Le gouvernement mauritanien a fait le ménage dans le paysage politique à moins de quatre mois de la présidentielle en annonçant la dissolution des trois quarts des formations, jugées insuffisamment représentatives, sur la centaine que compte le pays.
La présidence et le ministère des Affaires étrangères français suivent de très près la mobilisation populaire contre un cinquième mandat du président Abdelaziz Bouteflika. Le mot d’ordre : pas d’ingérence, mais en même temps pas d’indifférence. Coulisses.
Alors qu’en prononçant un premier discours très consensuel, Mohamed Ould Ghazouani, le dauphin du président Aziz pour l’élection du 23 juin, semble avoir séduit certains membres de l’opposition, cette dernière peine à s’entendre sur les noms de ses candidats.
L’entrée du ministre saoudien de la Culture au conseil d’administration du théâtre de la Scala de Milan, ainsi qu’un possible financement à hauteur de 15 millions d’euros avec des fonds saoudiens, ont déclenché une polémique en Italie.
Alors que plusieurs milliers d’étudiants ont encore défilé mardi contre la candidature du président Bouteflika à un 5e mandat, l’armée a adressé une sévère mise en garde contre ceux qui, selon elle, veulent déstabiliser le pays. Les États-Unis, quant à eux, ont déclaré « soutenir le peuple algérien et son droit à manifester pacifiquement ».
La protestation contre la candidature à un cinquième mandat du président Abdelaziz Bouteflika prend de nouvelles formes. Des Algériens ont ainsi décidé d’accompagner les manifestations par une campagne d’appels téléphoniques et d’envoi de courriels – souvent humoristiques – à l’établissement hospitalier où leur président séjourne depuis dimanche 24 février.
Conjoncture mauvaise et perspective morose, c’est le constat des experts libéraux réunis par le Conseil d’analyses économiques tunisiens, l’Arab Financial Consultants (AFC), et l’agence de coopération internationale allemande, GIZ, le 28 février à Tunis. Tour d’horizon des données macroéconomiques qui ne poussent pas à l’optimisme.
La décentralisation est l’un des chevaux de bataille du gouvernement de Youssef Chahed, mais les bonnes intentions sont désormais à l’épreuve des faits et de la vigilance de la société civile. L’observatoire de l’activité de l’Assemblée Al Bawsala dénonce ainsi des retards dans la publication des décrets d’application.
Nouveau coup de pression sur le pouvoir. Cette fois-ci, il vient de l’opposition. Au lendemain du dépôt par procuration du dossier de candidature du président Abdelaziz Bouteflika, elle réclame notamment l’application de l’article 102 de la Constitution, qui prévoit la destitution du chef de l’État pour cause de maladie grave et durable.
L’Algérie est certes un cas extrême, mais pas sans précédent : des pays plus démocratiques ont déjà connu aussi des présidents malades. Laissons aux Algériens quelques mois de plus pour trouver une issue à leur situation.
Après le relèvement de 100 points de base du taux directeur de la banque centrale de Tunisie (BCT), ce professeur de sciences économiques estime que la mesure ne suffira pas à lutter efficacement contre l’inflation.
Ses affaires ? Une réussite. Sa mission au sein du gouvernement ? Quasi accomplie. Reste un défi pour la première fortune du royaume : faire gagner son parti politique en 2021.
Islamistes, indépendantistes kabyles, artistes… Malgré la diversité des milliers de membres de la diaspora algérienne qui se sont retrouvés dimanche 3 mars sur la place de la République à Paris, tous voulaient exprimer leur solidarité avec les manifestants qui se mobilisent dans leur pays d’origine contre un cinquième mandat du président Abdelaziz Bouteflika. Reportage.
« Nous dévoilerons d’autres éléments si nécessaire », avaient prévenu les avocats du comité de défense de Chokri Belaïd et Mohamed Brahmi, les deux leaders de la gauche tunisienne assassinés en 2013. Samedi 2 mars, ils ont mis leur menace à exécution en convoquant une conférence de presse pour de nouvelles révélations.
