Le conclave prévu dans l’oasis de l’Ouest devait constituer une étape cruciale vers l’organisation d’élections présidentielle et législatives. C’était en tout cas le souhait de Ghassan Salamé, l’émissaire du secrétaire général de l’ONU pour la Libye.
Négocier avec le gouvernement de Tripoli ? Le maréchal Haftar n’y a jamais sérieusement songé. Fort du soutien de l’Arabie saoudite, des Émirats, de l’Égypte, de la France et de la Russie, il a finalement décidé de prendre d’assaut la capitale.
À quelques encablures du scrutin présidentiel de juin prochain en Mauritanie, on connaît mieux les intentions, faute de programmes détaillés, de la majorité des candidats à la magistrature suprême. Les premiers discours, les premiers meetings, ont donné le ton : le débat sur les questions de fond risque d’être chaud et, si l’on n’y prend garde, cacophonique.
À 61 ans, le professeur de droit Kaïs Saïed brigue la présidence de la République tunisienne en tant que candidat indépendant. En attendant le scrutin du 17 novembre, il figure en deuxième position dans les sondages.
Le premier tour de l’élection présidentielle en Mauritanie a été officiellement fixé au samedi 22 juin, et un éventuel second tour au 6 juillet, selon un décret présidentiel relayé par l’agence officielle AMI.
Quelques heures après la démission de Tayeb Belaïz de la présidence du Conseil constitutionnel, Abdelkader Bensalah a nommé le Sage Kamel Feniche pour le remplacer. Le chef de l’État par intérim avait-il constitutionnellement le pouvoir de le faire ? Éléments de réponse.
Alors que les combats font rage à Tripoli, les témoignages se multiplient sur les exactions commises dans cette ville, longtemps opposée à Khalifa Haftar. Le maréchal s’en défend en affirmant avoir « libéré Derna, ville chère à tous les Libyens » et « dernier bastion de l’organisation al-Qaïda ». Décryptage.
Nouveau discours du vice-ministre de la Défense et chef d’état-major de l’armée, le général Ahmed Gaïd Salah, et nouvelles décisions et orientations pour essayer de sortir de l’impasse politique dans laquelle est plongée l’Algérie depuis la démission du président Bouteflika, il y a tout juste deux semaines.
En 2017, les transactions en ligne en Tunisie ont atteint 166 millions de dinars (48 millions d’euros), faisant du pays la quatrième nation en Afrique et la 79e à l’échelle mondiale en 2018, selon l’ONU. Un volume qui pourrait être très largement supérieur, à en croire certains acteurs qui réclament la levée de nombreux obstacles.
Après avoir restructuré H&S Invest en six pôles, l’ex-ministre marocain Moncef Belkhayat se lance en Asie et prévoit pour son groupe 300 millions de dirhams d’investissement.
Des milliers d’étudiants ont manifesté mardi à Alger, scandant « silmiya » (pacifique) face à un important dispositif policier qui leur a interdit l’accès au parvis de la Grande Poste, bâtiment devenu le point de ralliement de la contestation qui agite l’Algérie depuis le 22 février.
L’ancien président du Forum des chefs d’entreprises (FCE), arrêté fin mars alors qu’il tentait de se rendre en Tunisie, est actuellement en détention provisoire dans une cellule individuelle de la prison d’El Harrach, à Alger.
Ali Haddad, ex-patron des patrons, mais aussi président du club de football de l’Union sportive de la médina d’Alger (Usma), a été arrêté samedi 30 mars à la frontière algéro-tunisienne. Son incarcération pose de nombreuses questions quant à l’avenir de la puissante écurie de la capitale.
Un nouveau roman de l’auteur marocain a été traduit de l’arabe vers le français. Une fois de plus, avec un style affiné, Mohamed Berrada plonge dans la mémoire marocaine. Dans cet entretien, il revient sur Jean Genet, Tahar Ben Jelloun, ses multiples voyages et la littérature contemporaine de langue arabe.
Cela faisait dix ans que le plus célèbre des rallyes-raids se disputait en Amérique du Sud. Il se déroulera dès l’an prochain en Arabie saoudite, ont annoncé ses organisateurs lundi 15 avril.
Le numéro deux américain du pétrole et du gaz, Chevron, vient d’annoncer une offre de rachat adressée à son compatriote Anadarko. Le groupe renforcerait ainsi sa présence sur le continent africain, notamment en Algérie et au Mozambique.
Bouteflika avait mis six mois – entre septembre 2015 et janvier 2016 – pour démembrer et restructurer le Département du renseignement et de la sécurité (DRS). Ahmed Gaïd Salah l’a récupéré en vingt-quatre heures. Dans la foulée de la démission du président, le 2 avril, Athmane Tartag a été démis de ses fonctions de coordinateur des services de sécurité.
Après le départ d’Abdelaziz Bouteflika, l’armée tient la réalité du pouvoir et compte jouer un rôle central d’ici à l’élection présidentielle du 4 juillet. Mais la rue pourrait ne pas l’entendre de cette oreille.
Après avoir régulièrement renvoyé son congrès électif depuis 2014, Nidaa Tounes a depuis samedi deux présidents, le directeur exécutif sortant Hafedh Caïd Essebsi et le chef du groupe parlementaire Sofiane Toubel. Une situation aussi inédite qu’embarrassante, à quelques mois d’échéances électorales décisives.
Des milliers d’enseignants marocains dits « contractuels » vont reprendre le travail dès lundi, mettant provisoirement fin au mouvement de grève lancé début mars, a annoncé dimanche leur coordination.
Malgré une opposition plus rugueuse et la menace d’une mise en examen dans les prochains mois, le Premier ministre a décroché un cinquième mandat, historique. Avec la bénédiction de l’extrême droite.
Le parti du président tunisien Beji Caïd Essebsi, secoué par des conflits internes, est de nouveau dans la tourmente après l’élection de deux directions rivales, à quelques mois d’échéances électorales majeures.
Au moins 121 personnes ont été tuées et 561 autres blessés depuis le début le 4 avril d’une offensive du maréchal Khalifa Haftar contre la capitale libyenne Tripoli, a indiqué l’Organisation mondiale de santé.
Des magistrats, maillon important de l’organisation des scrutins en Algérie, ont annoncé samedi à Alger qu’ils allaient boycotter la supervision de l’élection présidentielle du 4 juillet, en soutien au mouvement de contestation.
Le Parlement libyen basé à Tobrouk, dans l’est de la Libye, depuis son élection en 2014, s’est installé samedi à Benghazi, autre ville orientale du pays, où il a tenu une session.
Le tirage au sort de la CAN 2019, qui se déroulera en Égypte du 21 juin au 19 juillet, a été effectué vendredi soir au Caire. Avec, au menu, un alléchant Maroc-Côte d’Ivoire.
Les intimidations des forces de l’ordre et les déclarations du chef d’état-major de l’armée n’ont pas entamé la volonté populaire de faire tomber l’intégralité du « système ». Vendredi 12 avril, ils étaient encore très nombreux à défiler dans les rues de la capitale et des autres villes algériennes.
Après un coude-à-coude jusqu’à la dernière minute entre les deux candidats rivaux, Benny Gantz (centre) a reconnu sa défaite face au vétéran Benyamin Netanyahou, qui se dirige ainsi vers un cinquième mandat. Ofer Zalzberg, analyste politique à l’International Crisis Group, revient sur la « droitisation » du débat politique en Israël.
La Délégation générale à l’administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR) a annoncé jeudi le transfert des détenus du mouvement du Hirak du Rif vers des établissements pénitentiaires situés dans le nord du royaume.