Plus d’une centaine de députés égyptiens ont déposé un projet d’amendements constitutionnels pour permettre au président Abdel Fattah al-Sissi de se représenter à l’élection présidentielle au terme de son deuxième mandat, en 2022, a-t-on appris dimanche de sources parlementaires.
La liste des candidats probables à la présidentielle d’avril souligne de manière criante le non-renouvellement de la classe politique. Enquête sur une absence de relève qui a exacerbé le divorce entre l’élite dirigeante et la population.
Huit ans après la vague de contestation qui a suivi la « révolution » tunisienne, comment ont évolué les trois pays du Maghreb où aura lieu cette année une élection présidentielle ? Je veux parler, bien sûr, de l’Algérie, de la Tunisie et de la Mauritanie (le scrutin annoncé en Libye étant des plus hypothétiques). Les enjeux y sont bien différents. Les chemins parcourus depuis 2011, aussi.
Les quatre partis de la coalition au pouvoir en Algérie ont apporté leur soutien officiel samedi à une candidature du président Abdelaziz Bouteflika à un cinquième mandat à l’occasion du scrutin d’avril, une démarche qui pourrait précéder une candidature personnelle du chef de l’État.
Des momies datant de la dynastie ptolémaïque d’origine grecque (323 à 30 avant J.-C.), découvertes dans des catacombes en Égypte, ont été dévoilées samedi par le ministre égyptien des Antiquités sur le site archéologique de Touna el-Gebel, dans le centre du pays.
Abandonnée mi-janvier quand le corps électoral a été convoqué pour le 18 avril prochain, l’idée d’un report de l’élection présidentielle avait pourtant été acceptée un mois plus tôt lors d’une réunion à laquelle assistaient notamment le Premier ministre et Saïd Bouteflika, le frère de l’actuel président.
Dans sa grande offensive diplomatique et commerciale en Afrique du Nord, la Russie a fait de la Libye un dossier prioritaire. Pour quels objectifs et avec quelle stratégie ? Eléments de réponse avec Jalel Harchaoui, spécialiste de la Libye et enseignant en géopolitique à l’Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (France).
Le gouvernement algérien a fait marche arrière fin janvier en soumettant les marchandises suspendues à l’importation en 2018 à une surtaxe, pour « encourager la production locale », mais aussi pour respecter des engagements internationaux, notamment avec l’UE.
Le pape François sera aux Émirats arabes unis à partir de dimanche soir. Un déplacement pendant lequel il va chercher à renforcer davantage les liens inter-religieux. Il s’agit de sa première visite dans la péninsule arabique.
Français ? Marocain ? La nationalité de Bilal Hassani, candidat androgyne de la France au concours Eurovision de la chanson 2019, a suscité une vague de fake news et de réactions variées. Le royaume chérifien ne sait pas très bien s’il doit se réjouir…
Deux ans après sa prise de fonctions, le dirigeant tunisien dresse son bilan et livre les ambitions du groupe chargé de vendre les entreprises confisquées après la révolution.
Contrairement à sa précédente candidature, qu’il avait déclaré à la veille de l’expiration du délai réglementaire, plusieurs sources ont certifié à Jeune Afrique que l’annonce officielle d’un cinquième mandat de l’actuel chef de l’État algérien, Abdelaziz Bouteflika, est imminente. Sauf imprévu lié à son état de santé.
Depuis son élection, en mai dernier, à la tête de la CGEM (le patronat marocain), il affronte sa première crise. En interne, des voix s’élèvent pour critiquer ses méthodes de management, jugées peu fédératrices. Pour l’aider à traverser cette tempête, l’ex-ministre des Affaires étrangères, qui présida le parti RNI, compte sur quatre vaillants mousquetaires.
Les députés de l’ARP (Assemblée des représentants du peuple) ont élu Nabil Baffoun à la tête de l’Instance supérieure indépendante des élections (ISIE), après des mois de tractations. Le renouvellement du tiers des membres de l’instance a également eu lieu. L’Isie est donc désormais, enfin, opérationnelle pour préparer les législatives et la présidentielle de 2019.
Trois ans après sa création, la start-up tunisienne, basée à Tunis, a levé plus de 2,2 millions de dinars (761 000 euros). Elle permet à ses clients d’ajuster leur offre à la concurrence sur le web.
Le procès de sept journalistes et défenseurs des droits humains au Maroc, dont l’historien Maâti Monjib, poursuivis pour « atteinte à la sécurité de l’État », a été ajourné mercredi. Il s’agit du 14e report.
L’amélioration du climat des affaires, les réalisations industrielles ou la baisse du déficit budgétaire démontrent le succès de l’expérience des deux gouvernements au cours de ces sept dernières années, et affirment la justesse de l’approche adoptée par le PJD, selon l’économiste Nawfal Naciri.
« Faites ce que je dis, pas ce que je fais. » Prompts à dénoncer le relâchement des mœurs, certains responsables islamistes sont loin d’être eux-mêmes irréprochables.
Directeur de recherche au CNRS et islamologue français de référence, François Burgat n’identifie pas les partis islamistes par leurs idées, mais avec l’influence du contexte culturel et politique. Interview.
Si Ennahdha a décidé en 2016 de séparer son action politique de la prédication, les références religieuses essentielles n’ont pas changé. Minoritaire mais incontournable à l’Assemblée nationale, elle adopte un positionnement centriste et pratique le consensus.
Le Conseil de l’Union européenne a décidé de lever le gel des avoirs de Marwan Mabrouk. La décision, rendue publique le 29 janvier, était très attendue en Tunisie, où l’ONG I Watch soupçonne le gouvernement d’avoir directement envoyé une demande à l’UE en faveur de l’homme d’affaires.
Le président français a quitté mardi soir l’Égypte après une visite de trois jours marquée par un changement de ton de la France sur la question des droits de l’homme, sous pression de l’opinion publique hexagonale et des ONG.
Les partis qui s’en réclament multiplient les victoires électorales, mais leur bilan au gouvernement est maigre. Ont-ils encore des idées pour changer la société ? Leur influence ne risque-t-elle pas, à terme, de s’effondrer ? Marquée par nombre d’élections, l’année qui s’ouvre s’annonce cruciale.
2018 est ce qu’on peut appeler une année pleine pour Tanger Med et ses équipes, alors que l’ouverture du port Tanger Med 2 ajoutera en 2019 de nouvelles capacités pour le traitement des conteneurs.
Le royaume chérifien est le premier investisseur africain en Mauritanie, dans des secteurs aussi variés que les télécoms, les banques, les matériaux de construction, la pêche, la logistique et les services.