Les prémices de la révolution tunisienne de 2011 s’exposent au musée du Bardo (Tunis) jusqu’au 31 mars. Dans un lieu qui porte encore l’empreinte de la première attaque terroriste ciblant la sphère publique en 2015, un collectif de la société civile se soucie de préserver la mémoire d’un tournant historique déjà entaché d’oubli.
Le président des États-Unis Donald Trump s’est déclaré jeudi favorable à la reconnaissance de la souveraineté d’Israël sur le plateau du Golan. Une décision en rupture avec la position américaine depuis des décennies sur ce dossier sensible.
Après un mois de manifestations contre le régime du président algérien Abdelaziz Bouteflika, le mouvement a frappé par son pacifisme, mais aussi son humour. Jeune Afrique vous propose le portrait de Ziri Gunfood Oulmane, un artiste bénévole aussi décalé qu’inventif, à l’origine de nombreux slogans et pancartes.
Il aura été ministre de l’Intérieur dans un bâtiment où, sous le régime Ben Ali, il avait été placé à l’isolement et torturé, puis chef du gouvernement tunisien de février 2013 à janvier 2014.
Amorcée à la mi-janvier, l’irrésistible avancée des troupes du maréchal dans le Fezzan soulève des questions sur les intentions réelles de l’homme fort de la Cyrénaïque.
Avec des indicateurs financiers en forte hausse pour l’année 2018, le géant chérifien de l’engrais accueille « très favorablement » les recommandations formulées par la Cour des comptes marocaine, malgré les insuffisances organisationnelles que souligne cette dernière.
L’Union patriotique libre (UPL) a annoncé mardi la fin de sa fusion avec Nidaa Tounes. Les membres du bureau politique souhaitent reprendre leurs activités antérieures et reformer un parti indépendant, aussi bien à l’Assemblée qu’au niveau de ses coordinations régionales et locales. Les déçus sont toutefois nombreux et ce rétropédalage incertain.
Samedi 30 mars, un conseil exécutif du Forum des chefs d’entreprise (FCE) décidera du maintien ou non d’Ali Haddad à la présidence du patronat algérien.
Alors que la contestation au régime Bouteflika est souvent qualifiée d’inédite, l’universitaire Nedjib Sidi Moussa replace le mouvement actuel dans une perspective historique, analysant notamment les différents symboles et figures repris au cours des manifestations. Entretien.
Le géant texan des hydrocarbures a décidé de suspendre les négociations en cours avec l’opérateur public algérien, « du moins temporairement », en raison de la vague de manifestations contre le maintien au pouvoir du président Abdelaziz Bouteflika.
Le secrétaire d’État américain Mike Pompeo a entamé mardi 19 mars une visite de cinq jours au Moyen-Orient. Une mini-tournée qui intervient alors que les États-Unis se désengagent de plus en plus de la région, privilégiant l’Europe et l’Asie.
Les deux principaux partis politiques au Parlement, le Front de libération nationale (FLN) et le Rassemblement national démocratique (RND), ont exprimé leur soutien au mouvement populaire réclamant un changement radical dans la gouvernance du pays, appelant à engager le dialogue dans les plus brefs délais pour construire un nouveau système politique.
Le vice-Premier ministre algérien, Ramtane Lamamra, a entamé une intense tournée diplomatique avec pour mission de convaincre les partenaires étrangers du bien-fondé du plan d’action d’Abdelaziz Bouteflika et de rassurer sur la situation en Algérie. Pour le politologue Adlene Mohammedi, il s’agit du « degré zéro de la diplomatie ».
Dans un communiqué diffusé ce mercredi, le Rassemblement national démocratique (RND) a désavoué son porte-parole Seddik Chihab. Ce dernier avait déclaré la veille que le soutien de son parti à la candidature de Bouteflika à un cinquième mandat était une erreur au vu de son état de santé.
Le compte Twitter présenté comme celui de Ramtane Lamamra, vice-Premier ministre et chef de la diplomatie de l’Algérie, est un faux, a déclaré mardi le ministère algérien des Affaires étrangères.
