Les législatives du 7 octobre se dérouleront selon un scrutin de liste à un tour, à la représentation proportionnelle et avec un seuil électoral de 3 % (nombre minimum de voix qu’un parti doit s’assurer afin d’accéder au Parlement).
Abdelali Hamidine, 45 ans, vice-président du conseil national du PJD, qui compte 107 députés. Objectif : plus de 115 sièges, « arriver premier » et diriger à nouveau le gouvernement.
À 62 ans, Driss Lachgar est le premier secrétaire de l’Union socialiste des forces populaires (USFP), 42 députés. Objectif : demeurer le premier parti de gauche et participer au gouvernement, en appoint du PAM
Ilyas El Omari est Secrétaire général du Parti Authenticité et Modernité (PAM) et président de la région Tanger-Tétouan-Al Hoceïma, il compte 48 députés. Objectif : « Dépasser la barre des 100 », battre le PJD et diriger le prochain gouvernement
Hamid Chabat est secrétaire général de l’Istiqlal (60 députés). Objectif : 85 à 90 sièges et « créer la surprise ». Se sait indispensable à qui voudra gouverner – le PJD ou le PAM – à ses conditions
Mohamed Hassad, 63 ans, est ministre de l’Intérieur depuis trois ans. Objectif de cet ingénieur diplômé de Polytechnique et des Ponts et Chaussées, ex-PDG de la RAM et ancien wali : réussir « ses » premières élections.
Ce vendredi 7 octobre, les Marocains élisent le parti qui dirigera le prochain gouvernement pour une durée de cinq ans. Entre les deux favoris, les islamistes du PJD et les libéraux du PAM, la lutte est féroce.
Deux Tunisiens, emprisonnés et torturés dans une des prisons secrètes de l’Agence centrale du renseignement américain (CIA), reviennent, dans un rapport de Human Watch Rights publié lundi, sur les conditions de leur détention.
Comme à chaque scrutin électoral, la capitale du Sahara sera disputée par les seigneurs locaux. Soutenus par une légitimité tribale, une manne financière et la confiance du Makhzen, ils tenteront d’élargir leur domination sur la ville.
Les trois principales banques du royaume chérifien, Attijariwafa Bank, BMCE et la Banque centrale populaire affichent de bons résultats au premier semestre grâce à leurs activités aussi bien au Maroc qu’à l’international. Le coût du risque reste cependant important pour elles, notamment en Afrique de l’Ouest.
Mardi 4 octobre, les gardes-côtes italiens ont dirigé une trentaine d’opérations de secours en Méditerranée, sauvant près de 4655 personnes. Plus de 28 migrants sont morts dans la même journée.
Ville des grands chantiers royaux, Tanger représente une des plus importantes arènes électorales du scrutin du 7 octobre. Le match opposera l’islamiste Najib Boulif, le pamiste Fouad El Omari et l’istiqlalien Hicham Tamsamani.
Ancien fief istiqlalien, la ville ocre est devenue le champ de bataille des islamistes, des Pamistes et des Rnistes de Salaheddine Mezouar. Pour quel dénouement le 7 octobre ?
Un texte de Gérard Haddad, psychiatre et psychanalyste, collaborateur régulier à la Revue, auteur de plusieurs ouvrages dont « Lacan et le judaïsme » (1996).
L’otage franco-tunisienne Nourane Houas, détenue au Yémen depuis décembre dernier, a été libérée et transférée lundi soir à Mascate, a annoncé le sultanat d’Oman, qui affirme avoir contribué au dénouement de ce rapt.
Durement affectés par la chute des cours, les quatorze pays membres de l’organisation se sont enfin mis d’accord pour réduire leur production d’or noir. Déjà, le prix du baril remonte. Jusqu’où et jusqu’à quand ?
Dix femmes, qui avaient fait allégeance à l’organisation État islamique (EI) et qui voulaient commettre des attentats-suicides dans plusieurs villes du Maroc, ont été arrêtées lundi par la police.
La réduction des revenus pétroliers pèse sur les recettes de Riyad et oblige le Royaume à mettre en oeuvre une politique d’austérité. Depuis dimanche, les Saoudiens utilisent le calendrier grégorien au plus grand dam des fonctionnaires du pays qui s’apprêtent à travailler 11 jours supplémentaires sans augmentation de salaire.
Une trentaine de personnes ont été condamnées par contumace à la peine de mort pour leur implication dans l’attaque en 2014 du domicile de Lotfi Ben Jeddou, alors ministre tunisien de l’Intérieur, dans laquelle quatre policiers avaient été tués, a-t-on appris lundi.
À Casablanca, le PJD veut poursuivre sa conquête des espaces urbains. Il aura en face de lui le PAM, mais aussi d’autres gros calibres de l’Istiqlal et du RNI.
Abdelilah Benkirane, Rachid El Abdi, Noureddine Lazrak… De gros calibres se présentent aux législatives du 7 octobre dans ces deux villes riveraines. Ça va chauffer !
Les forces du gouvernement libyen d’union nationale (GNA) ont affirmé lundi avoir tué dimanche 80 jihadistes au cours de leur offensive pour reprendre la ville portuaire de Syrte, bastion du groupe État islamique (EI).
Il aura fallu attendre trente-sept ans après le cessez-le-feu du 19 mars 1962 pour que « les événements », puis « les opérations de maintien de l’ordre » soient officiellement qualifiés en France de « guerre d’Algérie », et cinquante-quatre ans pour qu’un président français reconnaisse enfin la responsabilité des gouvernements de l’époque dans « l’abandon des harkis ».
Le duel Clinton-Trump ne déchaîne pas vraiment les passions en Algérie, tant dans l’opinion que dans les cercles du pouvoir, car deux constantes guident les relations entre les deux pays, indépendamment de l’équipe qui occupe la Maison Blanche.