Le président béninois Patrice Talon a reçu le président de la Cour constitutionnelle avant de rencontrer l’opposition, Mohamed Ould Abdelaziz ne voulait pas quitter Nouakchott avant la nomination de Ghazouani comme dauphin… Chaque semaine, Jeune Afrique vous dévoile les coulisses du pouvoir. Plongée dans les secrets des chefs d’État et de leur premier cercle.
Nouveaux venus (relatifs) sur le marché de la dette, les États du Golfe jaugent la santé de leur économie à l’aune de la demande internationale pour leurs obligations.
Le Premier ministre canadien Justin Trudeau a tenu, jeudi matin, une conférence de presse pour se défendre des accusations d’ingérence qui le visent dans l’affaire de corruption impliquant, sous la Libye de Kadhafi, la société d’ingénierie et de construction SNC-Lavalin.
Plutôt que de débattre du sujet clivant des langues d’apprentissage, les patrons des partis de la coalition gouvernementale ont préféré se montrer solidaires face aux grèves des enseignants contractuels. Récit de la réunion, mercredi 6 mars à Rabat, d’une majorité qui cherche à rafistoler ses fissures.
À mesure que monte la contestation populaire contre un cinquième mandat d’Abdelaziz Bouteflika, la liste des démissions et défections dans les rangs des pro-pouvoir s’allonge, que ce soit au sein des partis du FLN et du RND, à l’Assemblée nationale ou encore parmi les membres du patronat et du syndicat UGTA.
Le président de la République Abdelaziz Bouteflika a salué jeudi le caractère pacifique des marches populaires enregistrées ces derniers jours à travers différentes régions du pays, ainsi que la « maturité des citoyens », notamment les jeunes.
La présidence de la République tunisienne a prolongé jusqu’au 5 avril l’état d’urgence, en vigueur dans le pays depuis une série d’attaques jihadistes sanglantes en 2015.
Depuis son élection, l’hôte de la Maison-Blanche s’ingénie à prendre de court ses collaborateurs comme ses alliés, notamment en ce qui concerne le monde arabe.
Une première opération est organisée ce jeudi 7 mars à Nouakchott, dans le but de récolter des fonds pour aider l’équipe nationale de football à préparer au mieux sa première Coupe d’Afrique des nations. Deux autres suivront dans le week-end.
Le 7 mars 2016, des combattants de l’organisation État islamique (Daesh en arabe) attaquaient Ben Guerdane, dans le sud tunisien, causant 20 morts parmi les forces de sécurité et les civils. Trois ans plus tard, les habitants sont encore sous le choc et se sentent abandonnés par l’État central, malgré l’annonce de plusieurs projets économiques.
Alors que l’État vient d’accorder des augmentations salariales, la Banque centrale tunisienne a relevé pour la troisième fois en un an le taux d’intérêt directeur pour lutter contre l’inflation.
Les représentants des 28 États membres de l’Union européenne (UE) ont rejeté mercredi la liste noire contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme, proposée par la Commission européenne, qui inclut notamment l’Arabie Saoudite et quatre territoires américains.
L’Instance supérieure indépendante pour les élections (Isie) a annoncé mercredi que les scrutins législatifs et présidentiel en Tunisie se tiendront respectivement les 6 octobre et 10 novembre 2019 (la date de ce dernier a depuis été décalée d’une semaine pour ne pas coïncider avec la fête du Mouled).
Sujets de société, place de la religion dans la vie politique… À 54 ans, le Tunisien Lotfi Zitoun n’hésite pas à aller à rebours de la majorité conservatrice du parti islamiste Ennahdha.
La version francophone de la chaîne russe RT a trouvé une partie de son public au Maghreb. Une montée en puissance qui l’a conduite à annoncer sa nouvelle diffusion au Maghreb en HD dans le bouquet Yahlive.