Pour la dernière commémoration de l’indépendance tunisienne de son quinquennat, Béji Caïd Essebsi (BCE) s’est gardé de faire un bilan ou des annonces importantes, profitant plutôt de ses 52 minutes de prise de parole pour régler quelques comptes, notamment avec le chef du gouvernement Youssef Chahed.
Chaîne de commandement, discipline, présence militaire en zone sensible, renforcement des services de renseignement et confiance des populations… Hanena Ould Sidi, commandant de la Force conjointe du G5 Sahel, détaille les axes de la stratégie qu’il entend déployer.
Depuis plusieurs années, le royaume est la cible des cartels sud-américains qui veulent en faire un hub de transit de « la blanche » vers le marché européen. Une offensive que les services antidrogues s’emploient à contrecarrer.
Plusieurs personnalités de la société civile marocaine s’apprêtent à lancer un nouveau mouvement politique baptisé Koulchi Moumkine (« Tout est possible »).
Turbulences en Algérie et en Libye ou stabilité relative au Maroc font de la Tunisie un pivot du sort du Maghreb. Aussi l’année 2019 sera-t-elle cruciale pour le pays et ses 12 millions d’habitants, mais également pour ses partenaires européens, qui doivent persévérer dans une confiance exigeante.
Risque sécuritaire, incapacité du mouvement à se structurer, absence d’alternative… Après presque un mois de mobilisation, le politologue Noureddine Bekkis analyse la contestation populaire historique qui secoue l’Algérie. Pour lui, « tous les scénarios sont possibles ». Entretien.
Elle vante l’ancien régime, fustige la révolution et jure d’éradiquer l’islamisme. A priori bien placée dans les sondages, Abir Moussi, présidente du Parti destourien libre, est une énigme. Portrait.
À travers près de deux siècles d’images, l’exposition « Photographier l’Algérie », jusqu’au 13 juillet à à l’Institut du monde arabe de Tourcoing, raconte l’évolution du regard porté par la France sur son ancienne colonie.
La Cour d’appel de Fès a décidé mardi de renvoyer le procès du dirigeant du PJD au 14 mai, tout en joignant son dossier à l’affaire initiale pour laquelle il avait été condamné en 1994.
Le conseil d’administration du légendaire opéra a renoncé à l’unanimité au partenariat avec Riyad, qui devait courir sur cinq ans. La salle, qui a déjà touché trois des quinze millions d’euros dans le cadre de cet accord, a décidé de les restituer.
Le chef de la diplomatie russe a exprimé son inquiétude face aux risques de déstabilisation que présentent, selon lui, les manifestations contre le président Bouteflika, mardi lors d’une conférence de presse conjointe avec le vice-Premier ministre algérien Ramtane Lamamra.
Pour inaugurer le nouveau Cadre de partenariat pays, l’institution financière a signé un prêt de 700 millions de dollars destiné à accélérer la transformation numérique du Maroc. Le premier prêt d’un plan qui pourrait atteindre 5 milliards de dollars d’ici 2024.
Le président algérien Abdelaziz Bouteflika a confirmé lundi dans un message qu’il prolongerait son 4e mandat au-delà de son terme constitutionnel, le 28 avril, jusqu’à un nouveau scrutin dont la date n’est pas fixée.
Qui face à Mohamed Ould Ghazouani, le dauphin déclaré de Mohamed Ould Abdelaziz ? Tandis que Biram Dah Abeid s’est déjà déclaré, deux opposants – Sidi Mohamed Ould Boubacar et Mohamed Ould Maouloud – croisent le fer au sein de l’Alliance électorale de l’opposition démocratique pour obtenir l’investiture.
Entamées dimanche 17 mars, les consultations pour la formation d’un gouvernement « de compétences nationales et de large ouverture », annoncée la semaine dernière par le président Bouteflika, comptabilisent déjà plusieurs refus de participation. Explications.