Mounir Ben Salha, avocat de Zine el Abidine Ben Ali, avait laissé planer le suspense mardi soir en annonçant que l’ex-président s’adresserait aux Tunisiens. Plutôt qu’une intervention orale, il s’est finalement contenté de publier le lendemain sur sa page Facebook une lettre attribuée à l’exilé de Riyad.
Six personnes, dont deux médecins, seront jugées le 24 mai au Maroc pour avoir pratiqué clandestinement des avortements, a-t-on appris mardi de sources concordantes.
Le mouvement de contestation populaire ne faiblit pas mais peine à faire émerger des représentants, tandis que le chef d’état-major de l’armée est à la manœuvre pour tenter de garder la main.
L’ancien ministre de la Défense et général à la retraite Khaled Nezzar a été entendu par la justice militaire mardi 14 mai, dans le cadre de l’enquête pour « complot contre l’autorité de l’État » visant notamment le frère de l’ancien président Bouteflika. Il est ressorti libre au bout de deux heures.
En s’offrant Capital Consulting et Archos Technology, acteurs de référence du conseil en management et des services informatiques au Maroc et en Afrique francophone, GFI entend déployer « une proposition de valeur unique », allant désormais du conseil métier à l’implémentation technique.
Un chassé-croisé a eu lieu le 8 mai dernier à Paris entre Fayez al-Sarraj, le Premier ministre libyen, et Abdelhadi Lahouij, le ministre des Affaires étrangères du gouvernement rival.
Depuis mars, les Émirats arabes unis ont fait leur retour sur la liste noire de l’Union européenne (UE) en matière de paradis fiscaux. Une décision qui fait débat, notamment en France, avec qui les échanges sont nombreux.
Le collectif « Block Aleca » s’oppose à l’Accord de libre-échange complet et approfondi (Aleca) actuellement en négociation entre la Tunisie et l’Union européenne, au motif que celui-ci est « colonialiste » et dangereux pour l’économie nationale. Le point avec l’un de ses représentants, Salem Ben Yahia.
Si la plupart des pays sunnites ont débuté le jeûne le lundi 6 mai, d’autres ont entamé le mois saint un jour avant ou après. Pourquoi ces décalages ? Explications.
En Tunisie, loin des représentations édulcorées du pays, des thématiques économiques et sociales longtemps taboues sont au cœur de nouveaux projets artistiques.
La justice algérienne a inculpé Louisa Hanoune, cheffe du Parti des travailleurs (PT), de complots contre l’armée et l’État pour avoir rencontré Saïd Bouteflika, alors conseiller de son frère Abdelaziz, lui-même encore chef de l’Etat, a indiqué ce lundi un de ses avocats.
L’ex-patronne des patrons tunisiens était de passage à Paris lundi 13 mai pour participer à la seconde conférence de l’ONG Leaders pour la paix. Entre deux rendez-vous, elle évoque pour Jeune Afrique la situation économique de son pays et les inquiétudes suscitées par le chaos libyen.
Son dernier roman, « The Other Americans », et ses récentes publications dans la presse américaine font de Laila Lalami une des intellectuelles à la pointe du combat contre la politique migratoire du président américain Donald Trump. Elle vante les effets de la littérature comme moyen de résister à la frénésie xénophobe.
Pour Soufiane Djilali, président du mouvement politique Jil Jadid, « la transition engagée n’offre aucune véritable issue pour aller vers la fin du système ».
Si certains la considéraient vaincue en Libye après sa défaite à Syrte en 2016, l’organisation État islamique (EI) s’est en réalité réfugiée dans le sud du pays et réorganisée en plus petits groupes pour mener une guerre de guérilla. Ses attaques se sont multipliées depuis le début de l’offensive du général Haftar dans l’ouest du pays. Analyse.
Arrestation mystérieuse d’un expert onusien, rumeurs insistantes de trafic d’armes, jeu trouble des factions libyennes, infiltration d’agents étrangers… C’est un vrai polar qui est en train de se jouer dans la capitale, sur fond de paranoïa galopante. JA a mené l’enquête.
Belhassen Trabelsi, beau-frère de l’ancien dictateur Zine el Abidine Ben Ali, a obtenu sa libération devant la justice française, sans pouvoir quitter la France avant l’examen d’une demande d’extradition de la Tunisie, a-t-on appris dimanche de sources concordantes.
Le Syndicat des magistrats algériens a rejeté samedi les accusations portées contre la corporation alors que la justice algérienne a lancé des enquêtes notamment sur des faits de corruption visant des hommes d’affaires et des hauts responsables de l’État.
Une soixantaine de migrants originaires en majorité du Bangladesh ont péri dans le naufrage de leur embarcation dans la nuit de jeudi à vendredi au large de la Tunisie, a indiqué samedi le Croissant-Rouge tunisien qui a recueilli 16 survivants.
Une quarantaine de sociétés internationales ont vu leurs activités en Libye suspendues, après la publication d’un décret du Gouvernement d’union nationale faisant état de l’expiration de leurs droits d’exploitation.
Après quatre échecs, la Cour constitutionnelle – dont la mise en place était pourtant prévue par la loi fondamentale adoptée en 2014 – n’a toujours pas été installée. La professeure en droit public Sana Ben Achour, trois fois candidate, explique à Jeune Afrique pourquoi elle n’a pas souhaité représenter son dossier pour devenir membre de l’instance.
Les Algériens ont manifesté pour un douzième vendredi consécutif, le premier depuis le début du ramadan. Un mois de jeûne durant lequel la fatigue accumulée interroge sur l’intensité de la mobilisation contre le régime et contre l’élection présidentielle prévue début juillet.
Le chef de l’État intérimaire, Abdelkader Bensalah, ne cesse de répéter que le scrutin présidentiel se tiendra comme prévu le 4 juillet, mais la rue et la plupart des partis politiques y sont défavorables. Alors que l’issue de ce bras de fer apparaît très incertaine, quelle forme pourrait prendre une éventuelle période de transition ?
Retiré à Doha, au Qatar, Maaouiya Ould Taya, qui a dirigé la Mauritanie pendant vingt ans, n’est jamais retourné dans son pays et a coupé tout lien avec ses ex-fidèles.
Le maréchal Khalifa Haftar, l’homme fort de l’Est libyen, a reçu jeudi le soutien du président égyptien Abdel Fattah al-Sissi lors de sa deuxième visite au Caire en moins d’un mois.
Le Qatar a marqué l’opinion publique française depuis plusieurs décennies par sa présence dans le pays et sa volonté d’influence sur la scène politique et économique, suscitant un débat permanent sur sa stratégie, ses investissements et ses vocations islamiques.
Alors que le chef d’état-major Ahmed Gaïd Salah dénonce depuis plusieurs semaines des « tentatives de déstabilisation étrangères », le gouvernement français reste discret au sujet de la transition algérienne. Mais l’idée d’une ingérence de la part de l’ancienne puissance coloniale revient régulièrement dans le débat.