Malgré la pression des attentats et des contraintes budgétaires, la manifestation marocaine qui fête sa 20e édition du 29 juin au 1er juillet a su conserver toute sa fraîcheur.
L’ancien député marocain Saïd Chaou, au centre d’une crise diplomatique entre le Maroc et les Pays-Bas, a été arrêté jeudi 29 juin par les autorités néerlandaises. Il doit être présenté devant un juge qui statuera sur son extradition.
Les chefs d’État des pays du G5 Sahel (Mauritanie, Mali, Burkina Faso, Niger et Tchad) se réunissent dimanche 2 juillet à Bamako. Principal enjeu de ce sommet : la mise sur pied d’une force conjointe anti-terroriste, annoncée depuis des mois.
L’article 227 bis du code pénal tunisien permettant à un homme d’échapper à des poursuites pour relations sexuelles avec une mineure s’il l’épouse devait être amendé. Mais faute de consensus en commission parlementaire, cette réforme a été reportée sine die, a appris l’AFP ce jeudi de la bouche d’une parlementaire.
Les révélations du journal allemand Bild sur les conditions d’attribution de la Coupe du Monde 2022 au Qatar ont convaincu la Fifa de publier intégralement mardi dernier le rapport Garcia, rédigé en 2014. Le nom du Guinéen Amadou Diallo y figure en bonne place. La CAF et son congrès de Luanda en 2010 également…
Le chef du gouvernement marocain Saadeddine El Othmani a exprimé « son regret et sa tristesse » après les violences qui ont éclaté lundi 26 et mardi 27 juin à Al Hoceïma et Imzouren dans le nord du Maroc.
La justice tunisienne a annoncé mercredi 28 juin sa décision de geler les avoirs de Slim Riahi, soupçonné de « corruption et de blanchiment d’argent ». Célèbre homme d’affaires, il est également président du Club Africain (CA), un club de football tunisien, et à la tête d’un parti politique.
La justice française enquête sur les circonstances de la mort en Tunisie en 2014 de Jilani Daboussi, un proche de l’ancien régime décédé des suites de sa détention provisoire, qualifiée d' »arbitraire » par sa famille à l’origine de la plainte en France.
Le 30 juin 1998, cinq jours après l’assassinat du chanteur kabyle, Hassan Hattab, alias Abou Hamza, alors émir au GIA, revendiquait le crime en ces termes dans un communiqué remis au bureau de l’AFP à Londres : « Une unité de moudjahidines a pris pour cible l’ennemi de Dieu, Lounès Matoub, l’a tué et pris ses armes. »
Un convoi de la Mission d’appui des Nations unies en Libye (Manul) a été attaqué mercredi 28 juin par des hommes armés. Sept de ses membres ont été pris en otage pendant plusieurs heures avant d’être finalement libérés.
En se rendant à Bamako, le 2 juillet 2017, pour assister à un sommet du G5 Sahel avec le Malien IBK, le Burkinabè Roch Marc Christian Kaboré, le Mauritanien Mohamed Ould Abdelaziz, le Nigérien Mahamadou Issoufou et le Tchadien Idriss Déby Itno, le Français Emmanuel Macron va sans doute adresser deux messages : l’un à Donald Trump, via son représentant à Bamako, et l’autre à IBK.
En Tunisie, le recours à la justice militaire pour statuer sur le cas de civils (blogueurs, journalistes, politiques, avocats, hommes d’affaires…) suscite l’indignation de la société civile, qui dénonce des violations des droits de l’Homme.
Des heurts à Al Hoceïma et Imzouren au Maroc, lundi 26 et mardi 27 juin auraient fait près de 80 blessés dans les rangs des forces de l’ordre d’après l’exécutif, tandis que le bilan reste inconnu du côté des manifestants.
Un livre très attendu et des attentes somme toute satisfaites. Mieux qu’un long compte rendu des travaux de l’Instance Équité et Réconciliation (IER), « Kadhalek Kan… » (« ainsi fut-il… ») est une expérience d’écriture qui combine plusieurs approches menée d’une seule traite, la main sur le cœur, par deux anciens « ennemis du régime » marocain.
Au moins 25 corps en décomposition ont été découverts mardi 27 juin sur la côté libyenne près de Tajoura, dans l’est de Tripoli. Les tentatives des migrants tentant de rejoindre l’Europe par la mer s’accélèrent du fait d’une météo favorable : au cours des 48 dernières heures, 8 000 personnes ont été secourues au large de la Libye.
Le 20 juin, après quatre mois de discussions, le Conseil de sécurité de l’ONU a approuvé à l’unanimité la nomination du diplomate libanais comme médiateur dans la crise libyenne.
Chut, ne dis rien, ferme les yeux, bouche-toi les oreilles, ne dénonce pas l’islamisme et ses avatars. Faut pas faire le jeu de l’extrême droite, ni celui des nostalgiques du colonialisme, encore moins celui du grand capital.
Le soir du 20 juin, plusieurs membres du comité exécutif de l’Istiqlal s’étaient donné rendez-vous chez Hamdi Ould Rachid. Nizar Baraka, candidat au poste de secrétaire général, était présent.
L’association Slice up, parrainée par l’actrice Aïssa Maïga, entend former des blogueurs au journalisme numérique afin que l’actualité du continent soit relayée par les premiers concernés : les Africains eux-mêmes.
Parmi les 26 nouveaux walis et gouverneurs, nommés par Mohammed VI en Conseil des ministres le 25 juin, quatre cadres héritent de directions stratégiques au sein de l’administration centrale. Qui sont-ils ? Quelles sont leurs missions ?
L’armée nigérienne a secouru, dimanche, 24 personnes qui avaient été abandonnées par leur passeur en plein désert. Ces migrants, en route vers l’Europe via la Libye, affirment qu’ils faisaient partie d’un groupe de 70 à avoir pris la route. Les autres seraient morts.
Des heurts ont à nouveau opposé lundi les forces de l’ordre aux manifestants du Hirak dans la province d’Al Hoceïma. Le mouvement de contestation rifain avait appelé à un grand rassemblement pour marquer l’Aïd el-Fitr, au lendemain des déclarations du roi Mohammed VI qui a critiqué son gouvernement pour les lenteurs de la mise en œuvre des chantiers de développement dans cette région.
Clinton, Bush et Obama l’ont fait, pas Trump. Contactée par plusieurs médias américains, la Maison Blanche a confirmé qu’elle n’accueillerait pas cette année de dîner pour célébrer la fin du Ramadan, s’attirant (encore) un peu plus les foudres de la communauté musulmane.
En cette fête de l’Aïd el-Fitr, le président Béji Caïd Essebsi a présenté dimanche ses vœux au peuple tunisien, et en particulier aux « concitoyens vivant dans les pays du Golfe ». L’occasion pour lui de s’exprimer sur le conflit diplomatique opposant depuis quelques semaines le Qatar à d’autres pays arabes.
En s’adjoignant les services de Ridha Chalghoum, 55 ans, ancien ministre des Finances (2010-2011), Youssef Chahed, le chef du gouvernement, a musclé son staff.
La rumeur prête régulièrement au frère et conseiller spécial du chef de l’État, Saïd Bouteflika, une influence considérable, ainsi que de grandes ambitions. Fantasme ou réalité ?
Au pouvoir depuis 1999, le chef de l’État algérien s’est constamment séparé des hommes sur lesquels il s’appuie pour gouverner. Le Premier ministre Abdelmalek Sellal et le président du FLN, Amar Saadani, n’ont pas dérogé à la règle.