Le mouvement de protestation sociale qui agite la France depuis un mois fait beaucoup réagir les pays du Maghreb et du Moyen-Orient. Entre satire et parallèle avec le printemps arabe, journalistes et internautes n’hésitent pas à ironiser.
La chanteur vedette de la pop marocaine Saad Lamjarred, mis en examen et placé en détention provisoire en France depuis mi-septembre, suite à des accusations de viol, a finalement été remis en liberté sous contrôle judiciaire.
L’Instance vérité et dignité (IVD) a publié fin novembre une décision-cadre portant sur les critères de réparation et de réhabilitation des victimes des violations des différents régimes qui se sont succédé de 1956 à 2013. Si cette mesure concerne 10 000 bénéficiaires, son financement fait débat.
Pour la première fois depuis 2016, des pourparlers de paix inter-yéménites s’ouvrent jeudi en Suède, sur fond d’urgence humanitaire, entre le gouvernement, soutenu par l’Arabie saoudite, et la rébellion appuyée par l’Iran.
Huit ans après la « révolution du jasmin », l’ambiance en Tunisie ne cesse d’osciller entre maussaderie et catastrophisme. Mais la révolution ne déchante pas, elle décante.
À un an des élections générales en Tunisie, les alliances se font et se défont. Un nouveau bloc parlementaire soutient désormais le chef du gouvernement… contre le parti présidentiel, mis en minorité. Mais les grands équilibres politiques ont-ils changé pour autant ?
Selon Lotfi Zitoun, membre du bureau exécutif d’Ennahdha, le bicéphalisme et l’absence de consensus freinent le pays depuis cinq ans et mettent désormais en péril le processus démocratique.
Pour moderniser son image et élargir son électorat, le mouvement islamiste tunisien Ennahdha compte sur sa jeune garde, qu’il a opportunément mise en avant.
Depuis le début de semaine, les enseignants du secondaire boycottent les examens. Une situation devenue intenable, alors que le conflit entre le gouvernement et la fédération syndicale des enseignants du secondaire – affiliée à l’Union générale des travailleurs tunisiens (UGTT) – se prolonge depuis la révolution de 2011.
Quatre ans après son bannissement du Front de libération nationale (FLN), l’ancien chef du gouvernement a été reçu, mardi 4 décembre en fin d’après-midi, par le coordinateur du parti Mouad Bouchareb. Un retour sur le devant de la scène très significatif, à quelques mois du scrutin présidentiel.
Deuxième destination du continent en matière de tourisme médical, le pays accueille de nombreux patients maghrébins et subsahariens. Et pas seulement pour des opérations de chirurgie esthétique.
Davantage attirés par des débouchés locaux en forte croissance que par les perspectives d’exportation, les géants du secteur pharmaceutique se sont trouvé un nouveau pôle industriel.
Le spécialiste de la radiologie et de l’oncologie marocain, ODM, souhaite, pour se développer, maintenir une bonne relation entre ses médecins actionnaires et ses bailleurs de fonds.
Plusieurs États européens gouvernés par des tendances dures de la droite ont annoncé leur retrait du pacte onusien sur les migrations, qui doit être adopté à Marrakech les 10 et 11 décembre prochains. Dans les autres pays, la droite radicale tentent d’influencer les opinions publiques.
Suite à la proposition algérienne de convoquer une réunion des ministres des Affaires étrangères des pays de l’Union du Maghreb arabe (UMA), la Tunisie et la Mauritanie se sont manifestées pour l’organiser.
La chute est sensible. Depuis 2016, le nombre de morts liés à des actes de terrorisme a baissé de 27 %, pour atteindre 18 814 en 2017. C’est le fait saillant qui ressort de la sixième édition de l’Indice du terrorisme mondial, publié mercredi 5 décembre par le think tank « Institute for Economics and Peace ».
Nouveaux jeux de chaises musicales dans l’administration tunisienne. Nabil Bziouech, ex-cadre du ministère du Tourisme, est depuis peu conseiller en charge des dossiers économiques auprès de la présidence de la République.
Au centre des tourments de la classe politique et des Tunisiens, l’instance de justice transitionnelle divise depuis sa création. La juriste spécialisée Céline Bardet analyse pour Jeune Afrique les raisons de ces divergences d’opinion.
Il a beau cumuler les postes de Premier ministre et de chef du Conseil présidentiel, Fayez al-Sarraj peine à asseoir son autorité sur la Libye. Et à s’imposer face à l’ambitieux maréchal Haftar.
Avec son film « Screwdriver », racontant l’impossible réadaptation d’un ancien détenu, le réalisateur palestinien Bassam Jarbawi veut mettre des visages et des émotions sur le calvaire de son peuple.
Bloqués depuis 2012, les pourparlers pour trouver une issue au conflit au Sahara occidental reprennent à Genève mercredi 5 et jeudi 6 décembre, sous l’égide de l’envoyé spécial de l’ONU Horst Köhler. Définition des rôles des participants, composition des délégations, prises de positions… Jeune Afrique vous résume les grands enjeux.
La troisième banque marocaine prépare une importante augmentation de capital pour 2019, au moment où les investisseurs boudent le titre. En cause, le ralentissement de sa croissance subsaharienne, qui préoccupe également la Banque centrale.
En visite en Algérie depuis le 2 décembre, le prince héritier saoudien Mohamed Ben Salman, qui n’a pas pu être reçu par le président Bouteflika, souffrant d’une « grippe aiguë », s’est néanmoins entretenu avec le Premier ministre au sujet du renforcement de la coopération économique entre les deux pays.
À un an des élections générales de 2019, les alliances politiques volent en éclat, et avec elles l’omerta sur des affaires sensibles et gênantes pour le mouvement Ennahdha. Jeune Afrique fait le point sur les principaux dossiers dans lesquels le parti islamiste est mis en cause.