Le gouvernement mauritanien a fait le ménage dans le paysage politique à moins de quatre mois de la présidentielle en annonçant la dissolution des trois quarts des formations, jugées insuffisamment représentatives, sur la centaine que compte le pays.
La présidence et le ministère des Affaires étrangères français suivent de très près la mobilisation populaire contre un cinquième mandat du président Abdelaziz Bouteflika. Le mot d’ordre : pas d’ingérence, mais en même temps pas d’indifférence. Coulisses.
Alors qu’en prononçant un premier discours très consensuel, Mohamed Ould Ghazouani, le dauphin du président Aziz pour l’élection du 23 juin, semble avoir séduit certains membres de l’opposition, cette dernière peine à s’entendre sur les noms de ses candidats.
L’entrée du ministre saoudien de la Culture au conseil d’administration du théâtre de la Scala de Milan, ainsi qu’un possible financement à hauteur de 15 millions d’euros avec des fonds saoudiens, ont déclenché une polémique en Italie.
Alors que plusieurs milliers d’étudiants ont encore défilé mardi contre la candidature du président Bouteflika à un 5e mandat, l’armée a adressé une sévère mise en garde contre ceux qui, selon elle, veulent déstabiliser le pays. Les États-Unis, quant à eux, ont déclaré « soutenir le peuple algérien et son droit à manifester pacifiquement ».
La protestation contre la candidature à un cinquième mandat du président Abdelaziz Bouteflika prend de nouvelles formes. Des Algériens ont ainsi décidé d’accompagner les manifestations par une campagne d’appels téléphoniques et d’envoi de courriels – souvent humoristiques – à l’établissement hospitalier où leur président séjourne depuis dimanche 24 février.
Conjoncture mauvaise et perspective morose, c’est le constat des experts libéraux réunis par le Conseil d’analyses économiques tunisiens, l’Arab Financial Consultants (AFC), et l’agence de coopération internationale allemande, GIZ, le 28 février à Tunis. Tour d’horizon des données macroéconomiques qui ne poussent pas à l’optimisme.
La décentralisation est l’un des chevaux de bataille du gouvernement de Youssef Chahed, mais les bonnes intentions sont désormais à l’épreuve des faits et de la vigilance de la société civile. L’observatoire de l’activité de l’Assemblée Al Bawsala dénonce ainsi des retards dans la publication des décrets d’application.
Nouveau coup de pression sur le pouvoir. Cette fois-ci, il vient de l’opposition. Au lendemain du dépôt par procuration du dossier de candidature du président Abdelaziz Bouteflika, elle réclame notamment l’application de l’article 102 de la Constitution, qui prévoit la destitution du chef de l’État pour cause de maladie grave et durable.
L’Algérie est certes un cas extrême, mais pas sans précédent : des pays plus démocratiques ont déjà connu aussi des présidents malades. Laissons aux Algériens quelques mois de plus pour trouver une issue à leur situation.
Après le relèvement de 100 points de base du taux directeur de la banque centrale de Tunisie (BCT), ce professeur de sciences économiques estime que la mesure ne suffira pas à lutter efficacement contre l’inflation.
Ses affaires ? Une réussite. Sa mission au sein du gouvernement ? Quasi accomplie. Reste un défi pour la première fortune du royaume : faire gagner son parti politique en 2021.
Islamistes, indépendantistes kabyles, artistes… Malgré la diversité des milliers de membres de la diaspora algérienne qui se sont retrouvés dimanche 3 mars sur la place de la République à Paris, tous voulaient exprimer leur solidarité avec les manifestants qui se mobilisent dans leur pays d’origine contre un cinquième mandat du président Abdelaziz Bouteflika. Reportage.
« Nous dévoilerons d’autres éléments si nécessaire », avaient prévenu les avocats du comité de défense de Chokri Belaïd et Mohamed Brahmi, les deux leaders de la gauche tunisienne assassinés en 2013. Samedi 2 mars, ils ont mis leur menace à exécution en convoquant une conférence de presse pour de nouvelles révélations.