Le 13 août 2017, à l’occasion de la journée de la femme tunisienne, le président Béji Caïd Essebsi déclarait vouloir s’attaquer aux inégalités hommes-femmes que perpétuent certaines lois du pays. Parmi les réformes envisagées, l’égalité successorale cristallise la controverse entre dignitaires religieux et militants féministes.
Trois mois après sa nomination, le chef de la mission de l’ONU a présenté une feuille de route pour la Libye prévoyant notamment une conférence nationale de réconciliation et des élections. Entretien.
Hostiles à la colonisation, plusieurs dizaines d’appelés refusent chaque année de porter l’uniforme de Tsahal. Un mouvement encore minoritaire, mais qui ne fait que prendre de l’ampleur.
Nadia El Bouga, Leïla Slimani, Sofia Bentounes : trois auteures évoquent la difficulté d’avoir une sexualité épanouie pour beaucoup de musulmans, au Maroc ou ailleurs. Surtout quand on est une femme.
La 22e édition du Salon international du livre d’Alger (Sila), qui se tient du 26 octobre au 5 novembre, rassemble cette année des éditeurs venant de 52 pays. L’une des plus importantes manifestations culturelles de l’Afrique et du monde arabe est cependant polluée par plusieurs polémiques.
Correspondante à Riyad de 2005 à 2017 pour de grands médias français, la journaliste Clarence Rodriguez publie un ouvrage très éclairant réalisé sur la base d’entretiens menés pendant deux ans.
Triste anniversaire ce 28 octobre. Il y a un an, la mort accidentelle d’un vendeur de poisson a déclenché la plus longue contestation sociale du règne de Mohammed VI.
Les concessionnaires automobiles tunisiens se considèrent doublement lésés par les hausses des taxes sur les importations prévues dans le projet de loi de finances 2018 et par la circulaire de la Banque centrale sur les produits de consommation non essentiels. Ils préviennent qu’en l’état, le prix des voitures essence neuves de moyenne gamme devrait augmenter de 13 à 30%.
Le parti des anciens communistes a certes toujours été le Petit Poucet de la classe politique marocaine, il n’en est pas moins le grand perdant des sanctions royales du 24 octobre. Histoire d’un parti qui n’en est pas à sa première déconvenue.
Le syndicat patronal majoritaire, Utica, a menacé de se retirer du pacte politique de Carthage, qui sert de feuille de route au gouvernement depuis l’été 2016, si le projet de loi de finances 2018 était adopté en l’état.
Alstom va fournir 22 tramways supplémentaires à Rabat et ce nouveau contrat au Maroc va lui rapporter environ 45 millions d’euros, a annoncé jeudi le groupe industriel français.
Nouveau round judiciaire en France sur la légalité des enregistrements effectués par l’avocat du Palais : cette fois, c’est la Cour de cassation qui donnera son dernier mot. La justice française doit statuer sur la validité des enregistrements clandestins qui ont conduit à l’inculpation de Catherine Graciet et Éric Laurent, deux journalistes français inculpés pour « chantage ».
La région d’Agadez est devenue un sinistre « hub » où se retrouvent notamment des migrants subsahariens expulsés du Maghreb, parfois aussi indésirables au Nord qu’au Sud…
La liste des limogeages royaux de mardi 24 octobre compte deux hommes puissants, qui étaient au cœur même du pouvoir. Preuve que les colères royales n’épargnent personne en temps de crise.
Le secteur bénéficie d’un flux continu d’investissements étrangers, à l’image de l’usine Thales inaugurée en septembre. Pour doubler de taille, elle compte plus que jamais sur un vaste projet avec l’avionneur américain.
Un réseau de trafiquants de carburant opérant entre la Libye, Malte et l’Italie pourrait être lié à l’assassinat de la journaliste d’investigation Daphne Caruana Galizia, morte dans l’explosion de sa voiture, à Malte, la semaine dernière, a révélé au Guardian un procureur italien.
Le nouveau film « La Belle et la Meute » de la réalisatrice tunisienne Kaouther Ben Hania, revient sur le viol d’une jeune femme qui eut le plus grand mal à porter plainte contre les deux policiers qui l’avaient agressée.
Le roi du Maroc a limogé mardi trois ministres, un secrétaire d’État et des hauts fonctionnaires. Il se confirme que ce sont bien des problèmes de gouvernance et les retards pris dans le plan de développement d’Al Hoceïma, dans le Rif, qui ont été à l’origine du coup de colère royal. Explication.
Rabah Madjer est de retour sur le banc de l’Algérie, après une dernière expérience achevée en 2002. Alors que les Fennecs traversent une période très compliquée, l’ancien Ballon d’Or africain (1987) doit affronter de violentes attaques. Avant un match face au Nigeria, le 10 novembre, leur nouveau sélectionneur a répondu à Jeune Afrique.
La participation de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) au 5ème sommet UE-Afrique qui se tiendra le 29 et 30 novembre prochain à Abidjan en Côte-d’Ivoire est en suspens.
Entre ton menaçant et propositions alternatives, le syndicat patronal tunisien exprime son mécontentement face au projet de loi de finances du gouvernement.
Le roi du Maroc a limogé mardi plusieurs ministres et un haut fonctionnaire en raison du retard pris dans l’exécution du projet de développement d’Al Hoceima, épicentre de la contestation dans le Rif.
La Banque centrale de Tunisie a émis une proposition visant à réduire le coût des importations, dont le montant dépasserait les 10 millions de dinars. Elle a donc établi une liste de produits jugés superflus et dispensables, dont les préservatifs.
Emmanuel Macron a insisté mardi sur « le combat commun » de la France et de l’Égypte en matière de lutte antiterroriste, refusant de « donner des leçons » sur la question des droits de l’homme à son homologue égyptien Abdel Fattah al-Sissi, en visite officielle à Paris.
Membre fondateur de Nidaa Tounes, la députée a annoncé qu’elle en briguait la présidence. Quitte à faire de l’ombre à Hafedh Caïd Essebsi, qui a imposé sa mainmise sur le mouvement.
Après une brève comparution, le leader du Hirak reviendra devant la Cour fin octobre. Nasser Zefzafi fait face à de lourdes accusations, dont « atteinte à la sécurité de l’État ».
Le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi rencontrera Emmanuel Macron ce mardi à Paris dans le cadre d’une visite de trois jours. Les ONG montent au créneau.
Les États-Unis envisagent de renforcer leur action militaire en Afrique contre l’État islamique qui cherchent à se repositionner après la chute de son « califat » aux confins de la Syrie et l’Irak, craignant un redéploiement des jihadistes sur le continent. L’Afrique est déjà la deuxième zone d’intervention dans le monde des forces spéciales américaines, après le Proche-Orient.
Le 14 octobre dernier, les autorités marocaines ont procédé à l’arrestation de onze personnes suspectées de préparer plusieurs attaques terroristes au Maroc.