Inconnu du grand public il y a encore quelques années, Avi Gabbay dirige désormais d’une main de fer le Parti travailliste. Et multiplie les appels en direction de l’électorat nationaliste.
Les habitants de l’ancienne ville minière se sont donnés un délai de réflexion avant de répondre au plan de développement proposé par Saadeddine El Othmani, il y a dix jours. En attendant, aucun sit-in n’est organisé.
Face à l’absence d’une pensée capable de déconstruire le mode de lecture littéraliste du Coran et de la Sunna, imposé par les wahhabites ou par des salafistes traditionalistes, les transformations profondes des sociétés maghrébines ne peuvent pas être dotées de sens, analyse le politologue marocain Mohamed Tozy.
En perte de vitesse au Maroc, avec un chiffre d’affaire en baisse de 3,6 %, le résultat net de Maroc Telecom a progressé de 4,4 % en 2017 grâce au dynamisme des activités panafricaines du groupe.
Une marche nationale a été organisée ce lundi par l’Organisation Tunisienne des Jeunes Médecins (OJTM), depuis la faculté de médecine de Tunis jusqu’au ministère de la Santé. Près de 3 000 manifestants ont pressé le gouvernement à faire évoluer leur statut, attendu depuis 2012.
Depuis décembre 2017, être DJ est officiellement reconnu comme un métier en Tunisie. Un signe de plus de l’effervescence de la scène musicale électro dans le pays. Mais pour bien saisir le phénomène, il faut être branché sur les réseaux sociaux sur la page Facebook du très prolifique collectif « Full Fuel ».
Trois ans après avoir lancé son application de VTC dans le royaume chérifien, Uber a décidé de se retirer du pays, estimant que le cadre légal qui régit le transport au Maroc ne lui a pas permis de se développer conformément à ses attentes.
Le roi du Maroc a décliné ce lundi les grandes orientations d’une nouvelle vision « globale et renouvelée » qui doit mettre fin aux disparités sociales et régionales. Il appelle tous les acteurs concernés à y contribuer.
Ahmed Ouyahia, Premier ministre algérien, et Djamel Ould Abbès, secrétaire du FLN et réputé proche du président Abelaziz Boutaflika, se livrent à une véritable guerre de positions sur la ligne de front des privatisations.
L’italien Saipem s’est engagé à verser près de 200 millions de dollars à l’algérien Sonatrach, pour régler le différend qui oppose les deux sociétés depuis 2014.
Le président français est attendu à Nouakchott d’ici à la fin juin 2018. Ce sera la première visite officielle d’un chef d’État français en Mauritanie depuis celle de Jacques Chirac, en 1997. Au centre des discussions : la lutte contre le terrorisme et le financement du G5 Sahel.
Fini les tabous, l’immobilisme et les codes surannés. Le président français veut refonder tous azimuts les relations entre Paris et les pays de la rive sud de la Méditerranée. Enquête sur une révolution diplomatique.
Ce mercredi 6 décembre 2017, dans la salle d’audience de la résidence de Zeralda, siège officieux de la présidence, un face-à-face inédit dans l’histoire des relations franco-algériennes réunit Abdelaziz Bouteflika, 80 ans, chef de l’État depuis 1999, et Emmanuel Macron, 40 ans, élu sept mois plus tôt à la présidence française.
Comme Nicolas Sarkozy et François Hollande avant lui, Emmanuel Macron apprécie le Maroc et a noué des liens avec Mohammed VI et la famille royale. De quoi favoriser de bonnes relations avec le royaume, précieux allié pour les projets de Macron au niveau africain.
Après la Chine, c’est à la Tunisie qu’Emmanuel Macron a consacré sa deuxième visite d’État, les 31 janvier et 1er février. Un cadre solennel pour jeter les bases d’une relation rénovée et innovante entre la France et la Tunisie.
En visite à Tunis, le président français a reconnu la responsabilité française dans le chaos libyen d’aujourd’hui. Mais, quelques mois après être parvenu à réunir le maréchal Khalifa Haftar et Fayez al-Sarraj, la stratégie diplomatique française peine à faire sentir ses effets.
Consultant franco-tunisien, Hakim El Karoui a dirigé le rapport de l’Institut Montaigne sur la politique arabe de la France (août 2017). Il répond à nos questions sur les relations entre la France et le Maghreb.
Pour l’aider à décrypter les réalités de la région, Emmanuel Macron s’est attaché les services d’une jeune Franco-Tunisienne réputée pour son expertise. Portrait.
Des milliers de Libyens ont célébré samedi le 7e anniversaire de la révolution qui a renversé le régime de Mouammar Kadhafi en 2011, malgré leur calvaire quotidien dans un pays miné par une crise politique et économique sans précédent.
Quarante-huit Tunisiens qui tentaient de rejoindre clandestinement l’Italie par la mer ont été secourus par la Garde maritime tunisienne, a annoncé samedi le ministère de l’Intérieur.
Détenu dans la prison américaine de Guantanamo pendant 14 ans, puis poursuivi à son retour dans son pays pour « atteinte à la sûreté de l’État », un Marocain de 49 ans a finalement été acquitté, a-t-on appris vendredi auprès de son avocat.
Les combattants kurdes des Unités de protection du peuple (YPG), branche militaire du Parti de l’union démocratique (PYD), lui-même lié au Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), sont parvenus à eux seuls à séduire les opinions occidentales. Une situation qui rappelle l’engouement pour les moudjahidine qui a débouché sur la guerre civile en Afghanistan. La Tribune de Jihâd Gillon.
Poussée par l’interdiction des importations de smartphone en Algérie, la marque française Wiko ouvre une usine d’assemblage dans le pays. Une « décision stratégique » pour ses dirigeants.
Alors que Jumia Maroc fête ses cinq ans d’existence dans le royaume, sa direction assure être parvenue à bousculer les habitudes de consommation au Maroc, grâce à un énorme catalogue et à une politique commerciale très souple. Mais la rentabilité n’est pas encore au rendez-vous.
Face à la poursuite de la grève illimitée des enseignants depuis plus deux semaines, la ministre de l’Éducation Nouria Benghabrit a accepté de rencontrer un ancien militant du Front Islamique du salut (FIS), l’imam Ali Aya, et l’avocat Nadjib Bitam, souhaitant intervenir en tant que médiateurs dans cette affaire.
Tiraillé par des divergences idéologiques, le gouvernement marocain est régulièrement fragilisé par la bataille que se mènent les partis dont les ministres sont issus. Pour tenter de remédier à ces épisodes récurrents, une nouvelle charte des bonnes conduites gouvernementales sera signée lundi.
Les députés tunisiens ont accepté la proposition du Premier ministre Youssef Chahed et validé la nomination de Marouane Abbassi à la tête de la Banque centrale. Le successeur de Chedly Ayari aura donc la lourde charge de la maîtrise de l’inflation et d’obtenir la sortie de la Tunisie de la liste noire en matière de blanchiment d’argent et de corruption établie par le Parlement européen.