse la contestation populaire historique qui secoue l’Algérie. Pour lui, « tous les scénarios sont possibles ». Entretien.
Elle vante l’ancien régime, fustige la révolution et jure d’éradiquer l’islamisme. A priori bien placée dans les sondages, Abir Moussi, présidente du Parti destourien libre, est une énigme. Portrait.
À travers près de deux siècles d’images, l’exposition « Photographier l’Algérie », jusqu’au 13 juillet à à l’Institut du monde arabe de Tourcoing, raconte l’évolution du regard porté par la France sur son ancienne colonie.
La Cour d’appel de Fès a décidé mardi de renvoyer le procès du dirigeant du PJD au 14 mai, tout en joignant son dossier à l’affaire initiale pour laquelle il avait été condamné en 1994.
Le conseil d’administration du légendaire opéra a renoncé à l’unanimité au partenariat avec Riyad, qui devait courir sur cinq ans. La salle, qui a déjà touché trois des quinze millions d’euros dans le cadre de cet accord, a décidé de les restituer.
Le chef de la diplomatie russe a exprimé son inquiétude face aux risques de déstabilisation que présentent, selon lui, les manifestations contre le président Bouteflika, mardi lors d’une conférence de presse conjointe avec le vice-Premier ministre algérien Ramtane Lamamra.
Pour inaugurer le nouveau Cadre de partenariat pays, l’institution financière a signé un prêt de 700 millions de dollars destiné à accélérer la transformation numérique du Maroc. Le premier prêt d’un plan qui pourrait atteindre 5 milliards de dollars d’ici 2024.
Le président algérien Abdelaziz Bouteflika a confirmé lundi dans un message qu’il prolongerait son 4e mandat au-delà de son terme constitutionnel, le 28 avril, jusqu’à un nouveau scrutin dont la date n’est pas fixée.
Qui face à Mohamed Ould Ghazouani, le dauphin déclaré de Mohamed Ould Abdelaziz ? Tandis que Biram Dah Abeid s’est déjà déclaré, deux opposants – Sidi Mohamed Ould Boubacar et Mohamed Ould Maouloud – croisent le fer au sein de l’Alliance électorale de l’opposition démocratique pour obtenir l’investiture.
Entamées dimanche 17 mars, les consultations pour la formation d’un gouvernement « de compétences nationales et de large ouverture », annoncée la semaine dernière par le président Bouteflika, comptabilisent déjà plusieurs refus de participation. Explications.
Belhassen Trabelsi, homme d’affaires et beau-frère de l’ex-président tunisien Zine el Abidine Ben Ali, a été mis en examen et incarcéré lundi à Marseille, après trois ans de cavale depuis sa fuite du Canada en 2016, où il était menacé d’extradition.
Réputée pour être le fief du président Bouteflika et l’épicentre du pouvoir algérien, la ville de Tlemcen, située à quelque 500 kilomètres à l’ouest d’Alger, conteste depuis plusieurs semaines le maintien du statu quo. Reportage.
Des hommes politiques, mais aussi des représentants de la société civile ou encore des hauts commis de l’État, ont lancé dimanche 17 mars Qadiroune, une nouvelle initiative qui entend se démarquer d’une offre pré-électorale pléthorique en mettant en avant la démocratie participative.
Le président algérien Abdelaziz Bouteflika devait annoncer le limogeage d’Ahmed Ouyahia et le remaniement gouvernemental dans sa première lettre officialisant sa candidature. Jeune Afrique vous explique pourquoi il l’a finalement fait dans sa deuxième adresse à la nation, huit jours plus tard.
Alors que la Tunisie a demandé l’extradition de Belhassen Trabelsi, beau-frère de l’ex-président Zine el Abidine Ben Ali, et que son arrestation en France soulève de nombreuses questions, la requête n’aurait que « peu de chances d’aboutir ». Explications.
Diplômé de la faculté des sciences économiques et de gestion de Tunis El Manar, et titulaire d’un MBA de l’université du Québec à Montréal, ce Tunisien vient d’être nommé DG de la STB. Il était jusqu’ici directeur central chargé de la gestion du réseau, des opérations commerciales et de la qualité du service de la banque.
La Tunisie réclame l’extradition de Belhassen Trabelsi, beau-frère de l’ex président Zine el Abidine Ben Ali, à la suite de son arrestation en France après des années de cavale, a indiqué dimanche 17 mars le ministère de la Justice.
Comment Abdelaziz Bouteflika a-t-il pris la décision de renoncer à un cinquième mandat ? Faut-il croire en ses promesses de changement ? Quelles peuvent être les perspectives d’avenir ? Enquête exclusive.
Si son frère cadet et conseiller spécial, Saïd, est celui qui semble avoir le plus d’influence politique sur le président Abdelaziz Bouteflika, son frère Nasser et sa sœur Zohr sont également très présents à ses côtés – comme l’était feu sa mère Hadja Mansouria.
Alors que nombre d’observateurs s’interrogent sur la légalité du report de l’élection présidentielle, annoncé lundi 11 mars par Abdelaziz Bouteflika, la Constitution semble offrir deux possibilités pour le justifier. Explications.
Les usines de Kenitra et d’Oran doivent permettre à PSA de doubler ses ventes en Afrique. La première va être inaugurée, la seconde cumule les retards.
Les deux camps qui s’affrontent aujourd’hui, la rue et le pouvoir, ont chacun leurs armes. D’un côté, le nombre et l’espoir ; de l’autre, la puissance et la rouerie. Mais l’avenir est aussi ailleurs. Il existe une foule de cadres compétents, apolitiques, intègres et patriotes capables de jouer un rôle important dans la séquence en cours : les vrais commis de l’État.
Ils ont choisi de participer aux contestations massives contre le président Abdelaziz Bouteflika avec une mission bien particulière : porter secours aux manifestants en difficulté et nettoyer les rues après le passage des cortèges. Qui sont-ils ? Jeune Afrique les a suivis à Alger, lors de la mobilisation du 15 mars.