Depuis les printemps arabes et la libéralisation du secteur, le paysage audiovisuel a été bouleversé par la floraison de nouvelles chaînes, qui échappent parfois à tout contrôle. Tour d’horizon de la situation en Algérie, au Maroc et en Tunisie.
Controverses et scandales émaillent le secteur audiovisuel. En cause, le nombre trop important de chaînes, les conflits d’intérêts avec le milieu politique, et une régulation inefficace.
Au royaume chérifien, la libéralisation a été officiellement annoncée en 2002. Dans les faits, l’État garde la main, et les opérateurs privés se lancent en ligne ou depuis l’étranger. Le public, lui, se tourne vers la radio et les chaînes étrangères.
La Banque centrale de Tunisie (BCT) assouplit les règles concernant l’utilisation de devises étrangères. Les établissements bancaires ont jusqu’au 31 décembre pour transformer les différents comptes en devises et en dinars convertibles en un unique Compte de personne physique résidente (PPR).
Temps fort pour les droits des Tunisiennes : la loi relative à l’élimination de la violence à l’égard des femmes a été adoptée mercredi 26 juillet par l’Assemblée des Représentants du Peuple (ARP), à l’unanimité.
Je vous soumets ici le cas d’un pays africain et méditerranéen de 11 millions d’habitants. Son PIB annuel (revenu national) est de l’ordre de 45 milliards de dollars, ce qui en fait un pays moyennement développé.
Le gouvernement britannique a annoncé ce mercredi 26 juillet que la majorité de la Tunisie, dont Tunis et les destinations touristiques majeures, ne font désormais plus partie des zones formellement déconseillées par le ministère des Affaires étrangères.
En vacances dans la ville de Tanger, le président gabonais a visité lundi le musée des cultures méditerranéennes. Virée artistique d’un habitué du royaume.
Hedi Shaly est le vice-président de Shams Tunisie, une association qui milite pour les droits des LGBT, dans un pays où l’homosexualité est punie par la loi. Il est aujourd’hui demandeur d’asile en France, suite aux menaces de mort qui pèsent contre lui et sa famille.
Ali Haddad et son groupe traversent une zone de turbulences sans précédent. Le fruit d’une stratégie du Premier ministre pour affaiblir le patron des patrons ?
Les violences régulières auxquelles sont confrontées les forces de l’ordre tunisiennes ont fait ressurgir un texte polémique au Parlement, qui inquiète les défenseurs des libertés individuelles.
Fayez al-Sarraj et le général Khalifa Haftar ont adopté ce mardi 25 juillet, pour la première fois, une déclaration commune de sortie de crise appelant à un cessez-le-feu et à l’organisation d’élections le plus rapidement possible. Une résolution annoncée « au printemps », par le président français Emmanuel Macron, à l’initiative de leur rencontre, près de Paris.
Hamid El Mahdaoui a été condamné à trois mois de prison ferme pour avoir « incité » la population à participer à une manifestation interdite par les autorités. Son avocat a interjeté appel.
Le changement climatique, le déficit hydraulique, la marginalisation des zones concernées, le morcellement des terres, la mauvaise gestion des ressources, mais aussi l’urbanisation croissante menacent la survie des oasis dans le monde. Au Maghreb, des associations tirent la sonnette d’alarme, en militant pour leur préservation via notamment une coopération transfrontalière.
Les qualités de cet émulsifiant naturel boostent la demande. Les pays francophones de la zone sahélienne, à commencer par le Mali, sont les mieux placés pour en profiter.
Pour endiguer la crise dans le Rif, Mohammed VI pourrait user de son pouvoir d’amnistie. Retour sur les origines et l’utilisation d’une prérogative de la monarchie qui a souvent servi à apaiser les tensions.
Le Conseil supérieur de la communication audiovisuelle vient de sanctionner deux chaînes, SNRT et Medi1TV, pour avoir diffusé des images trompeuses sur les contestations en cours dans le Rif. Il a aussi estimé que Med Radio avait tenu des propos portant atteinte à la dignité des manifestants.
Le dernier rapport du FMI sur les perspectives économiques mondiales, publié lundi 24 juillet, prévoit un léger regain de croissance dans les économies émergentes, notamment en Afrique. Cependant, la rechute des cours du pétrole depuis mars 2017 et la forte croissance de la population entravent l’embellie économique dans de nombreux pays du continent. L’institution incite les économies en difficulté à mener leurs réformes structurelles tant que la croissance est encore bonne.
En cédant aux pressions de ses alliés orthodoxes opposés à la création d’une zone mixte de prière au Kotel, Netanyahou s’est attiré les foudres du courant libéral, majoritaire dans le monde juif.
Dans l’affaire qui oppose depuis près de trente ans l’État tunisien à ABCI Investments, ancien actionnaire de la Banque franco-tunisienne (BFT), le Centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements (Cirdi), tribunal arbitral de la Banque mondiale, a confirmé la responsabilité de la Tunisie dans l’expropriation illégale de la société de droit néerlandais.
Les autorités israéliennes sont sous pression après la mort de huit personnes dans une flambée de violences engendrée par les nouvelles mesures de sécurité sur l’esplanade des Mosquées à Jérusalem, qui ont déclenché la colère des Palestiniens.
Le président turc Recep Tayyip Erdogan est arrivé dimanche à Jeddah, dans l’ouest de l’Arabie saoudite, première étape d’une tournée dans le Golfe pour tenter de déminer les tensions entre le Qatar et quatre pays arabes qui l’accusent de soutenir des extrémistes islamistes.
Les parlementaires de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cedeao, 15 pays), de la Mauritanie et du Tchad ont affirmé samedi vouloir limiter à trois le nombre d’enfants par femme afin de faire baisser de moitié, d’ici 2030, le taux de fécondité le plus élevé au monde.
Reporters sans frontières (RSF) a dénoncé samedi « l’attitude des autorités marocaines » accusées d' »entraver » la couverture de la contestation dans le Rif, région du nord du Maroc secouée par un mouvement de protestation depuis neuf mois.
Résultats truqués, opposants emprisonnés : des responsables et des victimes de fraudes électorales en Tunisie ont raconté dans la nuit de vendredi à samedi comment les scrutins étaient falsifiés sous la dictature.
Avoir passé des années dans les geôles libyennes et encaissé deux condamnations à mort n’a pas brisé l’infirmière bulgare Valentina Siropolou. Elle savoure sa liberté retrouvée il y a dix ans, au terme d’une rocambolesque saga diplomatico-judiciaire.