La présidente de la CGEA a vertement riposté aux attaques de l’agence de presse officielle après sa lettre ouverte au président Tebboune. Mais El Mouradia lui préfère maintenant un autre interlocuteur au sein du patronat.
Tandis que les équipes de secours internationales continuent à arriver dans le pays, de nouveaux corps de victimes sont découverts chaque jour et les recherches sont compliquées par le boue et les difficultés logistiques.
Un tribunal égyptien a condamné le chef de Courant libre, la principale coalition d’opposition, à six mois de prison ferme, l’empêchant de fait de participer à la campagne pour l’élection, prévue au printemps 2024.
Une semaine après le terrible tremblement de terre d’Al-Haouz, les Marocains se perdent en conjectures sur les raisons de cette catastrophe. Fouad Laroui, lui, privilégie les causes purement scientifiques.
En Algérie, dès 2009, les premiers soupçons de malversations concernant le chantier de l’autoroute Est-Ouest donnent lieu à des enquêtes. Des intermédiaires sont condamnés, mais les plus hauts responsables, protégés par la présidence, restent intouchables.
Depuis 1998, les deux édifices qui ont rompu à Derna, provoquant des inondations meurtrières dans cette ville de l’est de la Libye, présentaient des fissures qui n’ont jamais été réparées.
Le dossier de l’autoroute Est-Ouest est plein de surprises. La première a sans doute été l’attribution d’une tranche des travaux à un prestataire chinois qui ne semblait guère qualifié. Derrière ce choix curieux des autorités algériennes, l’ombre du sulfureux homme d’affaires Pierre Falcone.
Les Algériens la surnomment « l’Autoghoute Est-Ouest », en référence à Amar Ghoul, l’ancien ministre des Travaux publics, qui en a supervisé la réalisation, avant de finir en prison. Le dernier tronçon du « projet du siècle » vient seulement d’être livré, alors qu’il devait l’être en 2009. Récit d’un scandale d’État.
Six jours après les inondations catastrophiques qui ont frappé l’est de la Libye, faisant des milliers de morts et de disparus, des organisations humanitaires ont mis en garde contre le risque croissant de propagation de maladies.
Pour venir en aide aux victimes du tremblement de terre au Maroc, les artistes se mobilisent. La foire 1-54 et l’initiative Artists for Morocco récoltent des fonds pour les associations qui œuvrent sur le terrain.
Banques, administrations et spécialistes du transfert d’argent rivalisent d’annonces destinées à booster la solidarité à travers le Royaume et les envois de fonds de la diaspora.
Si les médias internationaux ont pointé les dommages causés à la médina de Marrakech et à la mosquée de Tinmel, les dégâts subis par le patrimoine du pays concernent en réalité de très nombreux sites, en cours de recensement.
L’état du pays après des années de conflit et l’inefficacité des autorités sont pointés du doigt par les habitants et la communauté internationale pour expliquer l’ampleur du désastre.
Fermé suite au coup de force institutionnel du président Kaïs Saïed, le 25 juillet 2021, du fait de sa proximité avec le bâtiment abritant l’Assemblée, le plus grand musée de la capitale a enfin rouvert ses portes ce 14 septembre.
Le constructeur de datacenters, fondé par Amine Kandil, vient d’annoncer la création d’une coentreprise avec Africa Infrastructure Investment Managers (AIIM) afin d’accélérer son développement, principalement au sud du Sahara.
En première ligne sur le terrain dès les premières heures qui ont suivi la catastrophe, l’armée marocaine assure toutes les missions de sauvetage, de distribution des aides et de prise en charge des blessés. Reportage à l’hôpital de campagne d’Asni.
La délégation d’élus européens attendue à Tunis pour discuter d’aide financière et de politique migratoire s’est finalement vu refuser l’entrée dans le pays. Une décision qui a viré à l’incident diplomatique.
Quelles sont les causes du tremblement de terre qui a frappé Al-Haouz ? Comment se préparer au mieux aux phénomènes sismiques qui touchent régulièrement la région ? Le point avec Nacer Jabour, directeur de l’Institut national de géophysique (ING) marocain.
Alors que les secours étrangers continuent à arriver dans le pays, le décompte officiel atteint 3 800 morts, mais les sauveteurs redoutent un bilan beaucoup plus élevé.
Comme durant la pandémie, les entreprises sont déjà en ordre de bataille pour organiser l’après-séisme. Une mobilisation générale qui se matérialise d’abord par des dons au profit d’un fonds spécial créé à cet effet.
Phénomène directement lié au réchauffement climatique en cours, la tempête Daniel qui a ravagé Derna a aussi vu ses conséquences amplifiées par le chaos politique dans lequel est plongé le pays depuis 2011.
L’Allemagne, la Roumanie et la Finlande envoient du matériel de secours dans le cadre des mécanismes d’aide prévus par l’Union européenne, tandis que le chiffre de 30 000 personnes déplacées a été annoncé par les autorités.
En attaquant le gouvernement sur sa gestion économique et sociale, la présidente de la Confédération générale des entreprises algériennes (CGEA), considérée comme une proche du pouvoir, espérait faire bouger les choses. Mais son initiative semble s’être retournée contre elle.
Arrivé le 12 septembre à Marrakech, Mohammed VI est allé à la rencontre des victimes du séisme. Sur le terrain, les équipes de secours s’organisent mais on craint un refroidissement des températures et l’arrivée de la pluie.
2 300 morts, 7 000 blessés, 5 000 disparus… Le bilan du passage de la tempête Daniel dans cette ville de l’est libyen ne cesse de s’alourdir. L’aide internationale s’organise.
Analyse de la situation sismique du royaume, alors que les recherches se poursuivent pour tenter de sauver d’éventuels survivants ensevelis sous les décombres, en cartes et en infographies.
Tous les bonus reçus par les membres de l’équipe nationale de football jusqu’à la prochaine CAN iront aux sinistrés du tremblement de terre d’Al Haouz, apprend-on par un communiqué officiel.
Au menu de la visite tant attendue du souverain marocain : une visite du CHU de la ville. Mais aussi, vraisemblablement, une rencontre avec quelques-unes des victimes les plus touchées par la catastrophe.
Marrakech a été choisi pour accueillir les assemblées annuelles de la Banque mondiale et du FMI du 9 au 15 octobre. Un rendez-vous qui n’avait pas eu lieu sur le sol africain depuis 50 ans. Mais après le séisme qui a frappé la région le 8 septembre, des doutes naissent quant à la possibilité de maintenir l’événement.