Avec plus de 27 000 morts annoncés dans les bombardements quotidiens de Tsahal, Gaza paie un lourd tribut au conflit entre le Hamas et Tel-Aviv. Cependant, vouloir « nazifier » Israël et les Juifs à travers des débats enflammés contribue à occulter l’essentiel : la violence contre les populations civiles gazaouies. Et l’impasse politique.
Trente sept ans après sa parution controversée, cet essai majeur ayant inspiré le courant féministe islamique se voit à nouveau censuré dans le monde arabe. L’éditeur marocain de la seule traduction arabophone autorisée pointe un recul de la liberté d’expression dans la région.
Alors que le secrétaire d’État américain Antony Blinken termine sa tournée au Moyen-Orient dans l’objectif de négocier une nouvelle trêve entre Tel-Aviv et le Hamas, les craintes s’accentuent pour les plus d’un million de Palestiniens coincés dans le sud de Gaza, où Tsahal veut lancer une nouvelle offensive.
Empêché de se présenter à la présidentielle de décembre 2023, l’ancien parlementaire, souvent présenté comme le plus sérieux concurrent du président al-Sissi lors de sa réélection, était accusé de ne pas avoir respecté la procédure de récolte des parrainages.
Alors qu’une partie des biens confisqués aux anciens oligarques algériens viennent d’être vendus aux enchères, Alger peine toujours à récupérer ceux qui sont cachés à l’étranger. Avocat et ancien membre de la Cour internationale d’arbitrage, Nasr Eddine Lezzar propose des méthodes alternatives pour sortir de l’impasse.
Le secrétaire d’État américain doit discuter du projet de trêve avec les responsables israéliens alors que le Hamas a remis sa réponse sur la proposition élaborée par les médiateurs égyptiens et qataris.
Le Maroc perd l’une de ses dernières grandes figures de la résistance au colonialisme et de l’opposition au règne de Hassan II. Député jusqu’en 2007, Mohamed Bensaïd Aït Idder est resté un homme engagé jusqu’à son dernier souffle.
L’envoyé personnel du secrétaire général des Nations unies pour le Sahara a-t-il bien fait d’aller s’entretenir avec les responsables sud-africains, dont la proximité avec Alger n’est pas un mystère ? L’épisode ne semble en tout cas pas fait pour apaiser les débats.
Du 29 janvier au 2 février, les états-majors marocain et américain se sont réunis pour organiser la 20e édition de l’exercice African Lion, qui se déroulera au mois de mai dans le royaume et regroupera des troupes de dix pays. L’occasion de rappeler que pour Rabat et Washington, la coopération militaire est loin d’être récente.
À la veille de la reprise du Championnat du Maroc de football, les autorités ont annoncé un nouveau décret contre la violence des groupes d’ultras. Pour Abderrahim Bourkia, sociologue spécialiste du hooliganisme, la priorité serait surtout de combiner arsenal sécuritaire et mesures sociales.
Il y a onze ans, l’assassinat de l’opposant Chokri Belaïd plongeait la Tunisie dans la stupeur. Très vite, les regards s’étaient tournés vers le parti islamiste Ennahdha, accusé de porter la responsabilité morale de ce crime. Mais à ce jour, le doute persiste sur l’identité des véritables commanditaires.
Le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken poursuit sa tournée au Moyen-Orient pour tenter d’imposer une trêve dans la guerre entre Israël et le Hamas, qui s’apprête à entrer dans son cinquième mois.
L’événement, présidé par le chef de l’État congolais, Denis Sassou Nguesso, est organisé en prélude à la conférence de réconciliation inter-libyenne, prévue le 28 avril à Syrte.
Recevant, fin janvier, son homologue somalien, le président Abdel Fattah al-Sissi en a profité pour rappeler l’attitude de l’Égypte vis-à-vis de ses voisins immédiats, Éthiopie comprise. Une manière de souligner que, depuis longtemps, Le Caire se voit en gendarme de la région. Rappel historique.
Face aux graves dérives de certains médias après l’élimination prématurée de l’Algérie à la CAN, le ministre de la Communication rappelle sèchement à l’ordre les journalistes sportifs.
Succès de l’IPO à la Bourse de Casablanca, objectifs de croissance à moyen terme… La directrice générale de la première banque d’affaires au Maroc revient pour Jeune Afrique sur la stratégie de CFG.
Le secrétaire d’État américain se rend d’abord en Arabie saoudite, puis au Qatar, en Égypte, en Israël et en Cisjordanie occupée pour discuter d’une trêve et des « besoins de la population palestinienne ».
Un deuxième tour de scrutin était organisé le 4 février en Tunisie dans les circonscriptions où aucun candidat n’avait été élu au premier tour, fin décembre. Une fois encore, le taux de participation annoncé – un peu plus de 12 % – est dérisoire.
Sans son séjour en Algérie, le célèbre sociologue français n’aurait pas construit l’œuvre qu’on lui connaît. La bande dessinée « Bourdieu. Une enquête algérienne » retrace l’histoire de cette relation.
Damas et Bagdad ont dénoncé samedi les frappes américaines nocturnes visant des forces d’élite iraniennes et des groupes pro-iraniens dans les deux pays, en représailles à la mort de trois soldats américains dans une attaque en Jordanie fin janvier.
Quand la diva égyptienne, adulée dans tout le monde musulman, poussa son dernier soupir, le 3 février 1975, JA lui consacra tout un dossier. Voici l’un de ces articles, signé Radhia Hanachi.
Le chef de l’État mauritanien semble finalement prêt à prendre la présidence de l’Union africaine. Le résultat de discrètes tractations menées ces derniers mois.
Nouvelle déconvenue pour Kaïs Saïed. Deux filles de Zine el-Abidine Ben Ali, ainsi que sa belle-sœur, vont pouvoir récupérer leurs biens. Une décision européenne qui provoque colère et incompréhension en Tunisie.
Faire de l’espace méditerranéen une vaste zone de paix, de libre-échange et de prospérité partagée ? S’il est souvent évoqué par les responsables politiques contemporains, ce rêve n’a rien de nouveau. Et il a longtemps inspiré la grande rivale de Rome, Carthage.
Journalistes, attachés de presse, professionnels des cosmétiques ou chercheurs… Eux aussi ont su trouver leur voie et s’épanouir à Dubaï ou à Abou Dhabi.
Si les Émirats attirent tant de talents venus du monde entier – et souvent de pays arabes –, c’est pour partie parce qu’ils offrent de sérieuses opportunités aux entrepreneurs habités par un projet professionnel. Et ce dans de nombreux secteurs.
Place financière de premier plan, les Émirats attirent banquiers, consultants et autres spécialistes des grosses opérations capitalistiques. Des domaines dans lesquels beaucoup de Marocains occupent des postes importants.
Banquiers, stars de la finance, avocats d’affaires, chercheurs, startupeurs, PDG d’entreprises cotées en Bourse, journalistes… Les Marocains installés aux Émirats arabes unis se distinguent par la qualité et la diversité de leur profil. Et s’y sentent comme chez eux. JA est allé à leur rencontre à Dubaï et à Abou Dhabi.