Le mouvement social qui a secoué la cité minière de Jerada, dans l’est du Maroc, a poussé l’État a remettre cette région au centre des préoccupations, de peur de voir naître un écho au Hirak du Rif. Mais la trêve sociale ne sera durable que si les projets industriels continuent d’affluer.
La Libye a demandé au Conseil de sécurité de l’ONU d’envoyer une équipe d’inspecteurs pour enquêter sur les violences contre des civils dans la capitale Tripoli, selon une lettre publiée jeudi.
De nombreux manifestants se sont une nouvelle fois rassemblés vendredi pour réclamer le départ du régime d’Abdelaziz Bouteflika dans son intégralité. Une mobilisation qui s’inscrit sur fond de limogeages parmi les proches de l’ex-président et d’incarcérations dans des affaires de corruption présumée.
Dénonçant une concurrence déloyale et la fin de certaines mesures de sauvegarde, l’association des sidérurgistes a haussé le ton et demandé que ces dernières soient maintenues et complétées par une nouvelle taxe.
La Haica, l’instance chargée de la régulation des médias en Tunisie, a fait appliquer la décision de fermer la chaîne de télévision privée Nessma TV, au motif qu’elle ne dispose pas d’une « autorisation légale ». Si certains dénoncent une atteinte à la liberté d’expression, d’autres font un rapprochement avec les ambitions politiques présumées du patron de la chaîne.
L’oncle et son neveu s’opposent sur l’avenir à donner au Forum des chefs d’entreprise en Algérie. Moncef cherche à le sauver quand son neveu, Slim, réfléchit à la création d’une nouvelle organisation patronale.
En plein soulèvement en Algérie, l’historien Mohammed Harbi a coécrit un texte qui a beaucoup circulé dans le pays, dans lequel il appelle notamment à éviter « la confiscation de la souveraineté populaire ».
Avec « Magic Bab el-Oued », son premier roman, la journaliste Sabrina Kassa capte l’énergie et le désespoir de la population algérienne tels qu’on les observe aujourd’hui dans la rue. Remarquable.
Nidaa Tounes a depuis le 13 avril deux présidents, le directeur exécutif sortant Hafedh Caïd Essebsi et le chef du groupe parlementaire Sofiane Toubel. Entre les deux hommes, le divorce est consommé.
Résultats 2018, finance islamique, banques d’affaires… Ahmed El Karm, le président du directoire d’Amen Bank, fait le bilan de l’année écoulée et dévoile les ambitions de l’établissement tunisien dans des secteurs embryonnaires.
Tunis reproche à Moncef Kartas, membre du panel d’experts des Nations unies pour la Libye arrêté le 26 mars, d’avoir notamment « reçu et divulgué des données sécuritaires importantes sur la lutte antiterroriste ».
Chef historique du Front islamique du Salut (FIS), parti islamiste algérien qu’il avait cofondé avec l’objectif d’instaurer le premier Etat islamique du Maghreb, Abassi Madani est décédé mercredi à 88 ans au Qatar où il vivait en exil depuis 2003.
Limogé sans justification après deux années à la tête de la Sonatrach, l’ex-président du géant pétrolier et gazier, Abdelmoumen Ould Kaddour, aura renforcé l’empreinte internationale du groupe et résolu nombre de différends qui pesaient sur sa réputation.
Le dossier de l’ancien ministre de l’Énergie Chakib Khelil, cité dans différentes affaires de corruption, dont celle de la Sonatrach, a été transféré à la Cour suprême.
Exilé à Paris depuis 1991, l’écrivain et dramaturge Aziz Chouaki s’est éteint le 16 avril à l’âge de 67 ans. Il laisse derrière lui une importante production artistique, avec en toile de fond l’Algérie, son pays d’origine.
Les derniers bouleversements au Soudan et en Algérie démontrent que les peuples du monde arabe semblent davantage disposés à une horizontalité Est-Ouest, amorcée par la conférence de Bandung.
Abdelaziz Bouteflika et Omar el-Béchir ont quitté la scène politique presque en même temps, sous la pression de leurs opinions publiques respectives. Ils ont cependant commis les mêmes erreurs stratégiques, qui les condamnaient à mal finir.
Chakib Khelil, Farid Bedjaoui, Rafik Khalifa… Retour sur les affaires qui mettent à mal de nombreux hommes d’affaires algériens, dont le milieu est touché par une grande purge.
La révision constitutionnelle controversée permettant la prolongation de la présidence d’Abdel Fattah al-Sissi, qui renforce ses pouvoirs et ceux de l’armée égyptienne, a été approuvée par référendum à 88,83%.
Alors qu’un sommet africain doit se tenir le 23 avril sur la situation en Libye sous la houlette d’Abdel Fattah al-Sissi, président en exercice de l’UA, ce dernier a déjà plaidé la cause du général Khalifa Haftar auprès de certains dirigeants du continent.
Les autorités marocaines ont annoncé le démantèlement d’une « cellule terroriste » composée de six « partisans » du groupe État islamique (EI), soupçonnés de vouloir commettre des actes terroristes.
En plein remodelage du pouvoir, les autorités algériennes ont ouvert des enquêtes sur des faits de corruption. L’annonce a fait l’effet d’un règlement de comptes. Les Tunisiens aussi avaient érigé la lutte contre ce fléau en priorité de leur transition. Mais huit ans après, les avancées sont lentes et la méfiance encore de mise.
Consécutives à l’opération militaire lancée début avril par le maréchal Khalifa Haftar pour prendre Tripoli, les violences en Libye commencent à engendrer des déplacements internes de population, et augmentent les passages au poste-frontière avec la Tunisie voisine, qui craint un afflux d’immigrés similaire à celui de 2011.
Réélu à la tête de la Chambre des représentants, le socialiste Habib El Malki fait le bilan de son premier mandat et annonce ses priorités pour celui qui s’ouvre. Favorable à la retraite des parlementaires, il détaille leur rôle dans la diplomatie du Maroc et annonce l’arrivée en 2021 d’une chaîne de télévision parlementaire.
Les participants à une réunion convoquée par le chef de l’État algérien par intérim, mais largement boycottée par les syndicats et les partis politiques, ont évoqué lundi « la possibilité de reporter » la présidentielle du 4 juillet de « quelques semaines ».
Cinq personnes d’une même famille sont mortes après l’effondrement lundi d’un immeuble vétuste à la Casbah d’Alger. Le wali de la ville, venu sur les lieux, a par la suite été limogé.