Des associations et des usagers tirent la sonnette d’alarme : entre manque de traitements et pénurie de moyens de contraception, la politique tunisienne d’accès aux soins reproductifs, exception régionale, connaît de nets reculs.
Suite à des « actes de violence », les forces de l’ordre ont procédé mercredi à l’arrestation de neuf manifestants à Jérada. Ces interpellations sont survenues après que le ministère de l’Intérieur a réitéré dans un communiqué paru la veille « son droit d’appliquer la loi dans la ville de Jérada par l’interdiction des manifestations illégales sur la voie publique et par des réponses fermes face aux agissements et comportements irresponsables ».
À 78 ans, cet ancien maquisard de la guerre de libération détient le record de longévité à la tête de l’état-major de l’armée algérienne, dont le budget annuel dépasse 10 milliards de dollars.
En six jours, l’action de Saham Assurance a perdu 14 % de sa valeur. L’annonce de la vente de son pôle Saham Finances au sud-africain Sanlam, le 8 mars dernier, ne lui a pas fait que du bien. Analyse.
Plusieurs ONG ont appelé mardi le gouvernement tunisien à se dresser contre les pratiques policières portant atteinte aux droits de l’homme. Alors que des plaintes pour torture sont toujours enregistrées dans le pays, depuis la révolution, une seule condamnation a été prononcée, le 25 mars 2011, à l’encontre de quatre agents.
Barrières commerciales, planche à billets… Les remèdes à la crise proposés l’été dernier par le gouvernement algérien ne sont pas du goût de l’institution internationale, qui préfère ses méthodes traditionnelles de libre concurrence et d’emprunts internationaux. La visite d’une mission d’inspection cette dernière quinzaine s’est soldée par un sévère rappel à l’ordre à l’égard d’Alger.
Les autorités marocaines veulent circonscrire le mouvement qui agite la ville minière de Jerada, dans le nord-est. Entamées en décembre, les manifestations ont repris après une brève accalmie. Face aux promesses du gouvernement, les manifestants réclament « des réponses concrètes ».
A quelques semaines des élections municipales du 6 mai 2018, le Premier ministre tunisien est dans une position de plus en plus difficile : ses marges de manœuvre se réduisent à mesure qu’il perd des alliés. État des lieux.
Une manifestation a rassemblé lundi à Tunis plus de 1 500 étudiants en médecines et internes pour protester contre une réforme qui repousse de plusieurs années la délivrance d’un diplôme, les privant selon eux de formations cruciales à l’étranger.
Lancé à la conquête des marchés mondiaux mais guère aidé par un pouvoir algérien peu coopératif, le conglomérat du milliardaire Issad Rebrab vient d’essuyer un revers retentissant en Italie. S’agit-il d’un simple échec occasionnel ? Enquête.
Après la prescription de la Banque centrale algérienne sur le contrôle des changes en 2007, Issad Rebrab s’est vu refuser une dérogation. Une décision qui a mis en difficulté le dirigeant.
Pour le président de Cevital, HEC Montréal semble être un gage de compétences. C’est dans les rangs de cette école de gestion renommée qu’Issad Rebrab a recruté une bonne partie de la direction de son groupe.
Les cinq enfants du magnat algérien occupent des postes à responsabilités au sein du groupe familial. Si Issad Rebrab ne laisse rien fuiter sur une éventuelle préférence, il semblerait que Malik, actuellement en charge du pôle industriel, soit le mieux placé pour lui succéder.
Depuis janvier 2018, l’importation de véhicules légers est interdite en Algérie. Une réglementation qui contrarie la distribution de la marque Hyundai par Cevital, source de revenu importante du groupe. Fin février, Issad Rebrab a donc reçu une délégation de représentants de Toyota, et s’est déclaré « très intéressé par la fabrication de véhicules [de la marque japonaise] en Algérie ».
Suite à la publication de notre dossier « Tunisie : où en est l’Instance Vérité et Dignité ? », dans notre édition du 28 janvier 2018, l’IVD a souhaité réagir. Nous publions ce texte volontiers, et y apportons également quelques réponses.
Onze accords ont été signés hier entre les deux pays à l’occasion de la tenue de la Haute commission mixte présidée par la Premier ministre qatari et son homologue marocain. Un autre signal de l’entente économique entre les deux pays, malgré la crise du Golfe…
Le vieux routard de la politique, figure de la gauche tunisienne, a récemment crée un nouveau parti : le Mouvement démocratique. Avec ce projet, il a rejoint l’Union civile mais compte conquérir le centre de l’échiquier politique tunisien.
Elle a été la première femme à devenir présidente de l’organisation patronale marocaine. Le dépôt de candidatures pour la succession de Miriem Bensalah Chaqroun s’ouvre ce lundi. Alors que l’élection du prochain patron des patrons marocains est prévue le 22 mai, les deux mandats de l’administratrice d’Holmarcom laisseront certainement une empreinte.
Les avocats du général à la retraite poursuivi pour « outrage à corps constitués », après des critiques envers la famille du président Bouteflika et l’armée, dénoncent un dossier vide et entaché de vices de procédures. Pour eux, les juges ne peuvent que le relaxer.
Deux jeunes leaders de la contestation sociale qui agite depuis fin décembre l’ancienne ville minière de Jerada (nord-est), ont été arrêtés samedi et se trouvaient toujours en détention dimanche, a-t-on appris auprès de leurs proches.
La branche assurance du groupe marocain est cédée au sud-africain Sanlam pour 1 milliard de dollars. Une manne qui sera réinjectée dans un fonds d’investissement au sein duquel le fils du fondateur, Moulay M’hamed Elalamy, jouera les premiers rôles.
Plus d’un millier de Tunisiens, en majorité des femmes, ont défilé samedi à Tunis pour réclamer l’égalité des sexes en matière d’héritage, scandant que c’était « un droit, pas une faveur ».
Le vieux parti conservateur marocain Istiqlal se réserve la possibilité de basculer dans l’opposition au gouvernement islamiste d’ici au mois d’avril prochain. Un sentiment assez bien ancré au sein des troupes.
La présidence de la Tunisie a annoncé mardi la prolongation de l’état d’urgence pour sept mois supplémentaires. Certains parlementaires, qui se sentent exclus des débats relatifs à ce sujet, redoutent sa banalisation et appellent à un meilleur encadrement politique.
Au sein du gouvernement marocain, Aziz Akhannouch, ministre de l’Agriculture, président du Rassemblement national des indépendants (RNI) et patron d’Akwa Group, cohabite de manière orageuse avec les islamistes. Dès 2000, il a ouvert à Fouad Ali El Himma, le conseiller du roi, son carnet d’adresses, où foisonnent les militants de gauche.
Après Tunis en avril 2017, c’est Alger qui a abrité mercredi la nouvelle session du Conseil des ministres arabes de l’Intérieur (CMAI). Au thème cette année : les menaces sécuritaires sur le monde arabe, ainsi que la lutte contre la criminalité et l’immigration illégale. Des premières pistes ont été évoquées.
Le limogeage du directeur de la sûreté publique par le Premier ministre est le dernier signe en date des tensions qui montent entre le Premier ministre et son ministre de l’Intérieur. Une crispation qui intervient alors que le gouvernement de Youssef Chahed traverse une zone de turbulences.
Alors que la relation entre Rabat et Bamako reste tenue à l’influence algérienne et que les différents acteurs apprennent encore à cohabiter, le Premier ministre malien est arrivé ce jeudi au Maroc, pour une visite de deux jours, pour rencontrer le chef du gouvernement marocain. L’enjeu : le processus de paix au Nord-Mali.