Alors que le médiatique homme d’affaires Rachid Nekkaz était attendu dimanche 3 mars pour déposer son dossier de candidature à l’élection présidentielle, c’est finalement son cousin homonyme qui s’est présenté au Conseil constitutionnel. Un coup de théâtre aussi loufoque qu’inattendu, pour celui dont la précampagne a suscité l’engouement des Algériens.
À travers le Plan Azur, lancé en 2001, le Maroc s’était fixé comme objectif d’accueillir 10 millions de visiteurs en 2010. Dans sa « Vision 2020 », il ambitionne d’atteindre le double. L’ouverture du ciel marocain, il y a dix ans, a eu un impact majeur sur la confiance des investisseurs.
Le président du Parlement syrien a participé dimanche pour la première fois depuis la guerre qui a éclaté en 2011 en Syrie à une réunion interparlementaire arabe à Amman, en plein débat sur un retour de Damas dans les instances panarabes.
La présidence du gouvernement a notifié officiellement à la Compagnie générale des salines de Tunisie (Cotusal), le 27 février, sa décision de ne pas prolonger la convention qui permettait à la filiale du groupe français Salins de bénéficier de tarifs d’exploitation extrêmement bas.
L’Union pour la République (UPR) a choisi d’investir l’ancien général Ould Ghazouani pour la candidature à la présidentielle de juin. L’opposition, de son côté, a bien du mal à s’entendre sur une candidature unique.
Formé en France à l’université Paris-VI, à l’EPF École d’ingénieurs et à l’Essec Business school, ce Marocain a débuté comme consultant à Newton Vaureal Consulting et fut DG exploitation d’Air France pendant quatre ans. Avant d’être nommé DG du groupe Aksal, il occupait le poste de directeur associé chargé de l’Afrique au sein de Valyans.
Dans une lettre lue à la télévision publique et adressée aux rédactions, le président algérien Abdelaziz Bouteflika – dont le directeur de campagne a déposé dans la foulée le dossier de candidature à l’élection du 18 avril – se dit « déterminé à changer le système » et s’engage, s’il est élu pour un cinquième mandat, à organiser un scrutin présidentiel anticipé auquel il ne participerait pas. Jeune Afrique vous propose l’intégralité de son message.
Malgré les manifestations, Abdelghani Zaalane, le directeur de campagne d’Abdelaziz Bouteflika, a annoncé ce dimanche 3 mars, avoir déposé le dossier du président sortant, hospitalisé en Suisse, au Conseil constitutionnel.
Principal adversaire d’Abdelaziz Bouteflika aux présidentielles de 2004 et 2014, son ancien Premier ministre Ali Benflis a annoncé dimanche qu’il renonçait.
« Je m’adresse aux jeunes, qui doivent se saisir du témoin car ma génération a fait son temps. L’heure de la retraite a sonné pour les anciens, qui ne peuvent plus gérer les affaires du pays. […] Ceux qui ont libéré l’Algérie vous disent : “Nous n’avons plus la force de continuer, le pays est entre vos mains, prenez-en soin.” »
« Jeux de société », premier one-man-show de Jalil Tijani remporte un franc succès au Maroc. Les premières représentations à l’étranger ravissent aussi un public de la diaspora. La recette : du classique, parfaitement ficelé.
Le réalisateur français d’origine mauritanienne Med Hondo, auteur de plusieurs films et devenu en France une figure du monde du doublage, est mort samedi à 82 ans, a annoncé sa famille.
Depuis quelques jours, une grande partie des moins de 30 ans se mobilise, avec enthousiasme et détermination, contre la candidature d’Abdelaziz Bouteflika à un cinquième mandat. Décryptage.
Le président algérien Abdelaziz Bouteflika, confronté à une contestation inédite depuis l’annonce de sa candidature à un 5e mandat pour la présidentielle du 18 avril, s’est séparé le 2 marsde son directeur de campagne, son ex-Premier ministre Abdelmalek Sellal, a rapporté l’agence officielle algérienne APS.
La télévision nationale algérienne a, pour la première fois depuis le début du mouvement de contestation en Algérie, ouvert vendredi son journal par des images des manifestations du jour, mais sans référence au mot d’ordre du refus d’un nouveau mandat du chef de l’État.